DÉVOTION DU 8 DECEMBRE 2024 Référence biblique : Lévitique 27 : 1 – 34.
Référence biblique : Lévitique 27 : 1 – 34.
« Tout ce qu’un homme dévouera par interdit à l’Éternel, dans ce qui lui appartient, ne pourra ni se vendre, ni se racheter, que ce soit une personne, un animal, ou un champ de sa propriété; tout ce qui sera dévoué par interdit sera entièrement consacré à l’Éternel. » (Lévitique 27 : 28)
Avez-vous déjà senti que Dieu vous appelait à Lui offrir quelque chose qui avait beaucoup de valeur à vos yeux ?
Je me souviens de la période de ma vie où Dieu m’a appelée à accepter de Lui donner ma famille, ma maison et mon travail, afin de soutenir mon mari dans son appel à exercer un ministère à plein temps.
Cette consécration n’a pas été facile à faire pour moi, et j’ai lutté avec elle pendant un certain temps. J’ai essayé d’expliquer à Dieu et à mon mari que ce n’était pas la meilleure chose à faire pour nos enfants.
Le jour où j’ai dit oui à Dieu a marqué un tournant dans ma vie. J’ai dû remettre tout ce qui m’était cher entre les mains de Dieu et Lui faire confiance pour régler tous les détails selon Sa volonté.
À partir de ce jour, il n’y a plus eu de retour en arrière ni de retrait de cette consécration de l’autel. Dès lors, au fil des ans, j’ai vu comment Dieu a travaillé dans notre famille et a pourvu à tous nos besoins, et je peux voir qu’obéir à la direction de Dieu dans ma vie était un choix très sage.
Les offrandes décrites dans Lévitique illustrent certains aspects des consécrations des croyants d’aujourd’hui.
Dieu nous demande de nous consacrer à Lui. Lorsque nous offrons nos vies au Seigneur, Il veut que nous Lui cédions tout notre service, nos efforts, notre temps, notre argent, nos projets, nos familles,… Tout!
Il veut que nous tenions d’une main lâche les choses de cette vie qu’Il nous permet d’avoir, afin que nous soyons prêts à les Lui abandonner s’Il nous le demande. Dieu veut que nous soyons prêts à Le servir là où Il en a besoin et de la manière dont Il en a besoin.
Lorsque Dieu nous demande de faire ces consécrations, elles peuvent nous sembler difficiles. Nous pouvons nous demander pourquoi Dieu nous demande de les Lui céder.
Se soumettre à Lui et Lui obéir apportera des bénédictions. Mais retenir nos consécrations et ne pas vouloir le faire étouffera notre marche chrétienne et finira par s’avérer désastreux.
Si Dieu vous demande de Lui céder quelque chose aujourd’hui, même si cela vous semble difficile, faites cette consécration. Vous serez heureux de l’avoir fait !
CONTEXTE
Ce chapitre traite des vœux et de la consécration de certains biens pour l’œuvre du Seigneur, ainsi que du principe de la substitution de l’argent à un objet consacré au Seigneur, tel qu’une personne, un animal ou un bien.
Le sacrificateur donnait une valeur au don selon les règles données par Dieu, et l’argent donné était utilisé par les sacrificateurs pour l’entretien du sanctuaire.
Lorsque les Israélites donnaient de l’argent en échange d’un don matériel, cela s’appelait « racheter » le don, en accomplissement du vœu.
Ces vœux de dévouement étaient volontaires pour témoigner de la gratitude envers Dieu et étaient distincts des offrandes de dîme obligatoires.
Les versets 1 à 8 expliquent la consécration d’une personne.
Un Israélite pouvait se consacrer, ou consacrer un membre de sa famille ou un de ses serviteurs, au service du Seigneur et du sanctuaire pour le restant de sa vie.
Les Lévites étant spécialement formés pour assurer le service du Seigneur, on s’attendait généralement à ce que l’offrande d’un Israélite en personne, soit rachetée avec de l’argent.
Les différentes sommes d’argent pour les différents âges et sexes n’indiquaient pas que certaines personnes avaient plus de valeur que d’autres. L’évaluation était basée sur la quantité de travail que l’individu aurait été capable d’accomplir.
Un shekel correspondait à environ un mois de revenu. Un homme âgé de 20 à 60 ans devait payer quatre années de revenu pour se racheter.
Les versets 9 à 13 donnent des instructions sur l’offrande d’animaux au Seigneur.
Lorsqu’un animal était offert, il était considéré comme saint ou « mis à part » pour le Seigneur.
Si le propriétaire décidait de remplacer l’animal original par un animal de qualité inférieure, alors les deux animaux appartiendraient au Seigneur.
Si le donateur voulait échanger l’animal contre de l’argent, il devait ajouter 20 % à la valeur estimée par le sacrificateur.
Les versets 14 à 25 expliquent la consécration et le rachat d’une propriété.
Si le propriétaire voulait racheter sa propriété, il devait ajouter 20 % à l’évaluation.
Si un homme vendait la terre après l’avoir consacrée au Seigneur, la sanction était la confiscation de la terre par les sacrificateurs lors de l’année du Jubilé, auquel cas la terre ne pouvait jamais être rachetée.
Il était grave de faire un vœu au Seigneur et de ne pas le respecter.
Certaines choses étaient considérées comme « irrécupérables » (versets 26 à 34).
L’animal premier-né appartenait toujours au Seigneur et était utilisé pour l’holocauste.
Il ne pouvait pas être racheté par de l’argent.
Cependant, si le premier-né était un animal impur ou souillé, il pouvait être racheté en payant le prix évalué et en y ajoutant 20 %.
La différence entre un bien « sanctifié » au Seigneur et un bien « consacré » au Seigneur résidait dans la manière dont le vœu était formulé.
Si une personne se consacrait, ou consacrait un membre de sa famille, un animal ou un bien au service du Seigneur, cette offrande ne pouvait pas être changée ou rachetée par de l’argent.
Les Israélites étaient tenus de donner la dîme sur tous leurs revenus. Ces dîmes appartenaient déjà au Seigneur et ne pouvaient donc pas être utilisées comme offrande.
Si un homme voulait racheter une de ses dîmes, il devait en ajouter 20 % à la valeur.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Combien de shekels étaient nécessaires pour racheter un homme âgé de 20 à 60 ans ?
2. Pourquoi pensez-vous que Dieu a exigé qu’une personne ajoute 20 % au prix évalué pour racheter une bête ou un bien ?
3. Quelles sont les étapes à suivre avant de faire le vœu de consacrer quelque chose au Seigneur ?
CONCLUSION
Aujourd’hui encore, Dieu prend nos vœux au sérieux. Nous devons nous assurer que nous faisons de notre mieux pour respecter l’engagement que nous avons pris envers Lui.