DÉVOTIPON DU 16 SPTEMBRE 2022 Lecture biblique : Ezéchiel 23:22- 49
Lecture biblique : Ezéchiel 23:22- 49
« Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : tu boiras la coupe de ta sœur, tu la boiras large et profonde ; elle te rendra un objet de risée et de moquerie ; elle contient beaucoup. Tu seras remplis d’ivresse et de douleur ; c’est la coupe de désolation et de destruction, la coupe de ta sœur Samarie. » (Ezéchiel 23:32, 33)
Dans les versets choisis aujourd’hui, la “coupe” fait référence aux jugements que Dieu allait infliger à Juda en raison de son refus persistant de tenir compte des avertissements que Dieu avait adressés à son peuple. En outre, elle avait vu le châtiment infligé au Royaume d’Israël du Nord, et pourtant elle avait continué à pécher. Elle avait choisi de boire à la coupe du péché et devait donc boire à la coupe du jugement de Dieu.
Lorsque Rose Cummings n’était qu’une petite fille, sa mère l’a incitée à boire de la coupe du péché. Elle a déclaré plus tard : Je suis née en Angleterre, et depuis toute petite, ma mère m’emmenait au bar. Dès que j’ai été en mesure d’atteindre le bar, nous nous y tenions ensemble et nous buvions. Elle était infidèle et avait l’habitude de dire : « Tout l’enfer que nous recevons, nous le recevons ici sur terre, et quand nous mourrons, nous mourrons comme des chiens ». À cause de cela, je ne croyais pas à l’enfer et j’ai décidé de m’amuser, de profiter de tout ce que l’argent et l’alcool pouvaient apporter. Mais j’ai seulement découvert la misère et les regrets.
Un jour, alors que j’étais ivre dans la rue, une voiture de patrouille m’a ramassée. On m’a dit que je finirais en prison si je ne quittais pas définitivement la rue, alors je suis allée dans une maison de redressement pendant six mois. Cela ne m’a rien apporté de bon. Dès que j’en suis sortie et que j’ai eu un peu d’argent, je suis retombée dans le péché.
J’ai fini par parcourir les huit mille et quelques kilomètres séparant l’Angleterre de Portland, en Oregon. Je pensais pouvoir tourner la page, mais ma situation a empiré. J’ai épousé un homme qui possédait un bar, alors que j’avais déjà eu quatre maris en Angleterre. Pendant les six années qui ont suivi, je n’ai pratiquement jamais été sobre. Finalement, mon corps s’est affaibli au point de ne plus pouvoir effectuer une seule journée de travail.
Un jour, alors que j’avais quarante ans, on m’a remis un traité de La Foi Apostolique. J’y ai lu l’histoire d’une femme ivre qui avait été sauvée. Je me suis dit : « Si Dieu lui a donnée une chance, Il m’en accordera sûrement une ».
Etant malade et misérable, je suis allée à une réunion de La Foi Apostolique. Mes poumons étaient malades du fait de ma vie de péché, et je pouvais à peine parler. Les personnes présentes ont prié pour moi et Dieu m’a merveilleusement guérie.
J’ai dit : « O Dieu, si Tu peux guérir mon corps, Tu peux sauver mon âme ». Je suis allée à l’autel de prière, mais les montagnes de péchés semblaient trop hautes. Dieu m’a montré comment j’avais fait du tort aux autres. Je pensais qu’Il ne pourrait jamais me pardonner les choses que j’avais faites, mais lorsque j’ai fini de faire une prière honnête, Il a apporté la paix à mon âme. Il m’a sauvée et m’a instantanément délivrée de l’alcool.
J’ai écrit à ma mère de quatre-vingts ans, en Angleterre, pour lui raconter ce que Dieu avait fait pour moi et je lui ai envoyé un document sur La Foi Apostolique. Après l’avoir lu, elle s’est repentie de ses péchés et Dieu l’a sauvée elle aussi. Depuis trente-trois ans, je suis témoin qu’il y a de la puissance dans le sang de Jésus.
Dieu a restauré ma santé et ma force. Avant, je me couchais dans la crainte et la terreur, mais maintenant je me couche dans la paix et le repos. Le matin, je me réveille et je loue Dieu.
Après avoir bu profondément la coupe du péché, Rose a fait un bon choix et s’est repentie. En recherchant et en expérimentant la miséricorde de Dieu, elle a évité la coupe de Son jugement.
Chacun de nous doit choisir de suivre Dieu ou de ne pas Le suivre . Quelle bénédiction de décider de le faire !
CONTEXTE
Cette partie du chapitre 23 conclut le message que Dieu a envoyé à Ézéchiel et qui a débuté au chapitre 20. Il présente aussi les raisons du jugement de Dieu sur Israël.
La personnification des capitales de Samarie (représentant tout le Royaume d’Israël au Nord) et de Jérusalem (représentant tout le Royaume de Juda au Sud) en sœurs adultères se poursuit. Ohola est le nom donné à Samarie, et Oholiba à Jérusalem. Les versets 22 à 35 révèlent que, parce qu’Oholiba avait suivi l’exemple de sa sœur Ohola dans ses idolâtries adultères, elle recevrait également le châtiment de la prostituée.
