DÉVOTION JOURNALIÈRE Galates 3: 1-29

DÉVOTION JOURNALIÈRE Galates 3: 1-29

octobre 31, 2019

Lecture Biblique : Galates 3: 1-29.


«La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus Christ à ceux qui croient. »

(Galates 3: 21-22).


Dans nos versets de réflexion, Paul a insisté auprès des Galates sur le fait que l’homme est incapable d’obtenir une position juste devant Dieu par ses propres efforts.

Si l’obéissance à un enseignement religieux pouvait apporter l’assurance de la vie éternelle, alors «la justice aurait dû l’être par la loi».

Cependant, la délivrance de l’esclavage du péché ne peut être obtenue que par la foi en Jésus-Christ. 

Près de deux mille ans après que Paul eut écrit les mots de nos versets de réflexion aux Galates, Herbert Barrett a rejoint les rangs de ceux qui les ont vraiment expérimentés.

Il a déclaré: «Connu comme un homme d’une bonne moralité, j’étais considéré comme un bon exemple à suivre pour les autres.

Je n’avais ni jamais juré ni jamais fumé. La seule chose que j’avais une fois volée, était une pastèque et, même dans ce cas, ma fierté m’avait amené à remercier le propriétaire plutôt que de dire que j’avais mal agi!

Ceux qui avaient un tel estime de moi, n’avaient aucune idée du péché dans mon cœur.

J’étais un homme misérable qui voulait faire du bien.

«Le paradis et l’enfer étaient des endroits très réels pour moi.

J’espérais arriver un jour au paradis, mais cet espoir était si lointain que cela n’apportait pas beaucoup de bonheur ou de paix dans mon cœur.

Je haïssais le péché, mais bien que j’aie fréquenté quatre différentes églises pendant quatorze ans, personne n’était capable de me dire comment faire pour ne plus pécher.

Le seul espoir que ces prédicateurs m’offraient était de faire de mon mieux. D’où je serrais les dents, serrais les poings, et me disais: je voudrais vivre pour plaire à Dieu, mais je n’avais jamais pu le faire.

Finalement, j’étais devenu tellement découragé que j’avais levé les mains en l’air puis dit: «J’abandonne. Je n’irai plus dans aucune église. Il n’y a pas de réalité là-bas.

«Oh, comme je suis reconnaissant que Dieu connaissait mon cœur et ne m’avait pas abandonné. Quand j’avais cessé d’essayer de plaire à Dieu par ma propre force, Il avait envoyé la réponse à laquelle je rêvais.

Trois femmes précieuses avaient rendu visite à ma femme et à moi chez nous à Eugene, en Oregon.

Le sourire du ciel était sur leurs visages et elles racontèrent ce que Dieu leur avait fait. Cela sonnait merveilleux!

Je leur avais demandé: “Comment puis-je avoir une telle expérience?”

Elles avaient dit: ‘Soyez juste honnête. Dieu vous aidera.’ C’était tout un défi pour moi, et je leur avais dit que j’irai à l’une de leurs réunions.

«Je remercie Dieu pour ce jour-là. Dieu avait mis un peu foi dans mon coeur, et quand je m’étais agenouillé devant l’autel et avais commencé par prier, quelque chose s’était passé; J’avais entendu du ciel! Jésus m’avait rencontré là, et en un clin d’œil, Il avait sauvé mon âme.

Il avait changé mon cœur et m’avait donné un amour et un espoir inébranlable et sûr.

Quand je m’étais levé de l’autel, j’étais différent. La gloire de Dieu avait inondé mon âme.

Depuis ce jour-là jusqu’à maintenant, il n’y a plus eu de lutte pour servir Dieu!

Herbert Barrett a trouvé par expérience la vérité enseignée par Paul, à savoir que seule la foi dans la provision faite au calvaire par Jésus-Christ peut nous libérer de l’esclavage du péché.

Les efforts les plus sincères pour vivre dans la justice par notre propre force échoueront.

La Parole de Dieu révèle notre injustice en tant que pécheurs devant Dieu, mais c’est la repentance et la foi en la mort de Jésus qui nous libère!

Contexte

Dans les deux premiers chapitres de cette épître, Paul avait défendu l’autorité de son message.

Dans le chapitre 3, il aborde l’erreur spirituelle qui s’infiltre parmi les Galates: leur conviction croissante que l’observation de la loi de Moïse est nécessaire pour la justification. 

