LEÇON A226
LA CONFIANCE DE DAVID EN DIEU
Psaume 34:2-23
VERSET DE MEMOIRE: “L’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et Il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement”
(Psaume 34:19).
I Psaume de Louange
- Le Psaume de David fut écrit à l’occasion de l’incident qu’il y eut entre lui et Abimélec, roi de Gath: 1 Samuel 21:10-15; Proverbes 29:25; Ecclésiaste 7:7.
- David commença ce Psaume par une louange sincère à Dieu: Psaume 34:2, 3; 71:8, 15; 145:2.
- David désira que tous magnifient le Seigneur avec lui: Psaume 34:4; 35:26-28; Luc 1:46.
II Chant de Délivrance
- David déclara qu’il pria Dieu et que Dieu lui répondit: Psaume 34:5-7; 18:7; 22:25; 10:17.
- La protection physique et la délivrance sont un héritage des enfants de Dieu: Psaume 34:8; 91:9-12; Matthieu 18:10; Hébreux 1:14.
- La providence de Dieu est déclarée être exercée en faveur des enfants de Dieu: Psaume 34:9-11; 23:5; Esaïe 25:4; Genèse 28:15; Psaume 37:28; 2 Timothée 4:18.
III Exhortation à Servir Dieu
- David désira que son peuple apprît la crainte du Seigneur à travers lui: Psaume 34:12; Proverbes 1:8; 4:1; Ecclésiaste 12:3.
- David instruisit ceux qui désiraient avoir le bonheur et la longévité à l’apprendre à travers lui: Psaume 34:12-15; 1 Pierre 3:10, 11; Job 28:28.
- Dieu délivre Son peuple de tout malheur et de toute détresse, mais les méchants sont détruits: Psaume 34:16-23; 2 Chroniques 16:9; Psaume 11:4-7.
- David parla prophétiquement de la mort de Christ: Psaume 34:21; Jean 19:36; Exode 12:46; Nombres 9:12.
COMMENTAIRE
Les Epreuves de David
David écrivit ce Psaume, que nous savons être le trente quatrième, en souvenir d’un moment où Dieu le délivra d’une situation périlleuse. David avait fui sa terre natale pour se rendre au pays des Philistins, à cause de la haine jalouse de Saül pour lui. David était devenu fatigué et découragé par la persécution sans fin de Saül; désespéré, il s’enfuit pour aller chercher la protection d’Abimélec (Askis), roi de Gath. Les Philistins étaient ennemis d’Israël, car Dieu avait donné l’ordre à Israël de faire la guerre aux Philistins jusqu’à ce qu’ils fussent exterminés. Donc pour David, serviteur de Dieu, se confier à eux et vouloir d’eux du secours, étaient vraiment une mesure extrême. Une telle action fait voir que David s’était trouvé dans un embarras désespéré, – qu’il avait cru qu’il y avait plus de grâce à obtenir des ennemis d’Israël que du roi Saül.
La foi de David en Dieu était grandement éprouvée en ces jours-là, et elle était encore plus éprouvée lorsqu’il choisit une telle méthode malheureuse pour échapper à ses difficultés en recherchant la grâce des mains des méchants. La Bible dit que: “Les entrailles des méchants sont cruelles” (Proverbes 12:10).
Parce que David cherchait refuge auprès du roi de Gath, il surprit des soldats en train de parler de lui et il fut très effrayé pour sa sécurité. Ces soldats avaient reconnu David comme l’un de leurs ennemis les plus haïs. David avait acquis beaucoup de renommée par la mise à mort de Goliath et d’autres Philistins; aussi, lorsqu’il fut reconnu par quelques-uns des hommes d’Abimélec, David n’espérait plus recevoir d’eux beaucoup de considération. La situation de David était si périlleuse qu’il feignit d’être fou. Le roi donna à ses hommes l’ordre de chasser David, permettant ainsi à ce dernier de sauver sa vie.
David eut de l’expérience, et rien d’autre, pendant ce temps; et plus tard, lorsqu’il méditait sur le grand salut de Dieu pendant ces années de trouble, il fut inspiré à en parler.
En temps de grandes difficultés, de troubles spirituelles, et de dangers physiques, il est nécessaire d’avoir une grande maturité spirituelle et la confiance en Dieu pour attendre calmement que Dieu nous délivre de nos difficultés. Du thème du Psaume trente-quatre, nous savons que la foi de David en Dieu devint plus stable et plus confiante qu’elle ne l’avait été auparavant.
Le Salut de Dieu Rappelé
A ce moment d’épreuves avec le roi de Gath, David jeta un regard sur le passé, et pensa à l’action à laquelle son désespoir l’avait conduit. Son cœur a dû reconnaître la vérité due au fait qu’il aurait péri si Dieu ne l’avait délivré d’une manière ou d’une autre. Le thème constant du Psaume trente-quatre relate la grande bonté de Dieu, Sa grandeur, Sa protection affectueuse dont Son peuple jouit, et la destruction qu’Il a promise aux méchants.
Qu’importe les méthodes que David a pu utiliser – sages ou peu sages, nées du désespoir ou non – David était bien convaincu de ce que tout aurait été vain à moins que Dieu n’eût intervenu en sa faveur.
David ne s’explique pas comment il sut que c’était par l’aide de Dieu qu’il put échapper aux Philistins; néanmoins il était complètement persuadé que Dieu l’avait sauvé. Une telle croyance en le salut providentiel de Dieu est une vraie foi, bien qu’il n’y a pas une explication claire pour un tel raisonnement.
