DÉVOTION DU 7 MAI 2022 Lectures bibliques : Ésaïe 50 : 1 – 11 ; 51 : 1 – 23
Lectures bibliques : Ésaïe 50 : 1 – 11 ; 51 : 1 – 23
« Ainsi l’Éternel a pitié de Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à un Eden, et sa terre aride à un jardin de l’Eternel. La joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, les actions de grâces et le chant des cantiques. » (Ésaïe 51 : 3)
La vie de ma grand-mère a été marquée par la tragédie. Lorsqu’elle avait dix-huit ans, deux de ses sœurs, ainsi que sa mère, ont contracté la tuberculose. C’est ma grand-mère qui a dû prendre soin d’elles.
À cette époque, la tuberculose était si répandue que les personnes atteintes étaient mises en quarantaine à la maison. Le porche a été donc condamné, et ma grand-mère avait pour mission de se glisser par la fenêtre dans ce porche et de les soigner. L’un après l’autre, les trois malades sont décédées.
Peu de temps après leur mort, ma grand-mère a découvert qu’elle était atteinte de la tuberculose. Elle était alors mariée et attendait un enfant. Elle a demandé aux pasteurs de prier pour elle, et Dieu l’a guérie. Elle craignait que le bébé n’ait la tuberculose à sa naissance, mais ce ne fut pas le cas.
Des années plus tard, il est apparu que mon grand-père était sur le point de décéder. Alors que ma grand-mère s’occupait de lui, leur fille de quarante-cinq ans est morte subitement. Un an plus tard, ils ont enterré leur fils de trente-deux ans, et l’année suivante, mon grand-père est décédé.
Pourtant, lorsque nous parlions de ces choses, ma grand-mère disait toujours : « J’ai tellement de raisons d’être reconnaissante. » Ma grand-mère ne vivait pas en se focalisant sur les difficultés et les tragédies. La gratitude caractérisait sa vie. Elle aimait chanter et jouer des chants d’église au piano.
Ma grand-mère avait appris à s’appuyer sur le Seigneur, et Il l’avait réconfortée. Il lui a donné de la joie et de l’allégresse parce qu’elle a choisi de se concentrer sur Lui, et par conséquent ceux qui l’entouraient ont bénéficié de son attitude.
Peut-être faites-vous face aujourd’hui à des situations qui ressemblent à des « ruines », à un « désert » ou à une « terre aride ». Regardez vers Dieu, Il peut vous aider à avoir de la joie et des actions de grâce en dépit des circonstances.
L’Éternel voudrait que nous ne recevions pas seulement Son réconfort et Son aide, mais que nous en fassions profiter les autres. Sommes-nous prêts à faire cela aujourd’hui ?
CONTEXTE
Le prophète Ésaïe a vécu à une époque où l’Assyrie était la puissance mondiale. Ses nombreuses campagnes militaires réussies l’avaient propulsé en position dominante et établie en puissance impériale.
Face à une telle menace, le peuple de Juda commençait à envisager une solution pratique qu’il avait lui-même conçue. Il s’agissait de former des alliances avec d’autres nations de la région. Juda s’appuyait sur ces alliances pour sa préservation, plutôt que sur un système théocratique, où Dieu Lui-même serait leur défenseur.
À l’époque du roi Achaz, Juda soutenait complètement l’Assyrie dans le but de se préserver.
Le passage d’aujourd’hui pourrait être divisé en deux parties.
La première partie est constituée d’Ésaïe 50, qui s’ouvre sur cette question rhétorique que Dieu pose au peuple de Juda, qui L’a abandonné : « Où est la lettre de divorce par laquelle j’ai répudié votre mère ? » Cette question est suivie d’une autre encore plus acerbe : « Ma main est-elle trop courte pour racheter ? N’ai-je pas assez de force pour délivrer ? »
Dieu a donné à Juda une rapide leçon sur la façon dont Il a créé le monde avec toutes ses merveilles majestueuses. Le fait est que Juda était très petit comparé à la vaste création de Dieu. Comment, alors Dieu ne pourrait-Il pas le défendre ?
En abandonnant Dieu et en s’abritant ailleurs, Juda, dans sa quête insensée de sécurité, s’est vendu.
Au milieu de ce flot de questions adressées à Juda, la voix magnifique du Christ, le messager de Dieu, entre en scène.
Le Christ se révèle être totalement dépendant de Dieu le Père. Il ouvre Son dialogue en disant « Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole … » et cite de nombreux exemples de la manière dont Dieu l’aide dans sa mission rédemptrice. Il conclut en prononçant une condamnation sur les personnes qui se fient à leurs propres efforts plutôt qu’à Dieu.
La deuxième partie porte sur le chapitre 51, dans lequel le prophète exhorte les justes à la droiture. Il exhorte les justes de Juda à suivre l’exemple d’Abraham. Il leur rappelle que c’est Dieu qui a asséché la mer pour que le peuple puisse la traverser. Il prédit que Juda ira aussi en exil, mais promet qu’il reviendra dans la joie et l’allégresse, et que ceux qui ont affligé Juda seront punis.
Juda a abandonné le Seigneur parce qu’il a accordé une attention excessive à ses adversaires. Le défi lancé par le Seigneur aux chrétiens d’aujourd’hui est celui lancé à Juda : « Écoutez-moi, vous qui connaissez la justice, peuple qui a ma loi dans ton cœur ! Ne craignez pas l’opprobre des hommes, et ne tremblez pas devant leurs outrages. » (Ésaïe 51:7).
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quel personnage de l’Ancien Testament Esaïe a-t’il donné en exemple de la bénédiction de Dieu au peuple de Juda ?
2. Comment la compassion du futur Messie est-elle illustrée dans ce passage ?
3. Que pouvons-nous faire pour être certains que nous sommes spirituellement éveillés ?
CONCLUSION
Essayez d’être davantage reconnaissants aujourd’hui, et voyez comment l’Eternel disposera votre cœur.