Lecture Quotidienne Actes 5: 17-42
DÉVOTION JOURNALIÈRE
Du 28 septembre 2019
ÉGLISE LA FOI APOSTOLIQUE
Lecture biblique : Actes 5: 17-42.
«Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »(Actes 5: 27-29).
De l’hostilité et du harcèlement jusqu’à la torture, l’emprisonnement et même à la mort, les chrétiens des nations environnantes sont soumis à de sévères restrictions religieuses, et payent un lourd tribut pour leur foi.
Dans certaines de ces nations, il est illégal de posséder une Bible, de partager sa foi en Christ avec quelqu’un d’autre, de changer de religion pour une autre qui n’est pas approuvée par le gouvernement, ou de parler de Jésus à ses propres enfants.
En fait, les chrétiens d’au moins soixante pays du monde font face à la persécution simplement en raison de leur foi en Jésus-Christ.
Pourtant , même dans ces régions, les chrétiens continuent de témoigner à ceux qui les entourent et se rencontrent pour adorer ensemble.
Cheng Jie est l’une de ces personnes. Vivant en Chine, où la religion est étroitement contrôlée, cette femme d’un pasteur, mère de deux petits garçons et ancienne directrice de jardin d’enfants s’était préparée à une possible arrestation de son mari. Mais, elle n’a jamais pensé qu’elle serait celle qui va passer du temps derrière les barreaux pour sa foi.
Au fait, c’est son rôle de directrice d’école qui l’a fait emprisonner pendant deux ans.
Les autorités chinoises ont affirmé que l’école et son administration étaient coupables d’avoir utilisé ce que les autorités ont appelé un «programme d’études religieuses».
L’école a été fermée et Cheng Jie et trois autres personnes ont été arrêtées. Condamnée à deux ans de travaux forcés, Cheng Jie a d’abord eu peur.
Elle a été placée dans une cellule avec quinze criminels, dont certains doivent être mis à mort pour meurtre.
Leur cellule de 4,5 m sur 4,5 m n’avait qu’une seule toilette. Des querelles éclataient souvent entre les femmes et certaines pleuraient continuellement.
Bien que censés travailler douze heures par jour, les prisonniers ne recevaient que très peu de nourriture, généralement du riz avec du chou bouilli ou des radis.
Cependant, Cheng Jie s’est vite rendue compte que Dieu lui avait donné une occasion unique d’exercer son ministère auprès des femmes incarcérées avec elle.
«Quand bien même j’étais en prison, je me sentais heureuse parce que j’avais la joie venant de Dieu dans mon cœur», a-t-elle déclaré.
Les gardes de la prison ont refusé de donner une Bible à Cheng Jie, mais une autre prisonnière en avait une et elle l’a remise à Cheng Jie en échange d’objets personnels.
En dépit des longues heures de travaux , Cheng lisait la Bible fidèlement chaque soir et trouvait sa force dans la Parole de Dieu.
Elle enseignait également à ses compagnes de cellule, des hymnes et des histoires Bibliques.
Sa foi et sa crédibilité l’ont amenée à se démarquer devant les autorités pénitentiaires et au bout de six mois, elle a même été nommée responsable de cellules.
En février 2016, la peine de Cheng Jie était terminée et elle a été libérée.
L’avenir de leur famille était incertain, mais elle et son mari ont continué à s’accrocher à leur foi en Dieu et à Lui faire confiance qu’Il sera avec eux, peu importe ce qui leur arriverait.
Le texte d’aujourd’hui décrit le deuxième cas, dans les Écritures, où des disciples de Christ sont emprisonnés pour leur foi (le premier est décrit dans Actes 4: 3).
Dans ce cas, Pierre et les autres apôtres ont été arrêtés et mis en prison par les chefs religieux, mais un ange du Seigneur «a ouvert les portes de la prison et les a fait sortir» (verset 19).
Bien qu’ils aient reçu l’ordre, après la première arrestation, de ne plus enseigner au nom de Jésus, les apôtres avaient immédiatement repris le témoignage.
Leur allégeance était à Christ; et ils savaient qu’Il serait respecté devant toutes les autorités terrestres.
Lorsqu’ils ont été arrêtés une troisième fois et interrogés sur les raisons pour lesquelles ils avaient défié l’injonction du conseil, Pierre a répondu avec les mots consignés dans notre verset du jour: «Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes» (Actes 5:29).
Comment réagirions-nous si nous étions menacés d’emprisonnement et même de mort pour avoir parlé de Jésus ?
Dans quelle mesure sommes-nous disposés à souffrir pour partager l’Évangile avec d’autres?
Ces questions doivent être considérées.
La réponse des apôtres dans le récit d’aujourd’hui et le courage de Cheng Jie et de milliers d’autres personnes qui ont souffert pour leur foi à travers les âges nous interpellent.
Ils ont prouvé que, par la grâce de Dieu, il est possible de rester fort face à la persécution.
