LEÇON JEUNES N°77
Celui Qui Aida De Son Plein Gré
1 Rois 19 : 19-21 ; Matthieu 10 :37-42
VERSET DE MÉMOIRE: Tout ce que vous faites,
faites-le de bon coeur,
comme pour le Seigneur
et non pour des
hommes.
Colossiens 3:23
La conversation de Sébastien avec Oncle Martin l’a aidé à réaliser la joie
de travailler pour le Seigneur.
“Sébastien, peux-tu rester un moment et m’aider à ranger les chaises?”, demanda
Oncle Martin. C’était la soirée d’activité du groupe des jeunes ; et il était chargé de
nettoyer l’église et de s’assurer que tout était prêt pour les cultes du lendemain.
“Eh bien, ça ne me dérangerait pas d’aider ; mais Troy veut que je sois prêt à rentrer à
la maison dans cinq minutes,” déclara Sébastien, “. . . et j’ai pas mal de devoirs qui
m’attendent”.
“Cela ne prendra pas trop de temps”, le rassura Oncle Martin. “Je pourrai te ramener à
la maison quand nous aurons fini ici. Cela ne dérangera pas ton frère”.
Sous peu, Sébastien et Oncle Martin pliaient les chaises et mettaient de l’ordre dans
le sous-sol de l’église. Cela n’a vraiment pas duré longtemps ; et Sébastien était
content d’être resté pour aider son oncle.
“C’est mieux que de s’empresser d’aller à la maison pour faire ses devoirs”, commentat-
il avec un sourire alors qu’il sortait la caisse de livres de chants. “De toute façon, je
n’avais pas trop hâte de prendra mon livre de mathématiques”.
Oncle Martin sourit. “Eh bien, les maths t’attendront, j’en suis sûr. Ce sont des choses
que nous devons faire. Mais travailler pour le Seigneur est une opportunité, pas une
corvée”. Il est venu donner un coup de main à Sébastien à porter la caisse. “En
regardant cette caisse de livres de chants, mon esprit remonte à de nombreuses
années lorsque j’étais un garçon, beaucoup plus jeune que vous. J’ai toujours aimé le
Seigneur et j’espérais qu’un jour je pourrais faire quelque chose pour Lui. Eh bien, un
jour, l’occasion s’est présentée. J’étais à un campmeeting à l’ancienne ; et, comme tu
l’aurais deviné, on m’a demandé de ramasser les livres de chants !
“Il faisait vraiment chaud cet été-là, et il y avait de la sciure de bois sur le sol de la
grande tente et de la vieille terre ordinaire sous la sciure de bois. Tu peux imaginer
qu’avec autant de personnes et de cultes, avec le temps chaud, les choses devaient être
poussiéreuses. Ainsi, chaque après-midi, des tuyaux étaient apportés et la sciure de
bois était arrosée. Tu te demandes probablement ce que tout cela a à voir avec les
livres de chants. Arrête-toi et réfléchis un peu ; il fallait les enlever de là pour ne pas
qu’ils se mouillent ! Et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler pour le
Seigneur. Maintenant, tu es en train d’aider, faisant ainsi ta part de travail pour le
Seigneur”.
Hummm . . . Sébastien réfléchit un instant. C’est vrai que c’est Oncle Martin qui m’a demandé de faire le travail,
mais c’est la maison du Seigneur, je le fais donc pour Lui. “Oncle Martin, je suppose que faire un travail comme
celui-ci, c’est vraiment pour le Seigneur, n’est-ce pas ?”, demanda Sébastien. “Quelqu’un doit le faire, maintenir
l’église propre.”
“Oui, je pense que travailler pour le Seigneur, c’est bien plus que ce que nous voyons à l’église. Le prédicateur
prêche, les chanteurs chantent, les joueurs d’orgue et de piano font leur part ; mais, ils ne le font pas seulement
parce que les gens viennent à l’église et veulent entendre quelque chose. Ils le font pour le Seigneur”, lui dit Oncle
Martin. “Bien sûr, si je chante une chanson, je veux qu’elle sonne agréable, mais le point principal est que je fais
quelque chose pour le Seigneur parce que je le veux.”
“Personne n’est ici pour nous regarder travailler ; nous n’avons d’ailleurs pas besoin que quelqu’un nous regarde
travailler, parce que Dieu sait que nous le faisons. Cela me donne de la joie!”, dit Sébastien en souriant. Les deux
ont mis leurs vestes et sont allés éteindre les lumières et s’assurer que tout était verrouillé. “Je pense que je ferais
mieux de rentrer à la maison et de faire mes devoirs de maison! Si seulement c’était aussi excitant que de travailler
pour le Seigneur”.
“Moi non plus, quand j’étais à l’école, je n’aimais pas particulièrement les devoirs de maison”, lui dit Oncle
Martin. “Mais j’ai découvert que quoi que je fasse, si je le fais comme si c’était pour le Seigneur, ce n’est pas si
difficile. Même faire les devoirs de maison! Même ramasser les livres de chants”.
“Je pense que je ferais mieux de m’en souvenir.” Sébastien sourit à son oncle et poursuivit: “Avec cette attitude,
je sais que beaucoup de choses seront plus faciles à faire. C’est vraiment formidable de savoir que les choses que
je fais, c’est pour le Seigneur”.