A 128

JESUS A LA FETE DES TABERNACLES

Jean 7 : 1-53

LEÇON 128   – COURS DES ADULTES

VERSET DE MEMOIRE : “Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu” (Jean 7 : 16,17).

  • Jésus en Galilée
  1. . Jésus est en Galilée, et la fête des Tabernacles à Jérusalem est proche : Jean 7 : 1,2 ; Lévitique 23 : 34.
  2. Ses frères incrédules L’exhortent à monter à la fête et à se faire voir au monde : Jean 7 : 3-5 ; Matthieu 12 : 46-50 ; Actes 1 : 14.
  3. Jésus leur dit que le monde ne les hait pas, mais qu’il Le hait Lui, parce qu’Il affirme que ses œuvres sont mauvaises : Jean 7 : 6,7 ; 3 : 19 ; 15 : 19.
  4. Jésus se rend à la fête et enseigne dans le Temple. Les gens s’émerveillent à Son enseignement : Jean 7 : 8-15 ; Matthieu 13 : 54 ; Luc 4 : 22 ; Actes 2 : 7.
  • Les Doctrines de Dieu
  1. La doctrine est de Celui qui L’a envoyé, et si quelqu’un veut faire Sa volonté, il saura si cette doctrine est de Dieu ou de Lui-même : Jean 7 : 15-18 ; 3 : 11 ; 5 : 41 ; 8 : 28 ; 12 : 49.
  2. Les gens sont mécontents parce que Jésus a guéri le jour du Sabbat. Il explique comment ils circoncisent le jour du Sabbat, sans que la Loi de Moïse soit violée : Jean 7 : 19-24 ; Deutéronome 1 : 16 ; Proverbes 24 : 23 ; Jacques 2 : 1.
  • Des Conspirateurs
  1. Le peuple dit : “N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à faire mourir ? …Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’Il est le Christ ? ” : Jean 7 : 25-27 ; Matthieu 13 : 55.
  2. Jésus, enseignant dans le Temple, leur dit qu’ils Le connaissent, et qu’ils connaissent d’où Il est venu : Jean 7 : 28,29 ; 5 : 43 ; 8 : 42.
  3. Ils ont cherché à Le saisir, mais ils n’ont pas pu, parce que Son heure n’était pas encore venue : Jean 7 : 30 ; 8 : 20
  4. Beaucoup crurent en Jésus et dirent : “Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ?” Mais les principaux sacrificateurs et les Pharisiens envoyèrent des huissiers pour Le saisir : Jean 7 : 31,32.
  5. Jésus dit aux gens qu’Il s’en ira bientôt, qu’ils Le chercheront, et qu’ils ne pouvaient pas Le trouver : Jean 7 : 33-36 ; 8 : 21 ; 13 : 33 ; Osée 4 : 6 ;
  • Le Dernier Jour de la Fête
  1. Ce dernier et grand jour de la fête, Jésus se leva et s’écria : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive” : Jean 7 : 37-39 ; 6 : 35 ; Ésaïe 55 : 1 ; 12 :3 ; 44 : 3 ; Joël 2 : 28 ; Actes 2 : 17 ; Apocalypse 22 : 17.
  2. Plusieurs L’ont entendu, et ont cru qu’Il est le Christ ; d’autres disent que le Christ doit venir de la descendance de David ; il y a ainsi de la division parmi eux : Jean 7 : 40-43 ; 9 : 16 ; 10 : 19.
  3. Personne n’avait mis la main sur Lui. Les huissiers dirent : “Jamais homme n’a parlé comme cet homme” : Jean 7 : 44-46.
  4. Nicodème leur dit que la Loi ne juge personne avant qu’il ne soit écouté : Jean 7 : 47-53 ; Deutéronome 17 : 8,9 ; 19 : 15.

COMMENTAIRE

La Fête des Tabernacles

Jésus vivait en Galilée. La fête des Tabernacles pour laquelle les Juifs devaient partir à Jérusalem afin d’accomplir la Loi de Dieu, était proche.

