LEÇON JEUNES N°158
Dieu A Entendu Mon Cri
Marc 4:35-41 ; 5:1-20
VERSET DE MÉMOIRE: Je vous laisse la paix, je
vous donne ma paix.
Jean 14:27
Lorsque je sentais la mort s’approcher de moi, je n’étais pas seul.
Une grande peur se déclencha au tréfond de mon être lorsque j’ai vu le vent
transformer l’eau en vagues écumantes autour de mon petit radeau. Il vacillait et
roulait, et je m’accrochais désespérément au bord, luttant simplement pour rester
sur place. ‘Cela ne peut pas m’arriver !’, pensai-je avec frénésie. Mais l’horrible vérité
me sautait aux yeux : ‘Dans un instant, je pourrais entrer dans l’éternité et je n’étais
pas prêt à rencontrer Dieu !’
Quelques heures plus tôt, j’étais allé à la chasse de canard sauvage sur le lac Upper
Klamath. La pensée du désastre qui m’attendait dans peu de temps ne s’éloigna pas
de moi. Le lac était calme et le ciel était d’un bleu nuancé, avec seulement de petits
nuages accrochés aux sommets des montagnes environnantes. L’air était vif et j’avais
eu de la chance : j’avais abattu un certain nombre de canards quelques minutes à
peine après m’être approché du lac.
En me frayant un chemin à travers les roseaux et les broussailles qui entouraient le
lac, j’ai découvert que les canards étaient descendus dans l’eau. Déterminé à ne pas
perdre ma récompense, j’ai trouvé de vieux troncs d’arbre flottant dans les basfonds
et je les ai attachés ensemble. En grimpant sur mon radeau de fortune, j’ai pris
un bâton et j’ai commencé à me déplacer sur le lac, en direction de l’endroit où mes
canards étaient descendus.
Etant déterminé à atteindre les canards, je n’avais pas remarqué que le temps avait
radicalement changé. Alors que je poussais et pagayais mon flotteur précaire de plus
en plus loin sur le lac, une de ces exceptionnelles tempêtes d’automne s’est levée. En
quelques instants, le vent fit lever des tourbillons sur le lac, l’agitant violemment ;
j’ai donc su que j’étais en difficulté. J’étais emporté loin du rivage et mes efforts
frénétiques pour changer de direction ne changeaient rien. Je savais que je pouvais
mourir à tout moment.
Pendant que je m’accrochais à ces vieux troncs, des regrets soudains m’envahirent et
je me souvins de la petite église de Klamath Falls où j’avais assisté aux cultes. Je
m’étais toujours assis sur les derniers bancs avec mes amis, me moquant même
parfois d’eux. Les témoignages m’avaient ennuyé ; j’avais donc essayé de les ignorer.
Je n’avais pas écouté les sermons avec beaucoup d’intérêt, ni profité des appels à
l’autel et des temps de prière. J’avais fermement résisté à toute trace de conviction.
Mais maintenant, pendant que je regardais le ciel chargé d’orages, j’ai commencé à
prier.
Mon radeau se détachait et l’eau qui m’envahissait était d’un froid glacial. Je savais que je ne pourrais
jamais nager jusqu’au rivage. Je me suis écrié : “O Dieu, si Tu épargnes ma vie, je Te servirai”. Du fond du
coeur ; j’étais sincère en disant cette prière ; et, le Seigneur même le savait. En un instant, un miracle
s’est produit ! La direction du vent a changé ! Il s’est mis à souffler à partir de l’est sur l’eau ; ce qui est
très inhabituel dans cette région.
Dieu me donnait une autre chance ! J’ai commencé à pagayer vigoureusement ; et finalement, juste au
moment où le radeau s’est brisé sous moi, je me débattais dans des eaux peu profondes. En trébuchant
sur le rivage, je suis tombé à plat ventre sur la berge et je suis resté allongé, épuisé, mais remerciant
Dieu.
Ma promesse à Dieu n’a pas été oubliée. Quelques jours plus tard, un dimanche matin, je me suis rendu
à l’église et j’ai abandonné mon coeur à Dieu. Ce jour-là, il m’avait réservé quelques surprises ! Le diable
m’avait convaincu que je serais malheureux si je devenais Chrétien ; mais pendant que je priais, Dieu
inonda mon coeur de paix. En un instant, j’ai senti tout le malheur et le poids de l’amertume s’envoler, et
une joie indescriptible a rempli mon âme.
La paix dans ce monde aujourd’hui est si insignifiante ; mais, il y a la paix dans mon coeur. Le Dieu qui
contrôle le vent et les vagues contrôle ma vie, et je ne voudrais pas qu’il en soit autrement.