DÉVOTION JOURNALIÈRE Jérémie 27:1-22
Lecture biblique : Jérémie 27:1-22.
« Et vous, n’écoutez pas vos prophètes, vos devins, vos songeurs, vos astrologues, vos magiciens, qui vous disent: Vous ne serez point asservis au roi de Babylone! »
Nous vivons un temps où apparemment on fait la publicité pour tout.
Les spécialistes du marketing utilisent une combinaison de manipulation et de persuasion pour promouvoir leurs produits.
Leur technique peut être de suggérer que l’utilisation d’un produit permettrait à son utilisateur d’être à la mode ou d’être à un certain standing de vie glamour.
La publicité peut présenter des statistiques pour prouver l’importance du produit ou décrire un ingrédient qui le rende exceptionnellement efficace.
Elle peut employer des mots et des images à connotation positive pour suggérer que ses qualités positives seraient indispensable au consommateur.
Une publicité de boisson gazeuse qui avait attiré mon attention, mettait en avance la boisson versée dans un verre transparent.
Juste le son de gargouillis de la bouteille m’avait fait penser: Wow, si je pourrais vraiment utiliser un tel verre maintenant!
L’image visuelle de la boisson pétillante, avec des glaçons et des bulles de condensation sur le verre, m’avait en fait donné soif !
Le fabricant faisait appel à mes sens, m’incitant à goûter cette boisson par moi-même.
Dans ce cas, ce que le fabricant n’avait pas annoncé, ce sont les aspects négatifs du produit.
Des études ont prouvé qu’il peut y avoir des effets secondaires potentiellement désagréables liés à la consommation de boissons gazeuses, tels que : la carie dentaire, la prise de poids, le diabète…..
Bien que la publicité ait amené des consommateurs à croire que tel produit est bon pour nous, le contraire est aussi vrai.
Certaines publicités disent sans aucun doute la vérité sur leurs produits. Cependant, il est possible pour nous d’être incités par la publicité persuasive à essayer quelque chose qui n’est pas bon pour nous.
Dans le texte d’aujourd’hui, Jérémie s’était retrouvé à lutter contre des publicités mensongères.
Les prêtres et prophètes impies de son temps présentaient un faux message de paix au peuple.
En revanche, Jérémie essayait de «vendre» un message aux gens, que Dieu Lui avait donné, leur disant ce qu’ils devaient faire pour survivre.
Malheureusement, son message de vérité avait été rejeté, car le peuple était plus enclin à écouter les faux prophètes que les paroles dures, mais correctives de Jérémie.
De nos jours, le danger d’être confondu par la « publicité mensongère » dans le domaine spirituel existe toujours.
Nous devons veiller à ne pas être trompés par des orateurs éloquents et intéressants.
Les faux enseignants de notre temps peuvent obscurcir la doctrine, minimiser l’importance d’une adhésion totale à la vie Sainte et nous éloigner de la vérité de la Parole de Dieu.
Que Dieu nous aide à ne pas nous égarer !
Combien il est important de discerner ce qu’est vraiment la Vérité, puis de la défendre de tout notre cœur.
Contexte
Dans le texte d’aujourd’hui, Jérémie avait prophétisé le contrôle de Babylone sur Juda et les nations environnantes. Les étudiants de la Bible conviennent que les événements de ce chapitre avaient eu lieu sous le règne de Sédécias (voir versets 3 et 12), qui avait commencé en 597 av. J.-C.
Dieu avait ordonné à Jérémie de faire des liens et des jougs, des dispositifs placés sur le cou d’un bœuf ou d’autres bêtes pour les contrôler, et de les mettre sur son cou.
Cela devait être une illustration visuelle de la soumission que Dieu exigeait. Les nations qui n’auraient pas obéi à ce message de Dieu seraient sévèrement punies.
Les prophètes, les enchanteurs et les rêveurs de Juda contredisaient le message délivré par Jérémie, disant aux gens exactement ce qu’ils voulaient entendre. Ce groupe avait encouragé le roi Sédécias à se joindre aux nations environnantes pour se rebeller contre Babylone.
Jérémie, à travers le joug physique autour de son cou, disait au peuple, au roi et aux faux prophètes d’écouter le plan de Dieu.
Dieu avait déclaré au verset 11 que ceux qui l’écouteraient et suivraient les instructions de Jérémie seraient en mesure de rester chez eux pour utiliser leur propre terre et les entretenir, même s’ils étaient esclaves.
Dieu leur avait fait cette promesse, mais il y avait des conditions: ils doivent obéir au message de Jérémie.
Le verset 16 faisait référence aux trésors du Temple que les Babyloniens avaient pris lors de leur invasion en 597 av. J.-C.
Les faux prophètes avaient affirmé que ceux-ci seraient bientôt rendus. Jérémie avait dit que c’était faux, et que des objets encore plus précieux seraient retirés du Temple.
Au verset 17, Jérémie avait dit au peuple de se soumettre à la volonté de Dieu pour vivre. Le joug de servitude de Babylone, que Dieu avait permis, était bien un meilleur choix que de voir Jérusalem dévastée.
Le dernier verset déclare la promesse de Dieu que la restauration aurait lieu en son temps, pas au temps du peuple.
Ces prophéties avaient été accomplies sous Cyrus, le Perse, après que Juda était en captivité depuis soixante-dix ans.
Dans ce chapitre, Dieu avait donné au peuple de Juda un message clair: ils devaient passer sous le joug de Babylone. Certains resteraient dans leur ville natale, tandis que d’autres seraient transportés à Babylone.
Mais l’ampleur de la destruction de la nation dépendrait de l’obéissance du peuple au message de Jérémie provenant du Seigneur.
Regarder de plus près
Quel châtiment Dieu avait-t-Il dit qu’Il affligerait au peuple s’il ne se soumettait pas à la nation babylonienne ?
Pourquoi pensez-vous que Dieu avait demandé à Jérémie de présenter une leçon par l’illustration d’un objet visuel, pour accompagner Son message ?
Que pouvons-nous faire pour éviter les faux prophètes modernes et leurs messages séduisants ?
Conclusion
Il est possible d’être influencé par des orateurs éloquents qui offrent des messages qui ne correspondent pas à la Bible. Soyons sûrs que nos cœurs sont à l’écoute de la Vérité, afin que nous n’acceptions pas une interprétation soigneusement conçue mais fausse de la Parole de Dieu.