DÉVOTION JOURNALIÈRE Romains 14: 1-23
Lecture Biblique : Romains 14: 1-23.
«Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. »
(Romains 14:10).
Quand j’étais jeune, j’étais membre du club local des 4-H (Honneur, Honnêteté, Habileté, Humanité.)
Nous élevions et présentions de bétail; d’où nous recevions des formations dans de nombreux domaines par rapport à la nature, la forêt et l’environnement sur notamment le contact, le soin, la nutrition des animaux.
Dans un autre aspect du programme, nous étions aussi instruits sur comment juger le comportement des animaux, comment identifier les caractéristiques des meilleures qualités et l’idéale configuration de certaines races.
Nous avions même entrepris sur le plan régional, le jugement sur leur comportement lors des foire de comté et d’exposition de bétail où nos jugements étaient aussi jugés par d’autres.
L’évaluation de nos efforts nous permettait de savoir à quel point nous arrivions à discerner les meilleures caractéristiques, ce qui nous aidait à mieux élever et mieux présenter nos propres animaux.
Le jugement ne se focalisait jamais sur l’aspect négatif. Nous ne cherchions pas à signaler les carences, et aucun animal ne s’était jamais vu attribuer un label pour «Mauvaise Présentation».
Nous recherchions les meilleures qualités plutôt que les mauvaises.
En se concentrant sur les mérites, il ne nous était pas difficile de voir quelles caractéristiques nous devrions mettre en avant chez nos propres animaux.
Dans le verset de réflexion d’aujourd’hui, Paul a souligné qu’un jour, nous nous tiendrions tous devant le trône du jugement de Christ; nous devrions donc vivre notre vie avec ce jour du jugement en tête.
Ici sur terre, nous ne devons pas être juges les uns des autres. Nous ne devrions pas nous concentrer sur les défauts ou les faiblesses des autres; mais nous devons nous assurer que nos propres vies et interactions quotidiennes auront l’approbation du Seigneur.
Il sera beaucoup plus bénéfique spirituellement parlant, pour nous, d’observer et de nous efforcer d’imiter les qualités pieuses chez ceux qui nous entourent que de censurer ou de mépriser ceux qui, à notre avis, agissent mal.
Puisqu’un jour «chacun de nous doit rendre compte de lui-même à Dieu» (verset 12), c’est un exercice utile pour nous de nous juger nous-mêmes, d’examiner( d’évaluer) de manière réfléchie, ce que nous faisons dans notre relation avec Dieu.
Paul a clairement expliqué que l’esprit de critique ou de se glorifier soi-même, n’ont pas leur place dans la vie d’un chrétien; donc s’examiner soi-même peut être utile.
Est-ce que nous respectons ceux avec qui nous sommes en contact?
Encourageons-nous les autres, en particulier ceux qui sont «faibles» dans la foi, en les traitant avec amour et tolérance?
Avons-nous un esprit humble et imitable?
Faisons-nous attention à ne rien faire qui puisse constituer une «pierre d’achoppement» pour nos frères et soeurs dans le Seigneur?
Notre attitude envers les autres est le reflet de notre caractère intérieur.
Il nous appartient de nous assurer que nous sommes conformes aux attentes des qualités que Dieu veut voir en nous.
Prenons la résolution avec l’aide de Dieu de faire de ceci notre concentration et notre objectif.
Contexte
Dans ce chapitre, Paul a abordé la relation que les croyants faibles et forts devaient avoir les uns avec les autres.
Les mots «faible» et «fort» représentent deux tendances d’esprit: l’une hypersensible, éventuellement au détriment de l’autre, et l’autre plus libérale, au point d’être insensible à l’impact potentiel sur les autres .
Dans la première partie de ce chapitre, Paul a exhorté les forts à faire preuve de prudence et de protection dans leurs relations avec les faibles, et à ce que les faibles ne jugent pas ceux qui font des choses que Dieu n’a pas expressément interdites (versets 1-4).
