DÉVOTION DU 9 NOVEMBRE 2022 Lecture Biblique : Habacuc 1 : 12 – 17 ; 2 : 1 – 20
Lecture Biblique : Habacuc 1 : 12 – 17 ; 2 : 1 – 20
« Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. » (Habacuc 2 : 3)
Attendre, peut être un défi.
Au début de notre mariage, mon mari et moi avons vécu une situation qui a nécessité des mois d’attente.
Bien avant notre mariage, nous avions discuté de la possibilité d’adopter un jour, un enfant coréen. Un dimanche matin, mon mari et moi avons discuté avec un couple âgé qui avait visité notre église.
Au cours de la conversation, ils ont mentionné qu’ils étaient en train de gérer un centre d’adoption en Corée, mais qu’ils étaient sur le point de le fermer; il ne leur restait qu’une fillette de trois ans à placer.
Plusieurs couples avaient été intéressés par l’adoption de cette enfant, mais ils voulaient la placer dans un foyer chrétien.
Dans les jours qui ont suivi, mon mari et moi n’avons pas pu oublier cette petite fille.
Finalement, nous avons senti que Dieu nous poussait à envisager de l’adopter.
Cependant, nous n’étions même pas sûrs de pouvoir retrouver le couple qui avait visité notre église. Leur nom était commun; en fait, l’annuaire téléphonique indiquait de nombreuses personnes ayant le même prénom et le même nom que le mari.
Étonnamment, nous avons facilement réussi à localiser ce couple. Lorsque nous nous sommes présentés au téléphone et avons expliqué la raison de notre appel, la femme s’est étonnée. Les larmes aux yeux, elle nous a dit que son mari et elle priaient depuis notre rencontre à l’église pour que nous nous sentions poussés à adopter cette petite fille, quoique nous n’ayons pas discuté de cette possibilité !
Avec cette confirmation de la direction de Dieu, mon mari et moi sommes lancés dans l’aventure de l’adoption.
Un à un, les obstacles sont apparus, et ont disparu. L’Agence d’Adoption Internationale Holt, a accepté de s’occuper des formalités administratives et de nous aider à passer les examens médicaux nécessaires pour notre future fille. C’était la dernière adoption d’une enfant dont ils n’avaient pas la charge.
Les exigences en matière du revenu minimum pour les parents adoptifs, et la superficie habitable nécessaire, n’étaient pas réunies puisque mon mari était encore un étudiant à plein temps.
Nous avons néanmoins “réussi” l’évaluation du foyer requis et suivi quelques cours de pré-adoption.
Enfin, un avocat spécialisé dans le droit de la famille, ici à Portland, a accepté de s’occuper de notre procédure d’adoption… gratuitement !
Puis, une fois les obstacles surmontés, nous avons attendu, et attendu encore.
Pendant ces mois qui semblaient interminables, tout cela ressemblait parfois à un rêve. Allions-nous vraiment devenir parents d’une petite fille que nous n’avions jamais vue et qui vivait à des milliers de kilomètres ?
Cependant, nous avions l’assurance que Dieu contrôlait la situation et nous savions que nous devions garder confiance en Lui pendant que nous attendions.
Dans le texte d’aujourd’hui, Habacuc était dans une période d’attente. Dieu lui avait donné une révélation, mais son accomplissement était dans le futur.
Toutefois, Dieu l’a rassuré avec les mots de notre verset de réflexion : « c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. »
Le mot traduit ici par: « tarde», signifie : “être en retard”, et l’implication est que l’accomplissement arriverait au temps de Dieu.
En fait, Dieu encourageait le prophète, comme Il nous a encouragés tout au long de notre parcours d’adoption : “Soyez patients ! J’accomplirai Mes plans en Mon temps parfait”.
Dieu ne nous permet pas toujours de savoir comment Il va travailler. Lorsque ce que nous pensons devoir arriver ne se produit pas immédiatement, nous pouvons être tentés de demander : « Quand? Dieu, quand ? »
La plupart d’entre nous ont besoin de grandir dans le domaine de la confiance en Dieu, au lieu de se concentrer sur les questions: « comment » et « quand ».
Attendez-vous que Dieu agisse dans une situation de votre vie aujourd’hui ?
Ne vacillez pas dans votre foi ! Apprenez à vivre dans la confiance pendant que Dieu agit.
Notre fille est finalement arrivée, et nous sommes devenus une famille de trois.
Et dans le processus, mon mari et moi avons eu un cours de perfectionnement pour comprendre que lorsque nous confions des situations à Dieu, nous pouvons avoir la paix pendant que nous attendons, sachant que Ses voies et Son temps sont toujours les meilleurs.