Le vrai œil de la foi voit la main de Dieu travailler, tandis que le cœur et l’esprit charnels ne peuvent pas du tout voir l’évidence de Dieu. Nous voyons que ceci est vrai, non seulement de par l’expérience personnelle dans la manière de travailler de Dieu dans la vie de Son peuple, mais parce que c’est selon la Parole de Dieu: “la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas” (Hébreux 11:1).
Le Soin Providentiel de Dieu
David nous dit que: “l’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger”. Il n’est pas seulement à côté de nous, mais il campe autour de nous, nous entourant de Sa protection.
La même idée est à peu près présentée par Jésus quand Il parla de la protection de Dieu sur Jérusalem, et c’est cet amour et cette protection qu’ils refusèrent. “Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu” (Matthieu 23:37). Moïse se servit du même tableau relatif à la protection de Dieu sur Son peuple lorsqu’il chanta le Cantique de Moïse à Israël: “Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes, l’Eternel seul a conduit Son peuple” (Deutéronome 32:11, 12).
Aussi David exposa-t-il plus loin, dans son témoignage, l’évidence de sa protection et de la providence de Dieu par cette déclaration: “Car rien ne manque à ceux qui Le craignent”; il qualifia cette déclaration par le verset: “Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, mais ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien”. Un jeune lion est considéré comme le roi des bêtes. Les lions sont parmi les plus puissants de toutes les bêtes de proie. Ils sont rusés et rapides, et la plupart du temps ils sont capables de tuer leur proie par un simple coup rapide. Ils sont pour l’homme des animaux malins et dangereux à chasser, et inspirent du respect à tous ceux qui se trouvent dans leur voisinage. Mais en dépit de leurs grandes capacités et de la cruauté qu’ils avaient envers les animaux qu’ils chassent pour se nourrir, ils sont souvent amaigris par la faim et, pour se maintenir simplement en vie, ils avaient à chasser constamment.
David, sans doute, pensait aux hommes dont les caractères étaient semblables à plusieurs points de vue aux lions. Ils étaient aussi cruels, aussi rapides et aussi rusés dans leur chasse sans fin pour plus de pouvoir et pour plus de gain terrestre. David dit la vérité lorsqu’il déclara qu’en dépit de leur cruauté dans la chasse, il leur arrive néanmoins d’être dans la privation. Le lot des ennemis de Dieu est qu’ils sont continuellement en lutte et en combat avec un monde d’hommes aussi vicieux qu’eux-mêmes. Il n’y a pas de paix pour les méchants, et ils sont comme la mer agitée qui soulève la vase et le limon (Voyez Esaïe 57:20). Il n’en est pas ainsi des enfants de Dieu, car “ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien”. Les enfants de Dieu paissent sous la garde de Dieu; le Seigneur les garde dans Son amour qui tient tous les ennemis à distance, et nourrit Ses enfants dans la paix et dans l’abondance.
La Crainte du Seigneur
David sentit qu’il apprenait a avoir la crainte du Seigneur et que Dieu prend soin des Siens. La grande vérité de Dieu et sa grâce étaient comme un jet de lumière dans le cœur et dans la vie de David, ce qui fut la cause du caractère excellent qu’il avait. Par conséquent, en tant que conducteur des hommes et l’oint du Seigneur pour être roi d’Israël, il a senti en lui la responsabilité de dire aux autres le grand salut de Dieu.
David a pu réellement enseigner aux enfants, comme il le déclare dans ce Psaume, mais il rassembla probablement ses hommes près de lui et leur parla sur un ton similaire aux termes facilement compréhensibles de Jésus lorsqu’il instruisait Ses disciples sur les mystères éternels du Royaume de Dieu: “Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux” (Matthieu 18:3).
Le Salut Promis
David fit mention d’un événement qui ne pourrait être rien d’autre qu’une réalisation, en partie, du jour où Dieu pourvoirait Lui-même au sacrifice pour le péché de l’homme. Cette déclaration de David: “Il garde tous ses os, aucun d’eux n’est brisé”, parle réellement du vrai Agneau Pascal. Une condition requise lors de la préparation et du manger de l’Agneau Pascal, c’était qu’aucun de ses os ne devait être brisé. Cette provision particulière fut remarquablement mise à exécution à la lettre à la crucifixion et à la mort de Christ. C’était la coutume des romains de briser les jambes à ceux qui étaient crucifiés afin de hâter leur mort. Les deux brigands qui étaient crucifiés avec Jésus furent traités de cette manière; mais les Romains, voyant que Jésus était déjà mort, ne brisèrent aucun de Ses os.
Dieu inspira David à faire mention de la pâque comme étant une promesse prophétique de Jésus-Christ, qui souffrirait toutes sortes d’indignités, et finalement mourrait des mains de Ses ennemis. Même cependant, Dieu Le ressusciterait des morts et l’exalterait à une place de grande gloire. Comme David se souvint de quelques-unes de ses difficultés passées, il se rendit compte qu’il avait souffert pour un temps, mais que Dieu lui avait fait traverser ces difficultés sain et sauf. Alors que David ne prétendait pas comparer ses souffrances à celles que son Seigneur et Maître endurerait, il sentit toutefois la merveilleuse gratitude pour la grande délivrance de Dieu. Puis, le cœur plein de louange envers Dieu, David acheva son Psaume par les merveilleuses paroles: “L’Eternel délivre l’âme de Ses serviteurs, et tous ceux qui L’ont pour refuge échappent au châtiment”.
QUESTIONS
- Qu’est-ce qui incita David à écrire ce Psaume?
- Pourquoi David eut-il peur des Philistins?
- Comment Dieu délivra-t-Il David des Philistins?
- Qui étaient les enfants que David enseignait?
- Comment fit-on allusion à Christ dans ce Psaume?
- De quelle manière David s’associa-t-il aux souffrances de Jésus-Christ?