DÉVOTION JOURNALIÈRE Romains 11: 1-36
Lecture biblique : Romains 11: 1-36
«Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin. »
(Romains 11: 1)
Lara Rosen, une femme juive de l’une de nos congrégations de la Foi apostolique, raconte comment l’amour de Dieu l’avait sollicitée et avait répondu aux questions qui la troublaient. Elle témoigne: «Je suis juive. Élevée par deux parents juifs, on m’avait appris à croire à la religion juive.
Cependant, l’observation du sabbat et d’autres traditions n’avait aucune valeur pour moi. Bien que je sois parfois religieuse en allant au temple, je ne ressentais aucun réconfort, amour, joie ou bonheur. Finalement, j’avais même cessé d’observer ces pratiques.
«Je cherchais tout le temps la paix et le bonheur. Cependant, même quand j’allais à des fêtes et que je passais de bons moments en compagnie des amis, le plaisir et la joie que je ressentais, disparaissaient dès mon retour à la maison.
Je réalisais que je n’avais pas progressé du tout dans mes recherches. J’avais un sentiment du vide à l’intérieur et je savais que je voulais quelque chose de plus.
«Pendant un hiver, j’avais commencé à me regarder de plus près et j’avais été très déçue de ce que j’avais vu.
Bien que je ne me sois jamais considérée comme une mauvaise personne, la plupart des choses que j’avais choisies de faire m’avaient d’un autre côté rongé intérieurement.
Qui plus est, j’avais compris que ces choses-là auraient pu avoir un effet négatif durable sur ma vie.
La douleur que je ressentais devenait si intense que la seule chose que je pouvais faire, était de pleurer.
«Finalement, je m’étais souvenue d’une amie qui était chrétienne et je savais qu’elle trouvait du réconfort dans la Bible et dans la prière.
Puisque cela a fonctionné pour elle, j’avais pensé l’essayer. J’avais eu une Bible, je l’avais prise, puis lu le chapitre 15 du Livre de Luc.
Le lendemain, j’avais décidé que j’avais vraiment besoin de parler de ce problème avec mon amie. C’était un vendredi soir et il y avait un service à son église.
Nous avons décidé que j’irais à l’église avec elle et ensuite nous sortirions pour parler.
Je n’étais pas vraiment ravie d’aller à l’église, mais j’avais dit oui à contrecoeur, en espérant que je me sentirais mieux après avoir parlé avec elle.
« Les voies du Seigneur sont insondables! Le prédicateur ce soir-là a lu Luc 15, le chapitre que j’avais lu la nuit précédente. N’ayant aucune connaissance réelle du Nouveau Testament, cela a eu un impact sur moi.
Après le service, lorsque mon amie et moi étions sorties, encore une fois, tout ce que je pouvais faire, c’était de pleurer.
La douleur s’était tellement intensifiée en moi qu’il n’y avait pas de solution dans mon esprit.
J’avais commis des erreurs et maintenant je devais en subir les conséquences.
Mon amie, cependant, avait une autre réponse aux conséquences de mes erreurs: elle avait commencé à me parler du salut, expliquant que le seul moyen de parvenir à la paix était par Jésus-Christ.
Elle disait que je devrait me réconcilier avec Lui et j’avais décidé d’essayer cela.
«Ne sachant pas comment prier, ma prière était simple, mais Jésus est entré dans ma vie et y a apporté un réel changement.
Toute la douleur avait disparu et je me sentais si nouvelle, si vivante !
Je n’avais jamais cru en Jésus-Christ.
En fait, j’étais catégoriquement contre Lui, mais cette nuit-là, Il avait fait de moi une croyante. Il avait sauvé mon âme et m’avait donné tout ce que je désirais ardemment: la vraie paix, le vrai bonheur, le vrai amour et la vraie sécurité.
«Jésus est tout aussi réel pour moi aujourd’hui. Je suis simplement étonnée de la façon dont Il s’est occupé des grands et des petits problèmes de ma vie.
Il est tellement bon pour moi. Il me réconforte, m’encourage et est mon ami.
Je ne veux que rien nous sépare, parce que rien de ce que le monde a à offrir ne pourrait combler le vide de ma vie que Jésus a comblé en un instant. »
Le texte d’aujourd’hui s’ouvre sur la question rhétorique de Paul, “Dieu a-t-Il rejeté son peuple?” La réponse de l’apôtre fut un « Non » retentissant.
Bien qu’Israël ait rejeté Dieu, Paul expliqua clairement qu’il y aurait toujours un reste d’Israël dans l’Église .
Dieu aime toujours le peuple juif.
Lara Rosen est la preuve vivante de l’affirmation de Paul. Elle a trouvé son Messie, et en Lui, la paix et la guérison qu’attendait son cœur.
Un jour, comme le poursuivait Paul, Israël dans son ensemble recevra son Messie et redeviendra le peuple de Dieu.
