DÉVOTION JOURNALIÈRE LE PAIN DE VIE Psaume 37:25
ÉGLISE LA FOI APOSTOLIQUE
LE PAIN DE VIE
《J’ai été jeune, j’ai vieilli; Et je n’ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain.》Psaume 37:25
Ayant grandi pendant la Grande Dépression, j’avais vu des moments difficiles.
Entre 1929 et 1933, plus de treize millions d’Américains ont perdu leur emploi, portant le taux de chômage national de 3,2 à 24,9%.
Également au cours de ces années, dix mille banques ont fait faillite, perdant ainsi deux milliards de dollars de dépôts (un montant dévastateur dans les années 30).
La pauvreté qu’avaient vécue des milliers de familles était l’une des périodes les plus difficiles de l’histoire de notre pays.
Pourtant, aucun membre de ma famille n’avait souffert de la faim.
Papa croyait qu’il avait l’obligation de fournir de l’argent et de la nourriture à notre famille, et Dieu l’avait aidé à le faire, quand bien même le travail était difficile à trouver.
Contrairement à beaucoup d’autres, j’ai de bons souvenirs de nos repas de cette période de crise nationale.
Maman avait une grande pièce de rhubarbe dans notre jardin que toute notre famille entretenait régulièrement.
Nous mangions des tartes à la rhubarbe, du ragoût occasionnellement, et des salades plusieurs fois.
Maman avait une spécialité que tout le monde appréciait: le pain fait maison.
Elle pouvait cuire du pain dans son ancien poêle à bois et attirer tout le voisinage.
Les enfants se rassemblaient par dizaines, chacun attendant patiemment ces magnifiques petits pains bruns.
Et en plus de ces délicieux petits pains, elle faisait aussi cuire d’autres variétés de petits pains à la cannelle.
Par la grâce de Dieu, je ne pense pas que quiconque dans notre ville ait mangé mieux que notre famille à l’époque!
Notre famille avait certainement prouvé le verset de médiation d’aujourd’hui.
Pendant le moment de grand besoin, le Seigneur avait pourvu à nos besoins en abondance.
Mais Il n’avait pas seulement pourvu à notre nourriture physique.
L’Écriture dit: « L’ homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel.»
(Deutéronome 8: 3).
Oui, nous avions eu d’excellents dîners en famille, mais nous avions aussi eu de cultes réguliers en famille.
Papa nous lisait la Bible et nous allions tous prié.
Le Seigneur était tout aussi fidèle pour satisfaire nos besoins spirituels que nos besoins physiques.
Il n’y a pas une telle pénurie de nécessités physiques aujourd’hui, mais il y a un manque d’entendre la Parole du Seigneur.
Souvenons-nous que même si le monde qui nous entoure semble s’assombrir chaque jour, le Seigneur ne nous abandonnera jamais.
Il pourvoira abondamment aux besoins de ceux qui Le servent.