LEÇON JEUNES N°136
Mon Seigneur Est Ressuscité
Jean 20 :1 – 18
VERSET DE MÉMOIRE: Il n’est point ici; il est
ressuscité, comme il
l’avait dit. Venez, voyez
le lieu où il était couché.
Matthieu 28 : 6
La douleur intérieure était presque trop lourde à supporter ; mais, j’ai par la
suite compris que Jésus était vivant !
La douleur intérieure semblait ne jamais disparaître, une douleur aussi crue qu’une
plaie ouverte. Jésus, Celui qui m’a délivré des démons. Jésus, Celui qui nous a
enseigné de si merveilleuses choses. Jésus, Celui qui a guéri les malades et béni les
enfants. Jésus est parti ! Il est mort!
Oh, l’agonie de ces derniers jours ! Il priait dans le jardin quand un groupe
d’hommes et d’officiers est venu et L’a emmené. Je n’étais pas là ; mais certains
témoins de Son procès devant Caïphe, le Souverain Sacrificateur, et Pilate ont dit que
ce n’était rien d’autre qu’une moquerie. Comment quelqu’un peut-il être jugé parce
qu’il est bon ? Qu’avait fait mon Jésus béni pour mériter un tel traitement ?
Finalement, ils ont trouvé deux faux témoins. Et les principaux sacrificateurs
persuadèrent Pilate de faire crucifier Jésus. Même le peuple cria qu’Il devait être mis
à mort, et l’assassin Barabbas relâché.
Crucifié ! J’entends encore le bruit du marteau pendant que le centenier enfonçait
ces pointes dans Ses mains et Ses pieds. Ces mains précieuses, au toucher le plus
doux ! Je peux encore sentir l’obscurité qui a couvert la ville. Nous L’avons entendu
crier à Son Père : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” Nous
L’avons vu mourir. Oh, comment est-ce possible ? Notre cher Jésus, mort !
Nous avons vu Joseph d’Arimathée et Nicodème Le mettre dans le sépulcre. Nous les
femmes, nous nous sommes empressées d’acheter les aromates nécessaires. Nous
voulions au moins embaumer Son pauvre corps ; mais, nous ne pouvions pas le faire
le jour du sabbat. Ainsi, ce matin, nous nous sommes levées pendant qu’il faisait
encore sombre, et nous sommes allées en hâte au sépulcre juste au moment où les
premières lueurs de l’aube étaient dans le ciel. En chemin, nous nous sommes
demandées comment nous allions déplacer l’énorme pierre qui fermait le sépulcre. A
notre grande surprise, nous avons découvert que la pierre avait déjà été déplacée –
elle était à côté de l’entrée. Le sépulcre était vide ! Qui a pu faire ça ?
J’ai couru rapidement prévenir Pierre et Jean. Ils sont venus aussi et ont vu que la
pierre avait été déplacée et que le sépulcre était vide.
Tout le monde est parti maintenant ; mais je ne pouvais pas quitter cet endroit. Je
pleurais, tout en pensant aux heures passées. Maintenant, même Son précieux corps
a disparu ! Quelqu’un a volé notre Seigneur ; alors, nous ne pouvons même pas
L’embaumer. J’ai eu l’impression que mes larmes vont couler pour toujours.
Pendant que je pleurais, je m’abaissai et regardai à nouveau dans le sépulcre. Qu’estce
que c’est? A l’intérieur, se trouvaient deux êtres glorieux couverts d’une lumière
blanche. L’un était assis à la tête et l’autre aux pieds, là où Son corps avait été. D’un
ton extrêmement compatissant, ils me demandèrent : “Femme, pourquoi pleures-tu ?”
Bien que mon coeur battait de peur, je répondis : “Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où
ils l’ont mis”.
Ils n’ont rien dit de plus ; alors, je me retournai pour me tenir à l’extérieur du sépulcre. Ensuite, je vis un
homme. Il doit être le jardinier. Il me dit : “Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?”
C’est peut-être l’homme qui a déplacé le corps. Alors je lui dis : “Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai.”
Il ne répondit pas à ma question. Au lieu de cela, Il me dit : “Marie”.
Ah, est-ce possible ? Personne d’autre ne prononce mon nom de cette façon : “Marie”. Un frisson me
parcourut. C’est mon Seigneur. Il est vivant! Mes larmes se transformèrent en une joie que je ne pouvais
contenir. Je tombai à Ses pieds et je dis : “Maître”.
Alors que je tendais la main pour Le toucher, Il dit : “Ne me touche pas. . . mais va trouver mes frères”.
Mes pieds ne semblaient pas courir assez vite. Oh, la pure joie — Il est ressuscité ! Il est ressuscité!
Quelle gloire !
Au fil des jours, je revivais encore et encore ce moment où Il a prononcé mon nom. Je ne l’oublierai
jamais. Dire qu’Il a permis que je sois la première à Le voir. Mon action de grâce ne finira jamais.
Maintenant, je comprends qu’Il devait mourir pour expier mes péchés. Puis Il est ressuscité pour
remporter la victoire sur la mort. Parce que Son Sang a couvert mes péchés, je vivrai éternellement.
Même si un jour mon corps mourrait, je ressusciterai avec un corps glorifié tout comme celui que Jésus
avait.
En ces heures sombres du Calvaire, nous ne comprenions pas que tout cela faisait partie du plan de Dieu
pour nous sauver. Nous avons aimé Jésus quand nous avons marché et parlé avec Lui. Il nous avait
transformés. Mais maintenant que nous jetons un regard rétrospectif, nous voyons l’ampleur du plan. Et
nous apprécions combien Jésus a souffert, car Il s’est chargé des péchés de chaque génération ce jour-là.
Chaque jour, quand je me réveille, j’entends à nouveau dans mon coeur : “Marie”. Et mon âme anticipe le
jour où je Le reverrai et L’entendrai prononcer mon nom.