LEÇON JEUNES N°147

LEÇON JEUNES N°147

Satisfaire Aux Exigences

Matthieu 5 :17-20 ; Romains 8:3, 4 ; Galates 3:19-29

VERSET DE MÉMOIRE:  Car la loi a été donnée
par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus-Christ.


Jean 1 : 17

C’était la première fois que Josué devait apporter l’offrande pour ses propres
péchés.

Dieu a dit à Moïse comment Il voulait que Son peuple vive, et Moïse a pris note des
commandements de Dieu. Ces lois enseignaient aux Enfants d’Israël ce que Dieu
exigeait de l’homme. Bien que l’on ne puisse plaire à Dieu par soi-même, Dieu avait
pourvu un moyen par lequel l’on pouvait L’adorer de manière acceptable. Un
sacrifice d’animaux, combiné à la foi, pouvait expier le péché. Ce sacrifice annonçait
le moment où Jésus allait mourir comme le Sacrifice parfait et ferait l’expiation pour
les péchés de toute l’humanité. Revenons sur trois mille ans dans l’histoire, et
voyons comment quelqu’un comme Josué aurait fait l’expiation pour son péché.
Josué passait nerveusement la sangle de son panier d’une main à l’autre tout en
marchant le long du chemin poussiéreux. A l’intérieur du panier, deux pigeons
roucoulaient et battaient des ailes d’agitation. Il était presqu’arrivé au Temple. Dans
sa tête, il répétait les mots du rituel qu’il dirait. J’ai péché contre les
commandements du Dieu Très-Haut. Voulez-vous, en tant qu’oints de Son sacerdoce,
faire une offrande pour le péché en mon nom, afin que mon iniquité soit purgée ?
Josué déglutit, le goût de la poussière brûlant dans sa gorge. Bien qu’il en ait vu
beaucoup d’autres personnes s’arrêter au Temple, il n’y était jamais allé auparavant.
Il y a seulement quinze jours qu’il était devenu majeur et était maintenant considéré
comme un homme parmi son peuple. Quand il était enfant, ses péchés avaient été
expiés par ses parents. Maintenant, tout le poids de ses mauvais actes et la
responsabilité de faire l’expiation reposaient sur lui.
Hésitant un instant au bord de l’étroite cour qui délimitait le Temple, il pensa de
nouveau à la décision qu’exigeait ce voyage vers le sacrificateur. Il y a trois jours, il
conduisait le troupeau de moutons de son père vers leur pâturage. En chemin, il
avait remarqué que le boeuf qui appartenait à leur voisin, Guéhaziel, s’égarait.
Guéhaziel était un homme injuste et, depuis sa jeunesse, Josué n’avait jamais eu une
bonne opinion de lui. Il savait très bien que la Loi l’obligeait à rendre le boeuf à son
maître, pourtant il avait conduit son troupeau sans s’arrêter.
Quel poids de culpabilité était immédiatement descendu sur lui ! Il avait péché ! Et il
ne pouvait plus attendre de ses parents qu’ils fassent l’expiation pour lui. La
culpabilité était sienne.
Pour la première fois en treize ans, Josué s’était senti impur, pécheur.
Cette nuit-là, Josué n’avait pas pu manger. Même le pain chaud, fraîchement sorti du
four en pierre, n’a rien fait pour exciter son appétit.
Plus tard dans la nuit, pendant qu’il était allongé sur sa natte, il avait découvert qu’il ne pouvait penser
qu’au péché qu’il avait commis. Il s’était retourné et tournait avec tant d’agitation que finalement son
frère aîné Jamlec lui avait dit de rester immobile ou de sortir et de dormir sous les arbres. Sachant que
tout autre signe de son problème attirerait l’attention de ses parents ou de ses frères, il s’était efforcé à
rester immobile ; mais le sommeil n’était pas venu.
Les deux jours suivants avaient été misérables. Consumé par la pensée de sa propre injustice, Josué
avait trouvé impossible de se concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Enfin, il ne pouvait plus supporter
le fardeau. Hier soir, il était allé chercher son père juste après le repas du soir.
“Père, j’ai péché”, avait-il avoué à voix basse, incapable de fixer le visage de son père. Au gentil
questionnement de son père, toute l’histoire était sortie.
“Tu sais, mon fils, que tu es majeur maintenant ; c’est ta responsabilité d’aller devant le sacrificateur et
de lui demander de faire l’expiation de ton péché.” Au silencieux hochement de tête de Josué, il
continua. “Fais bien attention à mes paroles, fiston. Le Seigneur Dieu a prévu le pardon des péchés, mais
tu dois obéir aux commandements concernant le sacrifice afin que ton offrande soit agréable à Ses
yeux”. Le chagrin sur le visage, Amatsia avait minutieusement expliqué chacune des étapes que Josué
devait suivre. Quand il eut fini, il passa un bras autour des épaules de son jeune fils.
“Je vois, mon fils, que demain tu iras chez Guerschon, le sacrificateur, avec un esprit de chagrin
approprié pour ton péché. Que Dieu t’accompagne et accepte ton sacrifice”.
Maintenant, le moment était venu. Avant que son courage ne faiblisse, Josué avança rapidement dans la
cour et se tint à l’entrée du Temple. “Mon seigneur le sacrificateur est-il à l’intérieur ? “, demanda-il.
Presque immédiatement, Guerschon lui-même se tenait devant lui. “J’ai péché”, commença Josué. Les
paroles qu’il avait si soigneusement apprises de son père sortirent de sa bouche, puis l’aveu de son
méfait. Le coeur de Josué demandait pardon et le soulagement de ce fardeau de culpabilité. “Mon
seigneur le sacrificateur acceptera-t-il ces deux pigeons et fera-t-il un sacrifice au Seigneur Dieu en mon
nom?”
Le sacrificateur sortit les deux pigeons du panier que Josué lui tendait et les examina attentivement
pour s’assurer qu’ils étaient sans défaut. “Oui, Dieu acceptera ces oiseaux comme ton offrande”, dit enfin
Guerschon. “Pose les mains sur les têtes de ces oiseaux et, ce faisant, que le fardeau de ta culpabilité soit
sur eux.”
Pendant que Josué posait les mains sur les têtes des oiseaux, un étrange sentiment de bien-être pénétra
son coeur. Il avait fait ce qu’il pouvait, il avait apporté son offrande au sacrificateur avec foi. Maintenant
Guerschon remplirait son obligation devant le Seigneur ; et, dans le sacrifice des pigeons, Josué allait
trouver l’expiation pour son péché.