La foi en Dieu ne fait pas disparaître tous nos problèmes; cela les met simplement dans la bonne perspective.
Lorsque nous vivons plus près de Dieu et que nous nous adossons sur Lui pour trouver une force et une direction, nous pouvons être certains qu’Il nous donnera le pouvoir de supporter tout ce qui nous arrivera.
Contexte
La partie d’aujourd’hui du chapitre 5 décrit l’opposition des chefs religieux de Jérusalem contre la prédication de Pierre et des apôtres.
Le texte peut être divisé en trois sections principales. Les versets 17 à 25 couvrent l’arrestation et la détention des apôtres, ainsi que leur délivrance par un ange.
De retour aussitôt à la prédication, ils ont été de nouveau appréhendés et amenés devant le conseil, où Pierre a déclaré sans crainte leur position selon laquelle l’obéissance à Dieu devait prévaloir sur celle aux hommes (versets 26 à 32).
Enfin, les conseils contraignants de Gamaliel ainsi que la punition et la libération des Apôtres sont décrits dans les versets 33 à 40.
La déclaration de Luc selon laquelle le grand prêtre et les autres membres du conseil étaient «remplis d’indignation» (verset 17) pourrait également être traduite par «remplie de jalousie».
Ces chefs religieux ont sans aucun doute senti que leur autorité en tant qu’instructeurs spirituels était menacée parce que de plus en plus de populations acceptaient ce que les disciples de Christ enseignaient.
La délivrance surnaturelle des apôtres de la prison, racontée au verset 19, était une preuve pour les croyants que le Seigneur était avec Son Église.
Cependant, cette délivrance n’a pas été accordée afin que les disciples puissent fuir pour sauver leur vie; cela est clairement expliqué par la charge angélique au verset 20, selon laquelle les apôtres ont été mandatés d’aller prendre position en prêchant une fois de plus au Temple.
Cela démontrait à l’Église primitive que même si Dieu était capable de délivrer, si la délivrance n’était pas son plan, il valait mieux souffrir pour Christ que de chercher à préserver le corps physique.
Il est à noter que lorsque les apôtres ont été arrêtés et présentés pour la deuxième fois devant le conseil (le Sanhédrin, qui était l’autorité suprême ou le sénat du peuple juif dans l’ancien Israël), le grand prêtre ne demandait pas comment ils s’étaient échappés de prison. . Il s’est peut-être rendu compte que leur délivrance était surnaturelle et ne voulait pas être forcé de la reconnaître.
L’affirmation de Pierre selon laquelle «nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (verset 29) n’était pas un défi à l’autorité séculière, mais une déclaration d’obligation spirituelle.
Le verset 33 déclare que les membres du Sanhédrin étaient «furieux de ces paroles » – ils étaient furieux contre ce qu’ils considéraient comme un défi, et décidés à condamner à mort les apôtres.
L’intervention vint de l’avis de Gamaliel, qui était peut-être l’homme le plus distingué de tout le conseil à l’époque de Christ. Rabbin et docteur en droit, il dirigeait l’illustre école de Hillel qui enseignait à Israël les questions de pratiques rituelles, d’éthique et de théologie. L’école a joué un rôle crucial dans la formation de la loi orale et du judaïsme tel qu’il est aujourd’hui.
Gamaliel a rappelé au Sanhédrin les insurgés dans le passé dont les rébellions s’étaient éteintes, et a souligné que si les enseignements des disciples de Jésus n’étaient pas de Dieu, leur mouvement ne servirait à rien. Si le mouvement était de Dieu, il serait imprudent que le Sanhédrin y résiste.
Bien que l’intervention de Gamaliel ait préservé les apôtres de la mort, cela aurait peut-être été fait pour calmer un conflit potentiel sur leur destin, ce qui aurait pu susciter le mécontentement de Rome plutôt que par admiration pour eux.
Bien que les apôtres aient été battus, la punition la plus sévère à ce jour dans l’église naissante, ils n’étaient pas intimidés par les menaces et les demandes du conseil.
Dans les versets 41 à 42, il apparaît clairement que leur but était «d’enseigner et de prêcher». Le mot grec pour «prêcher» est évangelizo , d’où le mot anglais «évangéliser» a été dérivé.
Regarder de plus près
1. Qu’est-ce que l’ange du Seigneur a dit aux apôtres qu’ils devaient faire lorsqu’ils seraient libérés de la prison (voir le verset 20)?
2. À quels préceptes doctrinaux de la foi Pierre a-t-il fait référence dans les versets 30 à 31?
3. Quelles leçons pouvons-nous tirer du comportement de Pierre et des autres disciples dans cette partie du texte?
Conclusion
Pendant que l’opposition à l’évangile de Jésus-Christ viendra, Dieu enhardira et fortifiera ceux qui prennent courageusement position pour Lui.