DÉVOTION DU 7 FEVRIER 2023 Lecture Biblique : Tite 3 : 1 – 15

Lecture Biblique : Tite 3 : 1 – 15

« Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés.» ( Tite 3 : 4 )

Nous avons tous besoin de la bonté de Dieu pour relever les défis de la vie.

Il y a environ seize ans, j’ai été confronté à un grave problème de visa. Mon type de visa était assorti d’une règle de résidence de deux ans dans mon pays d’origine, ce qui signifie que je devais retourner dans mon pays pendant deux ans avant de pouvoir demander le statut de résident permanent aux États-Unis.

La seule façon de modifier cette règle était que quelqu’un du ministère de l’éducation de mon pays d’origine écrive au département d’État américain pour me libérer de cette règle. Obtenir une telle lettre était presque impossible.

Tout d’abord, j’étais hors de mon pays depuis sept ans et je ne connaissais personne au département de l’éducation. Deuxièmement, pour obtenir un tel document dans mon pays, il fallait corrompre quelqu’un.

Même si je ne connaissais personne au ministère, je connaissais Dieu et j’ai commencé à prier pour que Sa volonté soit faite. J’ai trouvé l’adresse du ministère de l’Éducation et j’ai écrit pour demander la lettre de libération. Pendant plusieurs mois, je n’ai pas eu de réponse, mais j’ai continué à prier pour que la volonté de Dieu soit faite.

Neuf mois après avoir écrit la lettre, j’ai reçu une lettre d’un frère chrétien de la ville où se trouve le département de l’éducation.

Il m’a dit que sa femme, qui est également chrétienne, avait été transférée au ministère de l’Éducation deux mois auparavant. Le patron de sa femme était celui qui était chargé des lettres de libération. Cette sœur est tombée sur ma lettre, et a donc informé son patron de son lien avec moi et lui a demandé d’écrire la lettre nécessaire.

Quelques semaines plus tard, j’ai reçu la lettre de libération. Je suis bien sûr, éternellement reconnaissant à Dieu et à cette sœur pour ce miracle.

Il est intéressant de noter que, quinze ans après cet incident, la sœur a perdu son mari et a été confrontée au défi financier d’élever seule quatre enfants.

Un jour, Dieu l’a poussée à m’appeler pour me demander si je pouvais lui suggérer quelque chose. À ce moment-là, Dieu m’avait placé dans une position où je pouvais facilement l’aider à venir dans ce pays pour poursuivre ses études et continuer à subvenir aux besoins de ses enfants.

Quelques mois plus tard, elle a pu s’installer aux États-Unis. Aujourd’hui, elle enseigne sa langue maternelle dans une université d’ici et a également obtenu un diplôme supérieur dans la même institution. Dieu a été bon envers mon amie et moi, tout comme il aime et traite avec bonté chacun de Ses enfants.

Dans ce chapitre de Tite, il nous est rappelé que Dieu a montré Sa bonté envers nous en nous sauvant par miséricorde et par le sacrifice de Son Fils unique.

Plus important que les bénédictions temporelles, Dieu dans Sa bonté appelle nos cœurs, afin que nous puissions devenir « en espérance, héritiers de la vie éternelle »(Tite 3:7).

 

 

 

CONTEXTE

 

Dans ce dernier chapitre de sa brève épître à Tite, l’apôtre Paul a donné des instructions importantes à Tite pour qu’il les transmette à l’Église. Il a commencé par dire à Tite de s’assurer que les saints étaient obéissants à toutes les autorités civiles. Paul voulait qu’ils aient une vision plus large : ces autorités avaient été placées par Dieu.

Ce qu’il voulait dire, c’est que l’autorité humaine ne prime pas sur l’autorité de Dieu, mais que obéir à Dieu ne nécessite généralement pas de défier l’autorité au sein du foyer, de l’église ou de la société civile. Cette position est nécessaire pour maintenir l’ordre dans la communauté.

Le deuxième verset ordonne aux chrétiens d’être « pleins de douceur envers tous les hommes », un commandement également destiné à assurer la stabilité et la paix.

Les versets 3 à 8 abordent le fait que nous avions tous besoin de la bonté et de la rédemption de Dieu, et que sans Son aide, nous n’aurions pas pu être sauvés. En outre, une fois que nous avons été rachetés, nous devons partager la bonté de Dieu avec ceux qui nous entourent.

Paul donne le même raisonnement pour la compassion envers les pécheurs, comme Moïse avait leur avait exigé la compassion envers les étrangers: les chrétiens ne doivent pas oublier qu’ils dépendent eux-mêmes de la miséricorde et du pardon de Dieu lorsqu’ils traitent avec les autres. De plus, la miséricorde est la source du salut.

Voilà donc les trois raisons de la compassion : c’est notre devoir, c’est juste, et ça marche.

Dans le reste du chapitre, Paul donne des exemples de ce qui est spirituellement utile et de ce qui est spirituellement inutile. Enfin, comme dans d’autres épîtres, il salue les gens par leur nom, ce qui nous rappelle que l’Évangile est personnel et se rapporte à la vie réelle. Il termine en nous rappelant d’être spirituellement productif.

 

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Quelle raison Paul donne-t-il pour faire preuve de douceur envers tout le monde ?

 

2. Pourquoi les disputes à propos de la loi sont-elles inutiles (verset 9) ?

 

3. Qu’est-ce qui rend facile pour vous de faire preuve de compassion ?Qu’est-ce qui vous la rend difficile ?

 

 

 

 

CONCLUSION

 

 

Nous avons la chance d’avoir un Père céleste éternellement miséricordieux et bon. Comme nous le rappelle un chant de l’école du dimanche, “Dieu est bon, en tout temps !”