Une autre description des transgressions des nations est donnée aux versets 36 à 44, et le jugement est prononcé sur les deux nations aux versets 45 à 49.
D’après les versets 22et 23, les « amants » d’Oholiba: les nations païennes avec lesquelles Juda avait conclu des alliances, étaient les puissants Assyriens, Chaldéens et Babyloniens. Avec eux se trouvaient les forces mercenaires des tribus de Pekod, de Choa et de Koa.
Juda pensait contrôler ces relations, mais lorsque ses amants ont pris le dessus, elle a détesté sa position de soumission.
L’expression: « Je leur remets le jugement » au verset 24, signifie que Dieu allait déléguer Son jugement à ces anciens alliés qui jugeraient selon leurs normes de justice.
Ainsi, le jugement prophétisé contre Juda reflétait à la fois la loi mosaïque (concernant l’adultère et le meurtre), et les lois civiles de cette région (concernant l’adultère et la trahison des traités politiques).
En plus d’avoir rompu son alliance avec Dieu, Juda avait également rompu son alliance avec Nebuchadnetsar. Cela a attisé la colère de Nebuchadnetsar, qui a voulu se venger.
L’ablation du nez et des oreilles, mentionnée au verset 25, était une punition courante pour les épouses infidèles et les faux alliés politiques, car les deux avaient rompu un accord de fidélité.
Les « vêtements » et les « ornements » du verset 26, font référence aux richesses et à la gloire que Dieu Lui-même avait données à Juda.
Dépouiller une épouse infidèle de ces cadeaux de mariage était une punition courante. Le verset 27 indique que la sévérité du jugement de Nebuchadnetsar, autorisé par Dieu, guérira définitivement Juda de l’idolâtrie.
La « coupe » mentionnée aux versets 31 à 34 symbolise la destinée et représente souvent le jugement. Comme le comportement de Jérusalem est semblable à celui de Samarie, son châtiment sera le même.
La grande taille de sa coupe allégorique provoquerait le ridicule et le mépris, et la consommation de son contenu ferait tressaillir le destinataire et le ferait trébucher avec stupeur, comme s’il était ivre. Oholiba allait boire pleinement la coupe du jugement, jusqu’à la dernière goutte.
Jusqu’à présent, le message de Dieu avait été transmis principalement de manière symbolique, en utilisant la figure de l’immoralité sexuelle pour illustrer l’infidélité de la nation à son égard.
À partir du verset 36, Dieu demande à Ézéchiel de parler directement et littéralement des péchés d’Israël et de Juda.
Bien qu’Israël ait été jugé plus d’un siècle auparavant, les péchés spécifiques des deux sœurs sont soulignés dans les versets 36 à 44. Les deux nations avaient été infidèles à leur alliance avec Dieu (en commettant un adultère spirituel) et à leurs propres communautés (en pratiquant la violence sous le couvert de la Loi).
Le verset 39 indique que les Israélites avaient même sacrifié leurs propres enfants aux idoles. D’après Exode 34:20, les premiers-nés d’Israël appartenaient à l’Éternel, mais ceux-ci avaient été consumés par le feu dans le cadre du culte que le peuple rendait aux dieux païens.
Le peuple se moquait de la notion d’adoration en passant directement de ces pratiques païennes au temple saint du Seigneur, même les jours de sabbat et de fêtes prescrites par la Loi.
L’expression :« les cris d’une multitude » au verset 42, semble indiquer que le cadre était une fête idolâtre où une multitude vile et tapageuse se rassemblait et accomplissait des rites religieux.
Les versets 45 à 49 concluent le message d’Ézéchiel. Bien que les Assyriens et les Chaldéens aient été mauvais et impies, ils sont désignés au verset 45 comme des « hommes justes » parce que Dieu s’est servi d’eux pour réaliser Son juste jugement.
La punition des sœurs, correspondait à ce qui était requis par la loi mosaïque pour les adultères et les meurtriers : la mort par lapidation, par l’épée et par le feu. Israël et Juda ont payé le prix fort pour leur apostasie, mais leur conquête et leur exil ont été plus qu’une punition.
Le verset 49 révèle que le but ultime était de révéler Dieu à travers Ses jugements justes et de leur faire savoir qu’Il était le vrai Dieu.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quel armement les ennemis de Juda utiliseraient-ils (verset 24) ?
2. Qu’est-ce que Juda aurait pu faire différemment si elle avait appris de sa sœur, le Royaume du Nord ?
3. Quels indicateurs dans nos vies révéleront si nous seront finalement jugés ou récompensés par Dieu ?
CONCLUSION
La façon dont nous vivons chaque jour déterminera le contenu de la coupe que nous finirons par boire : le jugement ou la récompense de Dieu. Aujourd’hui, nous voulons que notre vie soit en totale conformité avec les instructions de Dieu.