DÉVOTION DU 8 SEPTEMBRE 2023 Lecture Biblique : Proverbes 29 : 1 – 27

Lecture Biblique : Proverbes 29 : 1 – 27

« Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein ; Heureux s’il observe la loi ! » (Proverbes 29 : 18)

 

Nous ne comprendrons peut-être jamais entièrement quelle est l’influence considérable d’une personne sainte et remplie de l’Esprit, qui s’engage à répandre l’Évangile de Jésus-Christ. David Brainerd était une telle personne ; c’était un homme qui était profondément conscient que « Quand il n’y a pas de révélation [révélation spirituelle ou direction divine], le peuple est sans frein [périt] ».

David Brainerd est né dans un village du Connecticut le 20 avril 1718. Orphelin à l’âge de quatorze ans, il gagnait sa vie en travaillant dans des fermes et finit par aller vivre avec le pasteur d’une église locale. Sous l’enseignement de cet homme pieux, il devint un étudiant sérieux de la Bible et commença à réserver des journées entières au jeûne et à la prière dans sa recherche de Dieu.

Enfin, le 12 juillet 1739, il fit l’expérience glorieuse du salut. Un désir ardent de voir le monde entier obtenir « cette excellente, bénie et belle expérience chrétienne » a germé dans son cœur.

David Brainerd avait une santé fragile. La tuberculose (connue à l’époque sous le nom de « consomption ») était très répandue dans la Nouvelle-Angleterre coloniale, et il avait contracté la maladie dans sa jeunesse. Malgré cette maladie, il entreprit à l’âge de vingt-quatre ans une carrière de missionnaire auprès des tribus amérindiennes de la côte est.

Peu après le début de son travail missionnaire, sentant que ses premiers mois avaient été terriblement improductifs, Brainerd se réserva un jour « pour jeûner et prier secrètement du matin au soir ». Il était submergé par le sentiment de sa propre indignité, de la dépravation des tribus qu’il tentait d’amener à Christ et de l’état de faiblesse de son corps.

Il lisait de nombreux passages de la Bible, s’attardant particulièrement sur les récits d’hommes tels qu’Élie et Paul. Il souhaitait ardemment leur ressembler.

C’est grâce à ces moments d’intercession que fut défini le modèle de sa vie, alors qu’il se consacrait solennellement à marcher sur les traces des héros de la Bible. Il écrivit dans son journal : « O que je puisse être comme eux, enflammé pour Dieu ».

Le premier voyage de Brainerd dans le Delaware se solda par un miracle qui lui sauva la vie et l’établit parmi les tribus de la région en tant que « prophète de Dieu ».

Campé à la périphérie d’une colonie amérindienne, Brainerd prévoyait d’entrer dans la communauté le lendemain matin pour prêcher. Il ignorait qu’il était surveillé par des guerriers qui avaient été envoyés pour le tuer.

Cependant, lorsque les hommes s’approchèrent de sa tente, ils virent le missionnaire à genoux. Alors qu’il priait, un serpent à sonnettes se glissa près de lui et s’apprêtait à le frapper, étirant sa langue fourchue presque sur le visage du missionnaire. Étonnamment, le serpent s’est soudain retourné et s’est enfoncé dans les broussailles. « Le Grand Esprit est avec l’homme au visage pâle », dirent les Indiens, et lorsqu’il s’approcha de leur village, ils lui souhaitèrent la bienvenue.

Pendant cinq ans, Brainerd voyagea de village en village, prêchant avec une telle tendresse et une telle conviction que les habitants fondaient souvent en larme. Ses efforts eurent un grand impact physique sur lui, mais il se sentait obligé de mettre toutes ses forces dans l’évangélisation.

Brainerd n’avait que vingt-neuf ans lorsqu’il décéda. Sa pierre tombale indique simplement : « Un missionnaire fidèle et laborieux auprès des Indiens de Stockbridge, du Delaware et de Susquehanna ». Cependant, sa vie a incité de nombreuses personnes à se consacrer au service chrétien. Des missionnaires de renommée mondiale tels que Henry Martyn, William Carey et Adoniram Judson ont souligné le dévouement de David Brainerd comme étant une source d’inspiration personnelle.

Comme l’indique notre verset de réflexion, Brainerd savait que là où il y a l’ignorance de Dieu, le peuple périt dans le péché. En raison de cette vérité incontournable, il a consacré sa courte vie à faire tout ce qui était en son pouvoir pour diffuser le message de Dieu.

Comprenons-nous l’importance de la vision qui a motivé David Brainerd ?

Que faisons-nous pour proclamer l’Évangile ?

 

 

CONTEXTE

 

Ce chapitre, qui offre des conseils aux dirigeants et aux citoyens, conclut la section des proverbes de Salomon transcrit par les scribes d’Ézéchias et qui commence au Proverbes 25.

Plusieurs catégories de personnes négatives sont mentionnées dans ce texte : les provocateurs, les flatteurs, les méprisants, les sanguinaires, les colériques et les voleurs. Comme dans tout le livre des Proverbes, plusieurs contrastes sont établis entre les sages et les insensés. Des instructions spécifiques sont également données aux parents, principalement en ce qui concerne la discipline.

Dans ce chapitre, il est question des attitudes. Le verset 1 affirme que ceux qui refusent obstinément d’être repris, seront rapidement et soudainement détruits.

Le verset 7 oppose la personne au cœur compatissant et bienveillant à celle qui ne se préoccupe pas des pauvres.

Les versets 22 et 23 soulignent que la colère provoque des conflits et qu’une attitude orgueilleuse aboutit finalement à l’humiliation.

Plusieurs de ces versets se rapportent à la responsabilité des dirigeants. Le verset 2 souligne qu’un dirigeant juste apporte la joie au peuple, mais qu’un dirigeant méchant provoque le deuil. Le verset 4 présente une pensée parallèle, soulignant qu’un roi qui pratique la justice affermit le pays.

Le verset 12 souligne que les serviteurs d’un roi s’adapteront probablement aux pratiques du souverain ; s’il accepte les mensonges, ceux qui le servent deviendront habiles à mentir.

Au verset 14, il est précisé que la fidélité aux pauvres apportera la stabilité au royaume.

Le verset 26 reconnaît que si beaucoup recherchent la faveur d’un roi terrestre, seul Dieu contrôle la destinée des hommes.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Nombreux sont ceux qui recherchent la faveur d’un souverain, en espérant des avantages dans ses décisions, mais d’où vient le véritable jugement ?

 

2. Le verset 8 fait référence aux « moqueurs ». De quelle manière les gens peuvent-ils parler de Dieu avec mépris de nos jours ?

 

3. Le verset 2 reconnaît l’importance des dirigeants justes. Comment pouvons-nous soutenir une autorité juste ?

 

 

CONCLUSION

 

Si nous ne diffusons pas le message du salut, ceux dont nous aurions pu influencer la vie risquent de périr dans leurs péchés. Que Dieu aide chacun d’entre nous à faire sa part pour proclamer Sa vérité !