LEÇON JEUNES N°166

LEÇON JEUNES N°166

Dieu A Donné La Victoire

 Josué 6 : 1 – 20

VERSET DE MÉMOIRE: Le Seigneur est mon
aide, je ne craindrai rien; que peut me faire un
homme ?

Hébreux 13 : 6

 

Owen a appris que la prière est la clé.
(Suite de la semaine dernière)
Owen se réveilla au son étouffé de la conversation de son frère aîné avec quelqu’un.
Leur chambre était encore plongée dans l’obscurité du petit matin ; mais il pouvait
juste distinguer la forme de son frère agenouillé à côté du lit, de l’autre côté de la
pièce.
“Cyrus”, interrompit Owen, “que fais-tu en éveil si tôt ?”
Sans bouger de ses genoux, Cyrus répondit doucement : “Je priais juste pour que le
Seigneur t’aide à affronter le Southside Crew ce matin. Je suis vraiment inquiet.”
“Eh bien, je ne suis plus inquiet à ce sujet. Je sais que le Seigneur s’en occupera.”
Pendant qu’Owen sortait dans le salon et ouvrait les rideaux, des pensées
commencèrent à le troubler malgré la déclaration audacieuse faite à son frère
quelques instants plus tôt. Je sais que le Seigneur peut me donner la victoire comme
il l’a fait pour David face au géant. Je me demande simplement comment Il va s’y
prendre. J’ai jeté toutes mes armes après avoir quitté le gang, quand le Seigneur m’a
sauvé. De plus, Jésus a dit de tendre l’autre joue ; pas de riposter.
Dans l’espoir de trouver la réponse dont il avait besoin, Owen ouvrit la grande Bible
familiale qui se trouvait sur la table. Une illustration représentant les enfants d’Israël
encerclant Jéricho attira son attention et il s’arrêta pour réfléchir à leur situation à
ce moment-là. Il se rendit compte que tous les hommes puissants d’Israël ne
pouvaient rien faire tant que les murs de la ville s’élevaient fermement entre eux et
l’ennemi. En se reportant à la référence de l’Ecriture, il a lu l’histoire de la chute
miraculeuse des murs lorsque Josué et le peuple ont fait ce que Dieu leur avait
ordonné.
“Eh bien, Seigneur, comment veux-tu que je m’engage dans cette bataille ?”.
Owen s’est agenouillé à côté du canapé et a commencé à chercher les conseils du
Seigneur. Il n’a pas cessé de prier jusqu’à ce qu’il obtienne une réponse. Lorsqu’il a
levé les yeux, il s’est rendu compte que ses parents et son frère priaient avec lui.
“Ta mère a voulu que je t’accompagne à l’école aujourd’hui, Owen ; mais je lui ai dit
que cela ne ferait que repousser dans le temps ce que nous savons que tu dois
affronter”, dit son père.
Owen soupira profondément. “Je sais que c’est de ma faute si j’ai été impliqué dans
un gang. Mais je sais aussi que le Seigneur m’accompagnera à l’école aujourd’hui. Il
m’a même montré, pendant que je priais, quelle arme prendre.”
“Owen, non !”, s’exclama sa mère.
“Ne t’inquiète pas, maman. Il m’a dit de prendre ma Bible avec moi. Je ne sais pas trop pourquoi ; mais je
vais obéir, comme l’ont fait les Israélites lorsqu’ils ont remporté la victoire à Jéricho”.
Le soleil brillait, et Owen souriait en descendant la rue pour se rendre à l’école. Il marcha un, deux, puis
trois pâtés de maisons sans apercevoir le Southside Crew. Ses yeux balayèrent rapidement les ruelles
ombragées qu’il croisait l’une après l’autre. Quatre rues et toujours aucun signe du gang. Plus que deux
rues, pensa Owen. Je me demande s’ils vont se montrer ?
“Arrête-toi !”, grogna une voix brusquement.
Owen s’est arrêté, reconnaissant la voix de Maddox, le chef du Southside Crew. Serrant sa Bible et
prononçant une rapide prière, il leva les yeux pour faire face au gang qui s’avançait vers lui et
s’arrêtèrent devant lui, les bras croisés.
“Tu n’as pas mis ta veste du Southside Crew… tu as oublié ?” Maddox était un grand gaillard et personne
ne s’en prenait à lui ou aux deux couteaux qu’il portait toujours sur lui, dont l’un était en train d’être
tripoté pendant qu’il parlait.
Owen avait la gorge sèche ; mais son coeur était encore plein de la confiance que Dieu lui avait donnée
pendant qu’il parlait.
“Non, Maddox, je n’ai pas oublié ; je ne suis plus membre de Southside Crew. Le Seigneur m’a sauvé et,
comme je vous l’ai dit quand je suis parti, il m’a délivré de la vie que vous continuez de mener.”
“Eh bien, comment voudrais-tu être délivré de la vie que tu mènes en ce moment ?”, grogna Maddox en
sortant son autre couteau de sa gaine.
Owen ouvrit sa Bible à un passage que son frère avait trouvé dans l’épître aux Hébreux le matin même.
“Le Seigneur est mon secours ; je ne crains donc point ce que l’homme peut me faire. Maddox, le pire
que tu puisses faire est de me tuer ; mais cela ne ferait que me mettre en présence de Jésus. Et, ne crois
pas que cela m’inquiète ; car, mon âme est en sécurité et tu ne peux pas la toucher. Fais ce que tu veux
de mon corps. Mais rappelle-toi que cette Parole de Dieu que j’ai en main est la meilleure arme de
l’homme, et comme je viens de le lire, le Seigneur Lui-même est mon secours”.
Plusieurs moments de tension s’écoulèrent pendant qu’Owen fait face au gang, tenant toujours la Bible
ouverte à quelques centimètres des couteaux tendus de Maddox. Maddox surplombait Owen qui tenait
bon.
“Le Seigneur t’aime, Maddox”.
Il y eut un long silence. Puis, avec un léger changement d’expression, Maddox se retourna brusquement
et partit dans l’autre direction, glissant les couteaux dans leurs fourreaux. En quelques secondes, le
reste de la bande fit volte-face et le suivit. Pendant qu’Owen les regardait disparaître, un sentiment de
soulagement l’envahit. Il savait que la bataille était terminée et que la victoire était acquise !