L’instruction de l’apôtre au verset 1 selon laquelle les personnes fortes dans la foi doivent recevoir ceux qui sont faibles et «ne discutez pas sur les opinions», signifie que les personnes fortes dans la foi ne doivent pas juger le point de vue du croyant le plus faible, ni lutter contre lui sur un détail insignifiant.
Afin de préciser son point de vue, aux versets 2 et 3, Paul a présenté un exemple d’opinions contrastées concernant la légalité de manger de certaines viandes.
Apparemment, certains croyants romains (peut-être ceux qui avaient été délivrés de l’idolâtrie) estimaient qu’il n’était pas bon de manger de la viande au cas où elle aurait été offerte à des dieux païens, d’où ils ne consommaient que des légumes.
Paul a tranché que, puisque les idoles étaient des objets inanimés et que la viande avait une valeur nutritive, les croyants n’avaient aucune raison spirituelle de s’abstenir de la manger.
Cependant, ceux qui soutenaient l’une ou l’autre position ne devaient pas dénigrer ceux qui avaient une perspective opposée.
Paul a affirmé que chaque individu est responsable de lui-même devant Dieu, de sorte que les croyants doivent être fidèles à leur conscience.
Aux versets 5 et 6, l’apôtre a offert un deuxième exemple basé sur des opinions divergentes relatives aux fêtes juives.
Bien que les chrétiens romains, issus de milieux culturels très divers, aient des points de vue divergents sur la manière et le moment de l’observation de ces jours, Paul leur demande de décider en fonction d’honorer Dieu.
Ils ne devaient pas juger ceux qui partageaient un point de vue différent, car tous deux faisaient ce qu’ils estimaient être la volonté du Seigneur et que c’est Lui Le Juge (versets 10-12).
Les limites de la liberté et l’importance de ne pas amener un frère faible à violer sa propre conscience sont les points essentiels de la dernière partie du chapitre, où Paul a mis en garde de ne pas mettre une pierre d’achoppement sur la voie d’un autre frère.
Des comportements apparemment inoffensifs peuvent confondre des personnes dont la conscience ne permettait pas de tels actes.
Par conséquent, Paul a déclaré que les personnes spirituellement matures devraient être disposées à renoncer à leurs libertés personnelles afin de maintenir la paix et d’édifier leurs frères plus faibles (versets 13-23).
Le conseil de Paul: «Que votre privilège ne soit pas un sujet de calomnie» (verset 16) signifie que les chrétiens ne doivent pas laisser les bonnes intentions devenir des objets de malentendus.
Son avertissement, « Pour un aliment, ne détruis pas l’oeuvre de Dieu » (verset 20) traduit une pensée similaire: les convictions étaient bonnes mais elles ne devaient pas être chéries et défendues avec une telle vigueur que l’unité serait touchée ou qu’un chrétien plus faible serait conduit à imiter un comportement que sa propre conscience a condamné.
Le mot «condamné » au verset 23 ne signifie pas la perdition éternelle, mais indique plutôt que celui qui a violé sa propre conscience éprouverait un sentiment de culpabilité personnelle.
Il convient de noter que la liberté dont Paul parle dans ce chapitre ne constitue pas un indifférent fortuit pour les distinctions entre le bien et le mal.
Il faisait uniquement référence à des questions sans importance telles que les cérémonies et les divergences d’opinion.
Regarder de plus près
0. Au verset 19, qu’est-ce que Paul dit que nous devons «rechercher»?
0. D’après le verset 13, quels pourraient être des exemples de «une pierre d’achoppement» pour les autres?
0. Quelles actions pouvons-nous mener pour encourager les croyants vulnérables sur le plan spirituel?
Conclusion
Nous devons faire attention à ne pas adopter l’attitude de juge dans nos relations avec les autres; c’est le rôle de Dieu!
Notre objectif devrait être de veiller à ce que notre propre comportement consiste toujours à encourager et à soutenir les autres.