LEÇON JEUNES N°63
La Plus Grande De Ces Choses
1 Corinthiens 13: 1-13
VERSET DE MÉMOIRE: Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.
1 Corinthiens 13:13
Sans l’amour, tous les autres attributs chrétiens ne sont rien.
”
Cher ϐils,
Ce soir, pendant que nous e
ƴtions en train de parler, tu as demande
ƴ: “Papa, de quoi ai
je besoin? Qu’est-ce qui est important?” C’e
ƴtaient des questions qui n’e
ƴtaient pas
pose
ƴes a
ư la le
ƴge
ưre.
Je t’ai vu grandir spirituellement. A bien des e
ƴgards, nous nous sommes rapproche
ƴs
plus que jamais ces dernie
ưres semaines. Un ve
ƴritable lien s’est e
ƴtabli entre nous cette
nuit-la
ư lorsque tu t’es repenti et as remis ta vie entre les mains de ton Cre
ƴateur.
En effet, je t’aimais bien avant ce temps-la
ư. Tu e
ƴtais spe
ƴcial avant me
Ƹme de naÇƸ tre.
Comme je me souviens bien de la lueur sur le visage de ta me
ưre quand ils t’ont place
ƴ
dans ses bras pour la premie
ưre fois! Pendant que je te regardais de la-haut, un petit
bout d’homme, quel potentiel je vis en toi ! De
ƴja
ư en ce jour-la
ư, j’ai regarde
ƴ vers l’avenir,
mon ϐils, et je t’ai vu a
ư l’a
Ƹge adulte.
Tu as fait beaucoup de pas depuis lors. Oh oui, j’ai vu les premiers pas physiques.
Comme tes yeux ont e
ƴtincele
ƴ lorsque tu as titube
ƴ pour la premie
ưre fois dans les bras
ouverts de papa! Mais les pas spirituels qui t’ont fait progresse
ƴ, le de
ƴveloppement de
ces attributs qui t’ont aide
ƴ a
ư devenir fort en tant que Chre
ƴtien ont e
ƴte
ƴ bien plus
importants.
L’humilite
ƴ a e
ƴte
ƴ l’un de ces premiers pas. Sans humilite
ƴ, tu n’aurais jamais pu e
Ƹtre
sauve
ƴ, parce que la repentance ne vient que lorsqu’on voit a
ư quel point on ne me
ƴrite
pas le pardon.
Le pardon lui-me
Ƹme e
ƴtait un autre pas. Tout comme tu t’es tourne
ƴ vers le Calvaire pour
avoir le pardon, tu as du
Ƹ apprendre a
ư offrir ce me
Ƹme pardon aux autres. Cela a parfois
ƴ te
ƴ diϐ icile, n’est
-ce pas? Te souviens-tu du temps que tu as passe
ƴ a
ư genoux lorsque
tes camarades de classe ont commence
ƴ a
ư te taquiner a
ư propos de l’e
ƴcole du dimanche?
Tu l’as supporte
ƴ! Comme j’e
ƴtais heureux quand je t’ai vu triompher de cette e
ƴpreuve.
Apprendre l’obéissance inconditionnelle était un autre pas. Ta mère a commencé à
travailler là-dessus lorsque tu avais environ six mois. Mais ton désir de faire ta propre
volonté n’a pas été facilement dompté. Lorsque tu as finalement été sauvé, tu étais prêt
à obéir.
Nous avons parlé de la foi et de certains des éléments sur ton “étagère de la foi”,
comme lorsque ta grand-mère, qui était mourante, a été guérie par la prière. Le mo
ment où tu as prié et votre chien Rocky est rentré à la maison après avoir été absent pendant deux semaines. La
nuit où ton cousin Danny a été sauvé, tu as appris par expérience que la foi est essentielle.
A travers certaines difficultés le long du chemin, tu as trouvé le courage de tenir ferme lorsque tes amis ne te
comprenaient pas, lorsque tu ne savais pas quoi faire toi-même. Par la vertu, tu t’es préservé des souillures du
monde.
Nous nous sommes convenus que la connaissance était importante, le bon type de connaissance! Pas
nécessairement de bonnes notes sur ton bulletin, mais la sagesse d’en haut : le discernement spirituel.
La maîtrise de soi était difficile pour toi. Faire preuve de modération en toutes choses n’est pas facile. Il y a des
mois, tu avais eu des difficultés avec les sautes d’humeur. C’était un temps où il te semblait difficile de ne pas
parler plus que tu ne le devais. Il y avait aussi cette lutte intérieure que tu as eue pour équilibrer les activités
scolaires et les responsabilités de l’église. Toutes ces situations n’étaient pas faciles ; mais à travers elles, la
tempérance a émergé.
La patience va de pair avec la tempérance. Continuer à avancer joue un rôle important dans le développement du
caractère chrétien.
Nous nous sommes mis d’accord que la piété est une étape permanente qui rejette tout ce qui pourrait nuire à ton
témoignage spirituel. Tu as renforcé ce témoignage en refusant de tricher à l’examen d’histoire la semaine
dernière, bien que les réponses aient circulé dans toute la classe. Tu l’as renforcé en tenant ta promesse de tondre
la pelouse de Mme Kilpatrick tandis que tes amis sont partis tirer des cerceaux.
Cette pensée nous a amenés à considérer la bonté fraternelle. Elle englobe une multitude d’actions, grandes et
petites. Des petites courtoisies communes aux bonnes actions les plus apparentes. C’était une preuve de bonté
fraternelle, jour-là où deux amis et toi avez coupé et transporté du bois pour Ron Barnett quand il s’était blessé à
la jambe et n’avait pas pu le faire lui-même. Puis un jour, je t’ai vu ramasser le papier de Mme Olson dans l’herbe
et le porter à sa porte pour qu’il ne soit pas mouillé; c’était aussi une preuve de bonté fraternelle.
Nous avions donc parlé de beaucoup de choses. Maintenant, je vais donc répondre à tes questions: “Papa, de quoi
ai-je besoin? Qu’est-ce qui est important?”
Les réponses sont simples. Ouvre ta Bible à 1 Corinthiens 13. Lis attentivement le passage. Beaucoup de grandes
vertus et dons y sont mentionnés. Mais considère surtout le dernier verset de ce chapitre: “Maintenant donc ces
trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité”.
Mon fils, la charité, l’amour ! Oh, c’est simple quand on voit que l’amour les surpasse tous. Sans amour, toutes ces
vertus et ces dons ne sont rien. Mais avec l’amour, ils sont utiles à tout. Une vie pleine et bénie, et une demeure
éternelle au Ciel!
Mon fils, je te parle d’un amour qui, il y a de nombreuses années, a conduit à une Croix! Je t’aime plus que tu ne
pourras jamais le savoir ou le comprendre.
Je dis avec Paul d’autrefois: “Recherchez la charité”. Aspire à cela de tout ton cœur.
Un jour, mon enfant, avec ta main dans la Mienne, nous marcherons ensemble à travers les portails de Gloire.
Ton bien-aimé Père céleste