En dépit de tous les miracles que Jésus avait opérés, Ses propres frères étaient toujours incrédules. Ils lui firent des reproches qu’Il n’était pas parti à Jérusalem pour se faire connaître au monde. Si vraiment Il pouvait faire des miracles, pourquoi ne permettait-Il pas aux gens de les voir ? Evidemment, Ses frères n’avaient pas vu les grandes œuvres que Jésus avait faites, guérissant les malades, permettant aux aveugles de voir, fortifiant ceux qui étaient fatigués, car ils dirent : ”Si tu fais ces choses, montre-toi au monde”

Jésus dit à Ses frères : “Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises” (Jean 7 : 6,7). Le monde aime les siens, et si nous marchons avec lui la main dans la main, nous ne rencontrerons pas beaucoup d’oppositions. Mais si nous sommes en désaccord avec le monde, et si nous le condamnons pour ses péchés, il nous haïra tout comme il a haï Jésus et cherchait à Le faire mourir.

Campagne de Chuchotements

Les frères de Jésus se rendirent à la fête, mais Jésus Lui-même resta derrière, en Galilée. On savait, en général, que les chefs cherchaient à tuer Jésus, et avant qu’Il ne montât à la fête, les gens se posaient des questions : “Où est-il ?” Ils se demandaient s’Il allait venir.

Cela ressemblait à une campagne de chuchotements. Personne ne parlait ouvertement au sujet de Jésus par crainte des Juifs. Certains disaient : “C’est un homme de bien.” D’autres secouaient la tête et répliquaient : “Il égare la multitude.”

Connaissance Mise en Question

Vers le milieu de la fête, nous trouvons Jésus dans le Temple, enseignant les gens. Ils s’émerveillaient à ce qu’Il disait. Ils s’exclamaient : “Comment connaît-Il les Ecritures, Lui qui n’a point étudié ?” S’ils croyaient qu’Il était le fils de Dieu, ils sauraient que non seulement Il connaissait les Ecritures, mais qu’Il était le Créateur des Ecritures de toutes langues. Jésus leur dit : “Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.”

Rendant un Juste Jugement

Jésus avait, le jour du Sabbat, guéri un impotent près de la piscine de Béthesda, et cette guérison provoqua le diable. Les Pharisiens disaient qu’il n’était pas permis de guérir le jour du Sabbat, et les principaux sacrificateurs et les chefs Le cherchaient afin de Le faire mourir. Or, nous lisons que Jésus se trouvait dans le Temple, dénonçant publiquement leur jugement injuste, et leur disant qu’ils circoncisent un enfant le Jour du Sabbat, sans que la Loi de Moïse soit violée ; et alors qu’Il faisait du bien le Jour du Sabbat en guérissant un homme, ils veulent Le tuer. Il dit : “Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.”

Confusion

Il y eut un remue-ménage et une confusion parmi le peuple. Certains disaient : “Le Christ, quand Il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ?” et, “Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’il est le Christ ?” D’autres disaient : “Le Christ, quand Il viendra, personne ne saura d’où il est.” Les gens étaient divisés dans leur opinion sur Lui. Quand les principaux sacrificateurs et les Pharisiens entendirent les murmures du peuple, ils envoyèrent des huissiers pour Le saisir.

Recherché, mais Non Retrouvé

Jésus dit clairement aux gens qu’Il serait avec eux pour un peu de temps, et qu’ils le chercheraient sans pouvoir Le trouver. Beaucoup de gens cherchent Jésus trop tardivement. D’autres attendent la fin de leur vie, pour essayer de Le chercher. “Puisque j’appelle et que vous résistez … Moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur … Alors ils m’appelleront, et je ne répondrai pas ; ils me chercheront, et ne me trouveront pas” (Proverbes 1 : 24-28).

Un jour, Jésus dit au peuple de chercher premièrement le Royaume et la justice de Dieu. Si nous faisons cela, nous ne Le perdrons jamais. Il ne sera pas très éloigné de nous.

Le Dernier et Grand Jour de la Fête

Le dernier jour de la fête était arrivé. Il était appelé le grand jour de la fête. Pareil à la plupart des célébrations, ce dernier jour était un jour hautement solennel. Nous pouvons nous figurer la grande multitude de personnes rassemblées, venues de toute la Judée et des environs, pour assister à cette fête des Tabernacles. Et puis, nous pouvons nous figurer Jésus au milieu de cette foule, criant ainsi : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.” Quelle émotion ces mots avaient dû produire en toute âme assoiffée ce jour-là ! Etait-il possible que ce Galiléen pût leur donner quelque chose qui satisfasse leurs âmes affamées ? Il semblait être en mesure de le faire. Même les huissiers dirent : “Jamais homme n’a parlé comme cet homme.” Sans aucun doute, ces huissiers étaient des gens durs, impitoyables, comme le sont certains agents, pourtant il y avait quelque chose de si merveilleux dans les paroles qui sortaient de la bouche de Jésus, qu’ils ne pouvaient pas avancer et mettre la main sur Lui.

