DÉVOTION JOURNALIÈRE Jérémie 22: 1-23
Lecture biblique : Jérémie 22: 1-23.
«Ainsi parle l’Éternel: Pratiquez la justice et l’équité; délivrez l’opprimé des mains de l’oppresseur; ne maltraitez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve; n’usez pas de violence, et ne répandez point de sang innocent dans ce lieu. Car si vous agissez selon cette parole, les rois assis sur le trône de David entreront par les portes de cette maison, montés sur des chars et sur des chevaux, eux, leurs serviteurs et leur peuple. » (Jérémie 22: 3-4)
En janvier 1943, le docteur Adélaïde Hautval, fille d’un pasteur protestant français, était envoyée à Auschwitz.
Son crime? Après avoir été arrêtée pour avoir pénétré dans la zone libre en France afin d’assister aux funérailles de sa mère, elle avait protesté avec véhémence contre le traitement inhumain des prisonniers juifs.
Elle avait dit aux gardes: «Ce sont des êtres humains comme nous.» Le gardien avait répondu qu’à partir de ce moment-là, elle serait traitée comme une juive.
Elle avait été forcée de porter un patch jaune l’identifiant comme «une amie des Juifs» et avait été transférée à Auschwitz, le plus grand des camps de concentration et d’extermination de l’Allemagne nazie.
En raison de ses antécédents médicaux, Hautval était transférée au fameux bloc 10, où des équipes médicales nazies effectuaient des expériences pseudo-médicales sur des femmes juives.
Malgré d’éventuelles représailles, elle avait courageusement refusé de participer à ces expériences et avait plutôt fait discrètement tout ce qu’elle pouvait pour aider les femmes condamnées.
Connue par les détenues comme «l’ange en blanc», elle cachait des femmes malades sur les couchettes supérieures, ne signalait pas les cas d’épidémies survenues dans la caserne de la prison et offrait aux femmes juives toutes les gentillesses possibles.
En avril 1945, Hautval était libérée par les troupes alliées et avait ensuite témoigné lors des procès de plusieurs médecins allemands.
À l’issue de l’un de ces procès, le juge avait qualifié Hautval comme: « l’une des femmes les plus impressionnantes et les plus courageuses qui aient jamais témoigné devant les tribunaux de ce pays».
Quel exemple de celui qui a accompli l’exhortation donnée dans nos versets de réflexion ! Adélaïde Hautval avait fait de son mieux pour «délivrer l’opprimé des mains de l’oppresseur».
Elle avait refusé, au péril de sa propre vie, de faire violence à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve. Et finalement, elle avait été honorée pour sa position: en 1965, elle avait reçu le prix: «Juste parmi les nations» du gouvernement d’Israël.
Dans les versets d’aujourd’hui, Jérémie ordonnait au roi Jojakim et deux autres membres du gouvernement de pratiquer la droiture et la justice.
Ils étaient rassurés que s’ils se détournaient du mal et faisaient le bien, le royaume de Juda prospérerait.
Cependant, le prophète avait également déclaré que s’ils persistaient dans la rébellion, ils seraient complètement détruits.
Le principe décrit dans ces versets est toujours d’actualité de nos jours.
Ceux qui choisissent de bien faire et de vivre dans l’obéissance à Dieu bénéficieront de Sa bénédiction.
Bien que cela ne soit pas toujours mis en évidence par la prospérité matérielle ou les avantages temporels dans cette vie, cela apportera certainement une riche récompense dans l’éternité.
Inversement, ceux qui refusent de faire le bien, s’ils continuent dans cette voie, subiront des conséquences éternelles pour leur rébellion contre Dieu.
Aujourd’hui, essayons de faire partie de ceux qui font le bien et de vivre dans l’obéissance à Dieu. Nous ne regretterons jamais si nous faisons ce choix!
Contexte
Le chapitre 22 est la continuité du neuvième sermon et entame une série d’oracles, dont il y en a que les étudiants de la Bible croient être donnés par Jérémie pendant les règnes des rois avant Sédécias.
Ces messages renforcent le fait que Juda et ses rois avaient été minutieusement avertis du jugement qui allait venir sur la nation.
Les versets 1 à 9 contiennent un message à la maison royale, et annoncent les autres avertissements.
Les responsabilités des rois avaient été notées et les récompenses pour leurs accomplissements ont été mentionnées.
Cependant, si les rois refusaient de suivre les commandements de Dieu, leur terre serait désertée.
« Galaad» et «le sommet du Liban» faisaient peut-être référence au palais royal construit en chêne et en cèdre qui avait été construit. Cela pourrait aussi faire référence à la campagne de Juda: Galaad était la zone la plus fertile; Le Liban était la plus haute montagne; mais ni les rois ni les ressources naturelles ne suffiraient à arrêter le jugement de Dieu.
Les versets 10-12 constituent un oracle sur Schallum, qui était aussi appelé Joas. C’était le fils de Josias qui était devenu roi lorsque Josias avait été tué à Meguiddo.
Après avoir régné trois mois, Schallum a été emmené en Égypte par Pharaon-necho.
Le peuple de Juda pleurait toujours Josias, mais Dieu leur avait dit de pleurer Schallum parce qu’il ne reviendrait jamais en Juda. Il avait été le premier des rois de Juda à mourir en exil.
L’oracle suivant, versets 13-23, était pour Jojakim, qui était aussi appelé Eliakim, un autre fils de Josias, qui était un mauvais roi et un dirigeant sans scrupules. Il avait construit un somptueux palais en faisant travailler les gens sans les payer, et les opprimait.
Dieu avait rappelé à Jojakim que son père avait vécu dans le luxe, mais qu’Il l’avait béni à cause de sa droiture et de sa justice envers le peuple.
Le prophète avait déclaré que Jojakim serait puni pour sa violence envers le peuple de Juda.
Il mourrait d’une mort honteuse et ne serait pas enterré comme un roi.
Dans l’ancien Orient, les morts étaient pleurés bruyamment, mais personne ne pleurerait pour Jojakim. Son corps serait traité comme celui d’un animal.
Les versets 20-23 impliquent à nouveau que les alliés («ceux qui t’aiment») et les chefs («pasteurs») du peuple de Juda ne pourraient pas les aider, car ils avaient refusé de tenir compte des avertissements de Dieu.
Regarder de plus près
Quel était le message de Dieu contre Schallum ?
Pourquoi pensez-vous que le message d’espoir offert au verset 4 n’avait pas été mis à exécution?
De quelles manières la désobéissance à Dieu entraîne-t-elle toujours la punition ?
Conclusion
Ceux qui tiennent compte de la Parole de Dieu et choisissent de vivre avec justice sont rassurés de Sa bénédiction, mais ceux qui refusent encourent le jugement divin.