DÉVOTIOND DU 27 NOVEMBRE 2021 Lecture biblique : Juges 8: 1-35

DÉVOTIOND DU 27 NOVEMBRE 2021 Lecture biblique : Juges 8: 1-35

novembre 27, 2021

Lecture biblique : Juges 8: 1-35

« Les hommes d’Ephraïm dirent à Gédéon: Que signifie cette manière d’agir envers nous? pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian? Et ils eurent avec lui une violente querelle. » (Juges 8:1)

Lorsque notre fille était très jeune, elle était extrêmement sensible aux hausses de voix.

Si nous lui donnions des instructions verbales en augmentant le volume au-delà du ton normal d’une conversation, elle disait doucement : “S’il vous plaît, ne me criez pas dessus !”.

Bien qu’il eût été exagéré de qualifier notre ton de cri, sa réaction nous a rappelé qu’il fallait faire attention à ne pas parler “fort”.

Comme il est facile de prononcer par inadvertance des mots de colère, blessants ou négatifs !

Pourtant, une fois prononcés, ces mots sont comme des plumes dans le vent.

La plupart d’entre nous ont entendu le vieil adage qui date de l’époque où les oreillers en plumes étaient courants : fendez un oreiller en plumes à l’extérieur, secouez-le dans le vent, puis essayez de ramasser toutes les plumes. C’est impossible !

Il est tout aussi impossible de reprendre nos paroles.

La tribu d’Ephraïm a réprimandé Gédéon pour ne pas les avoir appelés à aller combattre Madian.

Plutôt que de répondre durement, Gédéon les a apaisés en leur montrant la part de victoire que Dieu leur avait donnée. Les paroles de Gédéon étaient bien plus édifiantes que celles des hommes d’Ephraïm.

Quel genre de paroles prononçons-nous ? Sont-elles encourageantes et édifiantes ?

Ce pourrait être un exercice très utile que de passer en revue nos conversations et commentaires de la semaine passée. Peut-être pouvons-nous regarder en arrière et nous rappeler comment quelqu’un nous a dit quelque chose qui a renouvelé notre force et notre courage.

Avons-nous fait preuve de la même courtoisie envers quelqu’un d’autre ? Peut-être qu’une personne nous a parlé fortement, et que notre esprit a été attristé. Avons-nous utilisé cette excuse pour parler de manière imprudente et blesser une autre personne ?

Chacun de nous a besoin de La force et de La grâce de Dieu pour parler comme il se doit.

Chaque jour, nous voulons demander Son aide pour nos paroles afin que ce que nous disons soit bénéfique aux autres et Lui apporte la gloire.

La Bible indique qu’une personne qui contrôle ses paroles peut contrôler tout son corps.

La plupart d’entre nous savent par expérience que cela peut être un grand défi, mais Dieu est plus que capable de nous aider si nous Le laissons faire !

 

 

 

CONTEXTE

 

Le peuple de la tribu d’Ephraïm était désireux de partager une victoire à laquelle il n’avait que très peu contribué.

Ils ont fait des reproches à Gédéon, lui demandant pourquoi il ne les avait pas appelés plus tôt à combattre Madian.

Ephraïm était une grande tribu et donc importante. Ils étaient offensés et peut-être jaloux de la victoire qui avait été remportée.

Ils étaient peut-être contrariés de ne pas avoir reçu une partie du butin parce qu’ils n’avaient pas participé à la bataille.

Lorsque Gédéon et ses hommes furent fatigués et affamés, ils demandèrent du pain aux hommes de Succoth et de Penuel, mais ils furent refusés.

Ces deux groupes de personnes étaient des Israélites de la tribu de Gad. Ils refusèrent, peut-être par crainte que Gédéon ne gagne pas la bataille.

Leur attitude est une illustration du manque d’unité qui régnait parmi les Israélites. Sans direction centrale, les différents groupes se gouvernaient eux-mêmes. Non seulement ils ont refusé d’aider, mais ils ont refusé grossièrement.

Gédéon avertit ces égoïstes qu’ils seraient punis pour leur réponse. Il punit sévèrement les soixante-dix-sept chefs de Succoth avec des branches d’épines, et tua certains des hommes de Penuel.

Les deux rois de Madian, Zébach et Tsalmunna, avaient tué les frères de Gédéon.

Selon la loi, il incombait aux membres de la famille de venger le meurtre de leurs proches (Nombres 35). Ces rois espéraient que flatter Gédéon améliorerait leur situation, mais ce ne fut pas le cas.

Gédéon chargea son fils d’accomplir l’exécution, car être tué par un garçon aurait été extrêmement humiliant pour Zébach et Tsalmunna.

Le garçon n’était pas assez mûr, et les rois défièrent Gédéon (peut-être un peu sarcastiquement) d’accomplir l’acte lui-même.

Lorsque Gédéon et ses hommes sont revenus à Canaan, les enfants d’Israël ont voulu faire de lui leur roi.

C’était la première fois qu’Israël demandait un roi. Gédéon a refusé et dit à Israël : « c’est l’Éternel qui dominera sur vous. »

Cependant, Gédéon a demandé un présent, et il a reçu entre quarante et soixante-dix livres d’or.

L’éphod était soit une partie du vêtement du prêtre (Exode 28:6), soit une image, il est donc impossible de savoir exactement ce que signifie l’utilisation de ce mot dans ce texte.

Bien que les intentions de Gédéon ne soient pas claires, l’éphod est devenu un objet de culte idolâtre et un piège pour Gédéon et Israël.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRES

 

Quel était le péché des hommes de Succoth et de Penuel ?

Où Gédéon s’est-il trompé dans la fabrication de l’éphod ?

Quelles sont certaines des instructions spécifiques que Dieu vous a données de suivre ?

 

 

 

CONCLUSION

 

Quel type de paroles allons-nous prononcer aujourd’hui ? Que Dieu nous aide à dire des paroles qui encourageront les autres et Le glorifieront !