Leçon 16c

Né à Bethléem

Texte biblique: Luc 2 :1-7

Verset de mémoire : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3 :16

Marie berçait Jésus dans ses bras. C’était un petit Bébé si précieux et elle L’aimait tellement. Elle ne cessait de remercier Dieu pour avoir été choisie mère de Son Fils.
Tout en tenant son nouveau-né, elle repensait aux jours qui précédèrent Sa naissance. Tout d’abord, il y avait eu l’annonce leur demandant d’aller à Bethléem payer leurs impôts. Ensuite, il y avait eu le long voyage. Elle avait été
si fatiguée. Cependant elle souriait en repensant à l’inquiétude considérable que Joseph avait manifestée à son égard.
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« Marie voudrais-tu t’arrêter pour te reposer ? demanda Joseph. « Je sais combien tu dois être fatiguée. »
« Non Joseph. Ca ira. Je sais que tu veux passer la nuit à Bethléem. Est-ce encore loin ? »
« Non pas trop, ma chérie. Nous devrions y être avant la nuit, » répondit-il.
« Oh, je suis si heureuse, » soupira Marie.
Le voyage avait été long et dur. Plusieurs voyageurs les avaient dépassés aujourd’hui. Silencieusement, Marie, s’assit sur l’âne, pensant à l’Enfant qui allait bientôt naître.
« Ah ! Voilà la ville, » cria quelqu’un, en la montrant du doigt, tout excité. Au loin, se trouvait la petite ville de Bethléem.
« Joseph, » s’écria Marie, « regarde toute cette foule ! » La ville est bondée !
Pourrions-nous trouver une place où demeurer ? »
« Joseph serra sa main. « Dieu nous fournira un abri pour la nuit. Viens, je vais demander au garde qui est à la porte de la ville. »
Après s’être frayé un chemin au milieu de la foule, Joseph s’adressa au garde de la porte. « Monsieur, connaissez-vous un endroit où ma femme et moi pourrions passer la nuit ? »
Le garde répondit rudement : « Monsieur êtes-vous cinglé ou aveugle ? Il n’y a plus de place dans la ville. Vous feriez mieux de monter sur la colline là-bas et y camper. »
Joseph regarda Marie avec inquiétude. « Viens, rentrons dans la ville. Je vais moi-même demander une chambre. Chaque auberge qu’ils abordaient était pleine. En silence Joseph pria Dieu pour de l’aide.
« Monsieur, » dit-il en se pressant vers les portes d’un autre aubergiste, « avezvous une chambre pour ma femme ? »
« L’aubergiste secoua la tête tristement. « Non, je suis désolé. Mon auberge est complètement pleine, mais… »
Marie se souvint comme ils étaient reconnaissants quand l’aubergiste leur dit : Nous avons un abri avec une mangeoire, là où nous gardons quelques animaux. Ce n’est pas le grand confort mais c’est au chaud. Voudriez-vous
rester là-bas ? »
C’est là-bas que ce précieux Bébé était né. En regardant son petit visage, Marie murmura : « Jésus je suis si heureuse que Dieu T’ai envoyé pour vivre avec nous et être notre petit garçon. »