Nous servons un Dieu dont la miséricorde s’étend à tous.
Paul a clôturé ce chapitre avec un éloge sincère de louange pour la miséricorde qui s’étend aux Juifs et aux païens: «O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que Ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! »
Contexte
Dans cette dernière partie de l’explication en trois chapitres de Paul sur le rôle d’Israël dans le plan de Dieu, l’apôtre s’est concentré sur la restauration éventuelle d’Israël et a conclu que le rejet de Dieu par les Juifs avait pour effet d’étendre le message de l’Évangile aux Gentils( aux Païens).
Paul commença le chapitre 11 en posant une question anticipée: le rejet des Juifs avait-il amené Dieu à abandonner complètement son peuple élu?
Dans les versets 1 à 10, Paul cite trois exemples pour montrer que malgré la désobéissance d’Israël, Dieu n’avait pas mis fin à Ses relations avec eux.
Premièrement, Paul a affirmé que sa relation personnelle avec Dieu était la preuve que Sa miséricorde était encore étendue aux Juifs.
Ensuite, il a souligné la fidélité de Dieu et affirmé qu’Il ne désavouerait pas les promesses faites à Abraham, à Moïse et à David.
Enfin, il a évoqué la triste situation nationale qui régnait à l’époque d’Élie et qui avait amené le prophète à penser qu’il était le seul croyant qui restait.
Pourtant, Dieu avait préservé sept mille hommes qui «n’avaient pas fléchi leurs genoux devant Baal».
Le thème des versets 11 à 24 est l’opportunité des Gentils qui s’est produite après le rejet de l’Évangile par les Juifs.
Paul a expliqué que le dessein de Dieu de se détourner d’Israël était de provoquer leur jalousie alors que les Gentils embrassaient ce que les Juifs avaient refusé.
La «plénitude» d’Israël au verset 12 faisait allusion à une restauration à venir qui équivaudra à une résurrection virtuelle d’entre les morts.
L’Apôtre a envisagé le jour où Israël redeviendra le peuple de Dieu, cette fois par la foi en le sang versé de Jésus-Christ.
Paul a utilisé une double illustration au verset 16 pour montrer l’unité éventuelle entre Juifs et Gentils.
Sa déclaration selon laquelle «si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.» fait référence à l’ancienne tradition qui consistait à donner à Dieu le premier gâteau cuit à partir du premier blé de la récolte (voir Nombres 15: 19-20 ).
Si ce gâteau était acceptable pour Dieu, toute la récolte serait acceptable. Paul comparait les «prémices» à Israël et les «masses» aux païens.
La deuxième illustration, celle de la racine et des branches, reprend le même argument et s’appuie sur la représentation commune dans l’Ancien Testament d’Israël en tant que vigne.
Parce que la racine (Israël) et les branches (les chrétiens des nations) sont une seule et même plante, si la racine est sacrée, les branches le sont aussi.
Paul élargit la métaphore dans les versets 17-18, avertissant les païens que, comme Dieu n’a pas épargné les Juifs lorsqu’ils sont tombés dans l’incrédulité, il ne les épargnerait pas non plus à moins qu’ils restent fermes dans la foi.
Dans les versets 25 à 32, l’apôtre a expliqué les promesses de la restauration d’Israël par Dieu.
Il a prédit qu’après, «la plénitude des nations entrerait», que «tout Israël» serait sauvé.
Le mot «plénitude» fait référence au moment où tous les païens qui choisiront de croire en Christ le feraient.
Le «mystère» (verset 25) est dû au fait que les événements prédits n’ont pas encore eu lieu; ils se produiront dans les derniers jours.
La dernière partie des versets 26 et 27 est une citation d’Esaïe 59: 20-21.
Paul a terminé cette section par un éloge de louange pour la sagesse et la connaissance de Dieu (versets 33 à 36).
Malgré l’obstination humaine et le rejet, le dessein éternel de Dieu serait réalisé et c’est pour cela que Paul exprima son admiration accablante.
Regarder de plus près
0. Quel prophète de l’Ancien Testament Paul a-t-il utilisé comme exemple pour étayer son affirmation selon laquelle Dieu a toujours un reste d’individus qui lui sont fidèles?
0. Pourquoi pensez-vous que Dieu n’a pas complètement coupé Israël quand ils l’ont rejeté?
0. Les versets 7 à 8 montrent que le péché d’Israël a entraîné l’aveuglement spirituel et l ‘«esprit de sommeil». Quelles sont certaines preuves que ceci est également la condition spirituelle de la plupart des gens dans notre monde aujourd’hui?
Conclusion
Bien que le peuple juif ait rejeté son Messie et échoué dans son rôle d’instrument de bénédiction de Dieu pour les païens, Dieu ne les a pas abandonnés. Il a pitié de tous: Juifs et Gentils qui se tournent vers Lui avec foi.