L’Appel Universel

Quel moment favorable pour proclamer l’invitation de l’Évangile ! Ce n’était pas seulement la population de Jérusalem qui entendit l’appel, mais aussi celles de toute la Judée, de la Galilée et d’autres régions, réunies là pour la fête. Presque 2000 ans se sont écoulés depuis que Jésus lança cet appel universel, mais il continue de retentir dans le monde entier aujourd’hui, et toute âme assoiffée, où qu’elle soit, peut venir à Jésus pour boire. Il était toujours près à prêcher à beaucoup de personnes ou à peu de gens selon les besoins. Dans notre leçon d’aujourd’hui, Il prêchait à une multitude. Mais Il était de la même manière désireux de le dire à la femme près du puits de Jacob. Il lui dit : “Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle” (Jean 4:14). Son âme était assoiffée, et elle but.

Les Résultats de La Croyance

Ce que le Seigneur voulait planter dans le cœur des gens ce dernier et grand jour de la fête, était le fait qu’Il était le Fils de Dieu. Il paraissait difficile au peuple de croire qu’Il était le Christ, le Messie qui devait venir. Il grandit parmi eux. Ils Le connaissaient comme étant le fils du charpentier. Certains pensaient que lorsque Christ viendrait, ils n’allaient pas savoir d’où Il venait. Certains reconnurent les miracles et dirent : “Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ?” Jésus connaissait leurs pensées et Il leur dit : “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” Si seulement ils voulaient croire, l’Esprit de Dieu rendrait témoignage à leur esprit qu’ils étaient en train de voir le Christ.

Plusieurs années auparavant, le Prophète Ésaïe eut cette vision, et il s’écria, lui aussi : “Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer !” (Ésaïe 55 : 1). L’Évangile merveilleux que Dieu a donné à ce monde est si gratuit qu’il peut être obtenu sans le payement d’un sou. La foi est indispensable. La foi apporte dans le cœur ce trésor inestimable.

Le Baptême Du Saint-Esprit

En ce dernier jour de la fête, ce que Jésus dit, dépassa l’appel universel à la repentance. L’Esprit de Dieu, semblable aux fleuves d’Eau vive, fait son entrée lorsque nous sommes sauvés ; et une plus grande mesure de cet Esprit est sentie lors de la sanctification.  Mais à cette occasion, Jésus parlait du Saint-Esprit, le Consolateur, qui n’était pas encore donné. Jésus avait promis qu’après Son départ, Il enverrait le Consolateur, qui allait demeurer avec Son peuple et habiterait en eux.

Jésus dit : “Des fleuves d’Eau vive couleront de son sein.” L’homme ou la femme qui veut être un témoin efficace de Dieu doit avoir sur sa vie une mesure débordante de l’Esprit jusqu’à couler de lui comme un fleuve pour apporter la vie à ceux qui sont morts spirituellement. Jésus dit à Ses disciples peu avant Son ascension : “Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre” (Actes 1:8). Combien il est nécessaire d’être baptisé de l’Esprit Saint pour avoir la force d’être des témoins pour Christ !

La promesse d’envoyer le Consolateur fut accomplie au Jour de la Pentecôte, quand les 120 furent réunis, “d’un commun accord,” louant Dieu dans la chambre haute. Ils furent remplis du Saint-Esprit et ils parlaient en d’autres langues “selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer” (Actes 2:4). Pierre se leva ce jour-là et proclama que la prophétie de Joël était accomplie sous leurs yeux : “Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair : vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là, je répandrai de mon esprit ; et ils prophétiseront” (Actes 2:17,18).

Pierre ajouta : “La promesse est pour vous pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera” (Actes 2:39). Dieu continue de déverser de Son Esprit pour baptiser ceux qui sont réellement sanctifiés aujourd’hui, les revêtant de puissance pour être Ses témoins.

QUESTIONS

  1. Qu’est-ce que la Fête des Tabernacles ?
  2. Où, et à quel moment de l’année avait-elle lieu ?
  3. Pourquoi les Pharisiens et les principaux sacrificateurs voulaient-ils faire mourir Jésus ?
  4. Quelle opinion les gens avaient-ils de Jésus ?
  5. Pourquoi les huissiers ne l’arrêtèrent-ils pas ?
  6. Qu’est-ce que les frères de Jésus pensaient-ils de Lui ?
  7. Dites l’essentiel du message de Jésus donné le dernier et grand jour de la fête ?