DÉVOTION DU 7 JANVIER 2024 Référence biblique: Actes 23 : 1 – 35.

DÉVOTION DU 7 JANVIER 2024 Référence biblique: Actes 23 : 1 – 35.

janvier 17, 2024

Référence biblique: Actes 23 : 1 – 35.

« La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit : Prends courage ; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome. » (Actes 23 : 11)

À un moment donné de la vie, tout le monde est confronté à des difficultés. Lorsque de tels moments surviennent, il est réconfortant de se rappeler que Dieu sait exactement où nous en sommes et ce dont notre cœur à besoin en termes de réconfort et d’encouragement.

Dixie Matthieu est une personne qui l’a vécu. Elle raconte : « Quand mon mari, Hal, et moi vivions ensemble, nous nous amusions à faire les mêmes pas lorsque nous marchions. Il pouvait généralement en faire de plus grands que moi, mais c’était quand même amusant d’essayer de le rattraper. Nous avons toujours apprécié marcher ensemble, mais un jour il est allé là où je ne pouvais pas l’accompagner. Il a traversé la Vallée de la Mort, puis je suis devenue veuve ; et il n’y a dorénavant aucune autre empreinte de pas que la mienne. »

Dans les premiers jours qui ont suivi la mort de Hal des suites d’un cancer, tout semblait irréel à Dixie. La famille, les amis et les voisins ont fait de leur mieux pour aider et offrir du réconfort. Des arrangements financiers ont été pris et les funérailles ont eu lieu. Ensuite, Dixie a dû faire face à la vie de tous les jours.

À l’époque, elle était une jeune mère de trois jeunes enfants et elle se souvient : « J’ai été étonnée de réaliser que la vie continue comme d’habitude, même si la meilleure partie de moi avait disparu. J’étais submergée par les responsabilités qui m’appartenaient soudainement. »

Cependant, quelques jours seulement après la mort de Hal, Dieu lui a apporté du réconfort d’une manière vraiment tangible.

Elle raconte : « Debout devant ma porte d’entrée, j’ai remarqué un crochet sur l’un des piliers de notre porche. J’ai alors dit : « Seigneur, tu sais que les gens nous enverront des fleurs. S’il te plaît, donner à cœur à quelqu’un qu’il nous donne une plante pour ce crochet. »

Puis j’ai oublié ma prière. Quelques jours plus tard, nous sommes revenus d’un dîner avec un de mes frères. Là, accroché à ce même crochet, se trouvait un grand et magnifique panier fuchsia. Les larmes coulaient sur mon visage alors que je me souvenais de ma brève prière, et que je réalisais que Dieu l’avait entendue, et qu’Il s’en était soucié ! »

Dans notre texte d’aujourd’hui, l’apôtre Paul a été confronté à un type de défi différent, mais dans sa situation également, Dieu lui a apporté réconfort et encouragement de manière tangible.

Un jour plus tôt, la foule avait éclaté de colère alors que Paul leur parlait dans une synagogue juive et qu’il avait déclaré qu’il se tournait vers les païens avec le message du salut.

Alors que l’hystérie de la foule s’intensifiait, Paul ne fut sauvé de ses aggresseurs que grâce à l’intervention du centenier romain. Bien qu’il fût à ce moment à l’abri de toute agression physique, nous pouvons imaginer les pensées qui ont dû traverser l’esprit de Paul cette nuit-là alors qu’il gisait dans la garnison romaine.

Son désir de longue date de prêcher l’Évangile dans la grande capitale de l’Empire romain allait-il être brisé ? Sans doute se demandait-il : que va-t-il se passer ? Mon travail pour Dieu sera-t-il interrompu ? Serai-je réduit au silence pour toujours à cause de la méchanceté des Juifs ?

Avec son avenir en danger et sa vie en jeu, Paul avait besoin d’un soutien exceptionnel. Alors, le Seigneur que Paul aimait et pour qui il souffrait, se tenait à ses côtés et a prononcé de simples paroles d’encouragement ; les paroles rapportées dans notre verset clé du jour.

Le message divin lui assurait que non seulement il vivrait, mais que Dieu avait encore pour lui un vaste champ à moissonner. Rome doit entendre son témoignage ainsi que Jérusalem ! Il pourrait y avoir du retard, des souffrances et une longue épreuve de patience, mais la fin était certaine : il devait atteindre le cœur de Rome avec le message de Jésus-Christ. Quel encouragement cela a dû être.

Il y a de précieuses leçons à tirer de l’expérience de Paul. Premièrement, même si des circonstances difficiles se présentent à chacun de nous, nous pouvons être sûrs que le Seigneur sait tout à leur sujet. Ensuite, quelle que soit la détresse à laquelle nous sommes confrontés, et peu importe qui ou quoi s’aligne contre nous, si nous servons le Seigneur, Il sera avec nous.

Remarquez que le Seigneur se tenait aux côtés de Paul pendant la nuit ! Nous ne verrons peut-être jamais une manifestation physique de Jésus jusqu’à ce qu’Il revienne, ou que nous nous tenions devant Lui à notre mort; cependant le Seigneur est présent spirituellement avec nous et Il comprend ce que nous ressentons dans toutes les circonstances difficiles que nous traversons.