Dans les versets 1 à 5, Paul a réprimandé les Galates en les qualifiant des gens « dépourvus de sens ». Le mot grec qui en dérive a une connotation d’absurdité et indique un défaut d’utilisation de ses pouvoirs de perception plutôt qu’une implication de déficience mentale.

Déclarant sa surprise et son indignation devant l’aveuglement des Galates vis-à-vis de la réalité spirituelle par une série de questions poignantes, l’apôtre a cité leur propre expérience pour prouver que la justification était fondée sur la foi plutôt que sur l’adhésion aux «œuvres de la loi» (plus précisément la circoncision).

Paul a poursuivi sa réfutation d’une relation fondée sur les œuvres avec Dieu en utilisant Abraham comme exemple (voir les versets 6 à 9). Les judaïsants, qui étaient juifs de naissance, considéraient Abraham comme leur ancêtre spirituel.

Paul a donc choisi leur patriarche pour illustrer l’obtention de la justice devant Dieu par la foi plutôt que par les œuvres.

Paul a affirmé que l’expérience d’Abraham montre que Dieu compte (estime ou considère) les individus comme justes à cause de leur foi en Lui.

Dans les versets 10-14, Paul décrit les caractéristiques de la loi de Moïse.

L’expression «les œuvres de la loi» (verset 10) fait référence à ceux qui pensaient que l’observation des commandements de la loi les rendait justes devant Dieu.

Paul a cité Deutéronome 27:26 pour montrer que la loi ne pouvait pas justifier, mais seulement condamner.

Selon la loi, le seul moyen d’être approuvé devant Dieu était de l’accomplir dans les moindres détails;
celui qui ne le fait pas, était maudit.

Paul a poursuivi en déclarant que Christ “nous a rachetés de la malédiction de la loi” (verset 13).

Racheté signifie “acheter de nouveaux’´ou “acheter en retour “.

Par sa mort, Jésus paya le prix pour libérer l’humanité de la malédiction du péché et du jugement de la Loi.

Les versets 15 à 29 traitent de l’objet de la loi.

Premièrement, Paul a souligné la nature immuable de l’alliance de Dieu avec Abraham (versets 15-18). La loi ne pouvait pas annuler l’alliance que Dieu avait faite auparavant avec Abraham.

Cette alliance était immuable (voir Genèse 17: 7), et ne contenait pas de «si» provisoire. Puisque l’héritage promis à Abraham était offert sur la seule base de la promesse de Dieu, il resterait sûr. 

Paul a poursuivi en expliquant que la loi avait été «donnée ensuite à cause des transgressions» (verset 19), son but était de signaler le péché et de montrer à l’homme l’impossibilité de plaire à Dieu par la seule obéissance aux exigences de la loi.

«jusqu’à ce que vînt la postérité » est une référence à Christ, le descendant promis d’Abraham.

Jésus n’a pas révoqué la loi de Moïse; Il a dit qu’il est venu pour accomplir la loi, pas pour l’abolir(voir Matthieu 5:17).

Tout en servant un but à son époque, la loi n’était plus la façon d’aborder Dieu.

Les versets 24-25 comparent la loi à un pédagogue (tuteur ou gardien).

L’apôtre a fait remarquer qu’une fois que les individus venaient à Jésus-Christ avec foi, ils ne vivaient plus sous la direction du pédagogue, même s’ils se souvenaient de l’instruction.

Le chapitre se termine par l’explication donnée par l’apôtre de la position des croyants en tant que fils de Dieu par la foi (versets 26-29).

Regarder de plus près

0. Au verset 7, qui Paul identifia-t-il comme étant les enfants d’Abraham?
0. Que pensez-vous que Paul ait voulu dire par son affirmation au verset 11 selon laquelle «le juste vivra par la foi»?
0. Au verset 28, Paul fait allusion à l’unité qui existe entre ceux qui sont chrétiens: «tous vous êtes un en Jésus Christ.»
0. Comment pouvons-nous montrer l’unité avec les autres croyants?

Conclusion

Les croyants Galates se sont éloignés de la vérité de l’Évangile qui proclame la justification par la foi en Christ plutôt que par l’observation de la loi.

De nos jours également, il est important de comprendre que l’effort humain n’apportera jamais la justification.