LEÇON J213
DAVID, UN FUGITIF
1 Samuel 22:1, 2, 6-19; 23:1-29
VERSET DE MEMOIRE: “Je m’écrie: Loué soit l’Eternel! Et je suis délivré de mes ennemis”
(Psaume 18:4).
La Fuite de David
A cause de la jalousie de Saül, David était obligé de quitter la cour où Jonathan et lui jouissaient d’une grande amitié, et s’enfuit dans le désert. Après que David et Jonathan s’étaient engagés à s’aimer pour toujours, David alla se cacher dans la caverne d’Adullam.
Le père et les frères de David n’abandonnèrent pas David maintenant qu’il était en désaccord avec le roi. Ils allèrent à lui, au lieu où il se cachait. D’autres gens aussi se joignirent à lui – gens qui étaient pauvres, ou qui se trouvaient en difficulté, et qui pensèrent pouvoir aider David et recevoir de l’aide pour eux-mêmes.
Les Pauvres Bien Accueillis
David accueillait tous ceux qui venaient à lui. Il ne repoussait pas ceux que le monde n’aimait pas, ceux qui étaient endettés et en détresse, ainsi que les mécontents. Son accueil nous rappelle le grand amour de Jésus envers toute personne. Quand Jésus était sur la terre, c’était souvent ceux qui étaient en difficulté, et qui ne pouvaient pas se donner une aide, qui volontairement écoutaient le Seigneur et Le suivaient. L’invitation qu’il leur lançait: “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos” (Matthieu 11:28), retentit toujours aujourd’hui. Toute personne qui veut la paix dans son cœur, la guérison de son corps, ou du calme pour son esprit troublé, peut venir à Jésus avec confiance, et recevoir ce qu’elle désire.
Pour un moment, David devait continuer à errer et à se cacher, mais il avait obtenu la promesse qu’il serait le roi d’Israël, et alors, il serait capable d’aider ses fidèles serviteurs.
Nous, qui sommes chrétiens aujourd’hui, sommes des pèlerins et étrangers dans ce monde, mais notre Roi nous a promis qu’un jour, Il établira Son Royaume ici sur la terre, et tous Ses fidèles compagnons régneront avec Lui dans un règne de paix. Jésus en a dit un peu à Ses disciples avant sa crucifixion: “Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves; c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël” (Luc 22:28-30).
La Jalousie de Saül
Peu de temps après, David eut déjà des compagnons évalués à quatre cents hommes. Ceci excita une grande jalousie chez Saül. Il demanda à ses serviteurs rassemblés autour de lui: “Le fils d’Isaï vous donnera-t-il à tous des champs et des vignes? Fera-t-il de vous tous des chefs de mille et des chefs de cent? Sinon, pourquoi avez-vous tous conspiré contre moi?” Il voulait savoir pourquoi le peuple suivait David. Espérait-il de lui beaucoup de richesse et un grand honneur?
David n’avait pas à corrompre ses soldats. Ils le suivaient parce qu’ils l’aimaient. Saül ne leur avait fait rien de bon; ainsi, ils ne perdraient rien en l’abandonnant.
Saül se sentit chagriné, et il essaya d’attrister aussi le peuple en sa faveur. Il essaya d’inciter la sympathie de ses gens en leur disant que même son propre fils Jonathan s’était soulevé contre lui, et qu’il n’y avait personne qui pût lui en parler. Saül sentit que personne ne l’aimait, et n’avait pitié de lui.
Les Sacrificateurs de Dieu Tués
Parmi les coureurs de Saül se trouvait un homme debout à côté du roi. C’était un Edomite nommé Doëg. Doëg avait été à Nob, ville sacerdotale où habitaient les sacrificateurs, quand David y était venu demander aux sacrificateurs de l’aider. Achimélec lui avait donné du pain à manger, ainsi que l’épée de Goliath. Mais pourquoi cela ne devrait-il pas l’être ainsi? David n’était-il pas le gendre du roi, et n’avait-il pas remporté de grandes victoires pour Israël? Qui avait droit à l’épée de Goliath plus que David qui tua le géant? N’avait-il pas toujours été fidèle au roi? Il n’y avait pas de raison qu’il ne soit permis à Achimélec d’aider David. David n’avait rien dit aux sacrificateurs des difficultés créées entre lui et Saül.
Mais la colère insensée de Saül n’était pas justifiable, et il ordonna que tous les sacrificateurs fussent mis à mort. Saül était si éloigné de Dieu qu’il ne craignait pas de tuer les ministres du Seigneur. Plus que leur maître, les serviteurs de Saül avaient une plus grande crainte de Dieu dans leur cœur; et ils craignaient Dieu plus que leur roi. Ils refusèrent d’obéir à l’ordre du roi qui leur demanda de tuer les sacrificateurs. Mais Doëg, cet Edomite méchant, pensa pouvoir probablement gagner la faveur de Saül s’il exécutait cet ordre inhumain ; il tua donc tous les sacrificateurs excepté Abiathar qui prit la fuite. Non seulement les sacrificateurs furent détruits, mais leurs femmes, leurs enfants, et même leurs troupeaux furent tués par l’épée. Pense à comment Saül devint méchant depuis que l’Esprit du Seigneur l’abandonna!
Abiathar, le seul sacrificateur restant, alla demeurer avec David. Ils fuyaient tous deux Saül, et seraient ensemble en sécurité.