Demandez à Dieu d’ouvrir vos yeux sur les nombreux détails qui indiquent Sa présence dans votre situation actuelle. Prenez note des preuves des soins de Dieu, et de Sa présence à vos côtés.

Dixie l’a fait, et cela lui a apporté du réconfort ! Plus nous reconnaissons même les plus petites bénédictions comme des dons de Dieu, plus nous réalisons à quel point Il est présent dans notre vie.

Dans chaque conflit, stress et circonstance déchirante, nous pouvons nous appuyer sur Dieu. Il est disposé et prêt à nous donner de la force, des encouragements, de l’espoir, des conseils et la capacité d’endurer tout ce à quoi nous sommes confrontés.

CONTEXTE

Le chapitre 23 peut être divisé en trois grandes sections : la comparution de Paul devant le Sanhédrin, qui a abouti à une furieuse dispute entre les pharisiens et les sadducéens (versets 1-10) ; le complot déjoué visant à tuer Paul (versets 11-24) ; et le transfert sain et sauf de Paul à Césarée pour comparaître devant Félix (versets 25-35).

Le « conseil » auquel Paul s’adressait au début de ce chapitre était le Sanhédrin, la plus haute instance judiciaire juive de Jérusalem, qui opérait sous la direction du souverain sacrificateur. Le but de cette réunion était de déterminer s’il y avait des raisons d’engager une procédure judiciaire contre Paul. Même si les Romains respectaient les décisions prises par le conseil juif, il n’était pas autorisé à condamner une personne à mort sans l’approbation des Romains.

Les documents historiques indiquent qu’Ananias était un homme grossier, colérique et autoritaire, connu pour sa cruauté et sa violence. Il a servi comme souverain sacrificateur de 48 à 58 après J.-C. Lorsque la révolte contre Rome éclata en 66 après J.-C., son propre peuple l’a alors assassiné.

L’ordre donné par Ananias à ceux qui se tenaient aux côtés de Paul de le frapper était un acte illégal; car il était illégal de frapper un prisonnier avant qu’une condamnation ne soit prononcée. Dans le cas de Paul, il n’avait même pas été inculpé.

Au verset 3, Paul qualifie Ananias de « muraille blanchie », métaphore pour dire « hypocrite ». Une personne qui marchait sur une tombe devenait cérémonieusement impure, et pour cette raison, les tombes étaient blanchies à la chaux, afin de les rendre visibles la nuit. Ainsi, alors que les tombes semblaient propres, elles étaient sales et pourries à l’intérieur. Lorsque Paul a réalisé l’identité de celui qui avait ordonné le coup, il s’est en fait excusé pour ses paroles (verset 5), citant Exode 22 :28.

Compte tenu du tumulte au Sanhédrin, et de l’incertitude concernant l’avenir de Paul, les paroles de joie et réconfortantes, lorsque « le Seigneur [lui] apparut » pendant la nuit (verset 11), étaient accompagnées de la promesse que Paul atteindrait son objectif de témoigner pour le Seigneur à Rome (un compte rendu de son dessein se trouve dans Actes 19 : 21).

Le conflit entre les croyances des Pharisiens et des Sadducéens concernant la résurrection, a été bien documenté par l’historien juif Josèphe. Le point de vue des Pharisiens, basé sur Daniel 12 : 2, était celui du courant dominant de l’orthodoxie juive.

Certains historiens suggèrent que les conspirateurs qui se sont regroupés dans un pacte pour tuer Paul, appartenaient probablement aux Zélotes qui furent plus tard responsables de la révolte contre Rome.

Le verset 12 déclare qu’ils « firent des imprécations contre eux même ». Il s’agissait d’une pratique consistant à demander l’exécution d’un jugement contre soi-même si leurs promesses s’avéraient fausses. Prêter un tel serment était une preuve d’un fanatisme religieux extrême et indique le danger très réel dans lequel se trouvait Paul.

À la suite de l’avertissement du neveu de Paul, dans l’obscurité de la nuit, l’apôtre fut transféré à Césarée où il devait comparaître devant le gouverneur Félix. Il était accompagné d’une escorte de 470 militaires armés. Claudius Lysias, l’officier en chef ou tribun qui a préparé le document officiel accompagnant Paul, était un officier militaire de haut rang responsable de 600 à 1 000 hommes. Il a probablement rédigé la lettre avec le plus grand soin pour présenter le traitement qu’il a accordé à un citoyen romain sous le meilleur jour possible.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Pour quelle action Paul réprimanda-t-il le souverain sacrificateur Ananias ? Pourquoi l’a-t-il fait ?

2. Quels exemples trouvez-vous dans le texte d’aujourd’hui, qui illustrent la déclaration : « Les voies de Dieu ne sont pas nos voies » ?

3. Lorsque nous sommes confrontés à des circonstances troublantes ou stressantes, quelles mesures pouvons-nous prendre pour nous rappeler que Dieu est avec nous et est au contrôle ?

CONCLUSION

Tout comme Dieu a réconforté Paul au milieu de circonstances pénibles, Il nous donnera l’encouragement dont nous avons besoin dans nos moments d’épreuve.