DÉVOTION JOURNALIÈRE Jérémie 17: 1-27

DÉVOTION JOURNALIÈRE Jérémie 17: 1-27

avril 7, 2020

Lecture biblique : Jérémie 17: 1-27

«Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit. » (Jérémie 17: 7-8)

«Vous êtes accusés d’avoir collaboré avec le meurtrier du Dr Kao. . . »

Ce verdict du jugement d’accusation d’utilisation de bombe et l’expulsion qui s’en est suivie avait été la façon dont les communistes avaient choisi pour mettre fin à leurs relations avec Arthur et Wilda Matthieu.

A peine savaient-ils que cette «sanction » était une réponse à la prière!

Ces deux missionnaires, ainsi que leur petite fille, étaient parmi les derniers missionnaires à quitter la Chine après que les communistes avaient pris le contrôle du pays.

Les deux années qui ont précédé ce moment étaient parsemées de menace et de haine conçues pour briser la foi et l’esprit de ce couple pieux, et ternir leurs témoignages devant le peuple chinois qui était émerveillé en observant la vie de ce couple.

Isolés dans leur cuisine dépouillée dans l’extrême nord-ouest de la Chine à la frontière tibétaine, ils étaient poussés dans des détroits désespérés de pauvreté, puis ils étaient éprouvés de toutes parts.

À la maison, un groupe de fidèles de croyants veillait et priait pour eux.

Un matin, lors d’une réunion de prière sur le front intérieur, l’une des femmes les amenant devant Dieu avait commencé par prier ainsi : « O Seigneur, garde leur feuille verte en période de sécheresse! »

Dieu avait répondu à cette prière, et les missionnaires avaient expérimenté la vérité de Jérémie 17: 8.

Pendant ces jours de difficultés et de souffrance, il y avait une source invisible de nourriture spirituelle.

Au lieu de se tarir «quand la chaleur était arrive», ces missionnaires avaient appris des leçons inestimables en s’appuyant sur Dieu.

À un moment où leurs circonstances semblaient plus désespérées, Arthur avait écrit à la maison: «Notre feuille ne se dessèche pas car nous sommes Sa plantation ».

Et une plantation implique beaucoup de préparation du terrain en vue d’un approvisionnement constant en eau.

Cela signifie la sélection de l’arbre, son type, sa maturité, etc.

Notre plantation au près de ces eaux signifie que pour que notre feuille se flétrit , il faut que nous refusions les sources d’approvisionnement.

« Que cela ne soit jamais notre cas !»

Le communisme n’est peut-être pas la cause de votre «sécheresse», mais la cause spécifique du tarissement des joies dans la vie, peut être accidentelle.

Lorsque la chaleur arrive et que notre environnement est sec et désolé, nous pouvons trouver une source secrète de nourriture que la sécheresse mortelle ne peut atteindre.

Dieu peut, et Il nous soutiendra.

Arthur et Wilda Matthieu , et bien d’autres, l’ont expérimenté ; et nous le pouvons aussi!

Contexte

Dans ce septième sermon, Jérémie a utilisé des expressions de « burin de fer» et la «pointe de diamant» pour illustrer la profondeur des péchés de Juda.

Tout comme les pointes de diamant étaient utilisées pour graver les surfaces les plus dures, la méchanceté s’était gravée dans le cœur dur du peuple de Juda.

Jérémie a également déclaré que les péchés de Juda étaient gravés sur les «cornes de leurs autels», indiquant que leurs péchés étaient également intégrés dans leurs rituels religieux.

Parce que Juda avait corrompu la loi et le culte du Temple avec son idolâtrie, leurs enfants ne pouvaient plus se souvenir de la manière appropriée d’honorer Dieu, et ne connaissaient que les hauts lieux et les bosquets où les dieux païens étaient adorés.

La phrase : «ma montagne et ses champs» a peut-être fait allusion à Jérusalem, qui était une ville montagneuse au centre de Juda.

Dieu a déclaré que les biens et la terre de Juda seraient livrés au pillage par des envahisseurs, et parce que le peuple avait irrité Dieu par son péché perpétuel, ils perdraient l’héritage qu’Il leur avait donné et seraient forcés de servir leurs ravisseurs dans une terre étrangère.

Dieu a souligné que ceux qui faisaient confiance à l’homme plutôt qu’à Lui, étaient comme un arbuste desséché (les lieux brûlés ) dans le désert, faisant allusion à la dépendance de Juda vis-à-vis d’autres nations plutôt que de tourner leur cœur vers Dieu.

En revanche, Dieu a dit qu’Il bénirait ceux qui mettraient leur confiance et leur espoir en Lui.

Ils seraient comme des arbres bien arrosés avec des racines profondes, et dans les moments difficiles, ils ne seraient pas submergés ou anxieux, mais porteraient continuellement des fruits.

Jérémie a fait référence à un proverbe familier concernant une perdrix qui vole les œufs d’un autre oiseau et les couve jusqu’à leur éclosion, après quoi les nouveau-nés abandonnent la perdrix pour aller vers leur vraie mère.

Jérémie a mis en parallèle ce proverbe avec ceux qui avaient obtenu leur fortune injustement, déclarant que leur richesse mal acquise les abandonnerait, les laissant pour être considérés comme des imbéciles.

Jérémie a déclaré que le haut Trône de Dieu était le véritable lieu de sanctuaire pour le peuple de Juda, et tous ceux qui ont abandonné Dieu, comme Israël, seraient anéantis comme l’écriture dans la poussière.

Jérémie a fait appel à Dieu pour obtenir la punition contre ceux qui doutaient de ses paroles, déclarant qu’il n’avait pas fui la tâche de proclamer Ses paroles qu’Il lui avait données, et qu’il n’avait non plus souhaité l’accomplissement rapide de la calamité prononcée sur son peuple.

Affirmant que Dieu était son espoir en temps de détresse, Jérémie a supplié Dieu de ne pas l’abandonner, mais de détruire ses persécuteurs par une «double destruction».

Dieu a dit à Jérémie de se tenir aux portes de Jérusalem et d’ordonner au roi et au peuple de Juda d’observer le sabbat comme indiqué dans la loi mosaïque.

Il avait établi le sabbat comme un jour de repos physique et un temps pour L’ honorer; mais Juda avait traité le sabbat comme n’importe quel autre jour.

Les appels de Jérémie sont tombés dans l’oreille d’un sourd, ce qui est révélateur de la dégradation morale globale de Juda et du rejet de Dieu.

Dieu a promis aux habitants de Jérusalem que s’ils «écoutaient avec diligence» Son commandement concernant le sabbat, Jérusalem continuerait d’exister pour toujours et qu’Il bénirait les rois et les habitants de Juda.

D’un autre côté, Dieu a averti que si les habitants de Jérusalem refusaient de sanctifier le sabbat et continuaient à le considérer comme n’importe quel autre jour, qu’Il «allumerait un feu» qui détruirait leur ville bien-aimée.

Regarder de plus près

Quelle illustration Jérémie a-t-il utilisée pour décrire à quel point le péché était inscrit dans le cœur du peuple de Juda?
 
Selon vous, qu’est-ce qui a poussé le peuple à déshonorer le sabbat?
 
Le texte d’aujourd’hui oppose ceux qui obéissent à Dieu et ceux qui ne le font pas. À quelles bénédictions pouvons-nous nous attendre si nous obéissons à Dieu?

Conclusion

Dieu était là pour le peuple de Juda qui Lui faisait confiance, et Il aidera aussi ceux qui font confiance en Lui maintenant. Ses promesses n’ont pas changé.