L’Attaque de Keïla par les Philistins
En ce moment, les Philistins renouvelèrent leurs attaques contre les villes de Juda. Leurs armées pilleuses entraient dans le territoire d’Israël pour voler leurs récoltes. Quand David apprit que les Philistins étaient venus à Keïla pour voler leurs grains battus, il s’attrista pour les habitants et décida de les aider. Mais d’abord, il demanda à Dieu s’il serait bon pour lui d’aller avec son armée dont le nombre avait atteint 600 hommes, et défendre Keïla. Le Seigneur répondit: “Va, tu battras les Philistins, et tu délivreras Keïla”.
David avait une armée, mais ses hommes n’étaient pas de braves soldats. Ils dirent: “Voici, nous ne sommes pas sans crainte ici même en Juda; que sera-ce si nous allons à Keïla contre les troupes des Philistins?”. S’ils étaient craintifs en temps de sécurité, comment seraient-ils en face du danger à Keïla?
David n’avait pas peur, mais il voulait être sûr qu’il faisait la volonté du Seigneur. Ainsi, il demanda une fois de plus, et le Seigneur répondit: “Descends à Keïla”. Cela était suffisant pour David. Il sut qu’il faisait ce que Dieu voulait, et même ses hommes peureux ne pouvaient plus le retenir. Ces soldats craintifs devinrent aussi braves, après qu’ils commencèrent à obéir à Dieu.
Il se peut que le Seigneur nous appelle à faire quelque chose que nous pensons ne pouvoir accomplir. Nous pouvons penser à cent raisons pour lesquelles nous ne sommes pas propres à accomplir l’ordre de Dieu. Mais si Dieu dit: “Va”, nous devons accepter et finalement essayer d’obéir, bien que nous tremblions comme nous commençons. Dieu verra notre obéissance, et nous fortifiera pour Son travail. La victoire sera certaine.
Les armées de David remportèrent la victoire sur les Philistins qui avaient à retourner chez eux sans fruit ni grain qu’ils avaient espéré obtenir.
Danger dans la Ville
David et ses hommes demeurèrent à Keïla qui était une ville entourée de murailles. Il sembla qu’ils seraient plus sains et saufs ici qu’ils ne le seraient dans la brousse. Mais quand Saül apprit là où David se trouvait, il pensa que l’occasion lui était venue pour l’attraper. Il pensa qu’il pourrait assiéger la ville et faire mourir les habitants de faim.
David demanda si le peuple de Keïla serait pour lui ou si, poussé par la faim, il le livrerait à Saül pour sauver leur vie. Abiathar, le sacrificateur, avait pris sur lui l’éphod qui sans doute contenait l’Urim et le Thummim. Maintenant, David lui demanda alors de demander au Seigneur par l’éphod si oui ou non ils étaient en sécurité parmi le peuple de Keïla. Dieu répondit que Saül attaquerait la ville, et que ses habitants les livreraient à Saül. David et son armée n’avaient plus rien à faire que de retourner dans la brousse et de s’y cacher. Même là, Saül les poursuivait.
Pendant ce moment, Jonathan rendit sa dernière visite à David. Comme ils étaient heureux de se revoir bien que cela aurait signifié leur mort si Saül les avait découverts ensemble! Leur amour était plus fort que la crainte de la mort.
Jonathan encouragea David “en Dieu”. C’était de David la ferme confiance en Dieu qui a dû pousser Jonathan à dire à David: “Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t’atteindra pas. Tu régneras sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi”. Il n’y avait pas de jalousie dans le cœur de Jonathan. Ils ne se rencontrèrent plus, mais sans doute Jonathan priait souvent pour David pendant les années qu’il fuyait devant Saül; et il avait l’espoir que Dieu garderait David à travers ce moment de difficulté, et ferait de lui à la fin, roi sur tout Israël.
Pas de Place de Sécurité
Quel que fût l’endroit où David se cachait, il y avait toujours quelqu’un qui le rapportait à Saül. Sa prochaine information vint des Ziphiens: “David n’est-il pas caché parmi nous dans les lieux forts, dans la forêt,… ? Descends donc, ô roi, puisque c’est là tout le désir de ton âme; et à nous de le livrer entre les mains du roi”. Mais Dieu était avec David, et Saül ne pouvait jamais le capturer. David avait confiance en Dieu, et il pouvait écrire à un tel moment: “Je me couche, et je m’endors; je me réveille, car l’Eternel est mon soutien.” (Psaume 3:6). David n’avait pas besoin d’être en éveil des nuits, dans l’inquiétude que Saül le trouverait.
Il y avait des moments où David se sentait découragé, mais quand il pensait au soin et à l’amour de Dieu, il demandait: “Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi? Espère en Dieu, car je Le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.” (Psaume 42:12).
Il vint un temps où Saül était d’un côté d’une montagne, et David de l’autre côté. A cette heure critique les Philistins attaquèrent la maison de Saül, et il dut donc se retirer pour se défendre. Il se peut que Dieu ait permis à ceci d’arriver pour que David se débarrasse de ceux qui le poursuivent et se repose un peu.
Parmi les Psaumes de David, nous lisons ce chant: “Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Eternel le délivre; l’Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis” (Psaume 41:2,3). C’était la confiance que David avait mise en le Dieu qu’il servait, et il était sain et sauf.
QUESTIONS
- Pourquoi David quitta-t-il la cour de Saül?
- Qui était son meilleur ami à la cour?
- Quand David quitta son ami, que se promirent-ils l’un à l’autre?
- Qu’arriva-t-il à Keïla?
- Comment David se rendit-il compte qu’il était dangereux de demeurer à Keïla?
- Comment Jonathan encouragea-t-il David?
- Pourquoi David n’était-il pas effrayé?
- Qu’est-ce qui empêcha Saül d’attaquer David quand ce n’est qu’une montagne qui les séparait?
- Que promit Jésus à Ses disciples qui continuaient à demeurer avec Lui dans ses “tentations”?