CONTEXTE
Les six derniers versets du chapitre 1 relatent l’interrogation du prophète sur le dessein de Dieu concernant Israël.
Cette interrogation est suivie, au chapitre 2, d’une description de sa veille en prière et des malheurs qui en découlent, adressés aux Chaldéens (Babyloniens).
Dieu avait dit à Habacuc qu’Il jugerait Son peuple par l’oppression des païens chaldéens, qui avaient déjà été utilisés par Dieu pour détruire les Assyriens et les Égyptiens.
Dans les versets 12 à 17 du chapitre 1, Habacuc demande comment Dieu, qui est saint, peut utiliser une nation aussi mauvaise comme instrument de jugement à Son propre peuple.
Le verset 14 indique que le prophète était effrayé en réalisant que le peuple de Juda allait devenir comme des poissons sans défense capturés par un pêcheur (Chaldée).
Le mot hameçon dans le verset 15 est un hameçon, tandis que le filet et les rets font référence à une seine, un filet de pêche qui pend verticalement dans l’eau. Le prophète rappelle à Dieu le caractère impitoyable des Chaldéens et demande si Dieu n’interviendra pas.
Au chapitre 2, Habacuc attend, comme une sentinelle sur la muraille de la ville, de voir comment Dieu va réagir.
D’après le verset 1, on pourrait croire qu’il s’attendait à être « réhabilité ». Cependant, dans la langue originale, ce mot signifie « contrecarrer mon argument ». Dieu lui dit d’écrire la vision et de la faire connaître dans tout le pays.
Les avis publics de cette époque étaient généralement écrits sur des tablettes d’argile en gros caractères et affichés sur les places du marché.
Le commandement: « couramment », du verset 2, a été interprété comme signifiant soit que ceux qui lisaient l’avis devaient fuir l’attaque des Chaldéens, soit que le prophète lui-même devait se hâter de diffuser le message dans tout le pays.
Au verset 3, Dieu assure Habacuc que, bien que le jugement soit dans le futur, il s’accomplira au temps fixé par Dieu. Il rappelle à Habacuc que « le juste vivra par sa foi »; ceux qui s’attachent fermement à Dieu peuvent compter sur Sa fidélité.
Le mot traduit par « foi », est l’hébreu emunah, qui est dérivé d’un verbe signifiant « être ferme ». Ce verset est l’une des déclarations de l’Ancien Testament les plus souvent citées dans le Nouveau Testament.
Paul y fait référence dans Romains 1:17, Galates 3:11, et Hébreux 10:38. Elle est devenue la pierre angulaire de la croyance de Martin Luther, qui a contribué au début de la Réforme protestante dans les années 1500.
Dans les versets 6 à 19, Dieu prononce une série de cinq « malheurs ». La plupart des spécialistes de la Bible pensent qu’ils étaient dirigés contre les Chaldéens, bien que les maux décrits encourent le jugement de Dieu partout où ils existent.
Dans la prophétie biblique, un « malheur » est généralement un acte d’accusation, une déclaration de jugement ou une lamentation de deuil. Une paraphrase moderne pourrait être : « Oh ! comme ce sera horrible ! ».
Le mot: « malheur », apparaît cinquante fois dans les livres prophétiques de l’Ancien Testament.
Les malheurs décrits dans Habacuc 2:6-19 sont les suivants :
Habacuc 2:6-8 – Malheur aux cupides.
Habacuc 2:9-11 – Malheur aux cupides qui s’exaltent.
Habacuc 2, 12-14 : Malheur aux violents.
Habacuc 2:15-17 – Malheur à l’ivrogne sans vergogne.
Habacuc 2:18-19 – Malheur à l’idolâtre.
Le chapitre se termine par un appel à l’adoration au verset 20: une affirmation de foi qui constitue également une transition appropriée vers l’hymne, pour l’adoration publique enregistrée au chapitre 3.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Dans Habacuc 1 : 12, quels sont les mots que le prophète Habacuc a-t-il utilisés pour décrire Dieu ?
2. Quelle attitude du prophète est montrée dans Habacuc 2 : 1, par l’image d’une sentinelle et d’une tour ?
3. De quelles manières pouvons-nous démontrer dans nos vies que nous vivons « par la foi » ?
CONCLUSION
En tant que chrétiens, nous pouvons avoir confiance que Dieu est à l’œuvre dans nos vies, même si nous ne comprenons pas Ses voies ou ne connaissons pas Son temps.