DÉVOTION DU 6 NOVEMBRE 2021 Lecture biblique : Job 1 : 1- 22 ; 2 : 1-13 ; 3 : 1 : 26.
Lecture biblique : Job 1 : 1- 22 ; 2 : 1-13 ; 3 : 1 : 26.
« L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. » (Job 1 : 12)
Une étudiante est réprimandée par son professeur pour avoir exprimé son soutien à un principe de l’Évangile. Un chrétien perd son emploi et, par conséquent, sa famille subit de graves revers financiers. Un ministre a un accident vasculaire cérébral et ne peut pas parler.
Une fidèle travailleuse dans l’Évangile meurt d’un cancer alors qu’elle est encore dans la quarantaine. Un missionnaire est emprisonné et torturé. Une église chrétienne est bombardée et de nombreux croyants sont tués. Pourquoi notre Dieu tout-puissant permet-Il ces choses ?
Dans le texte d’aujourd’hui, Dieu a permis à Job de souffrir, et Job a eu du mal à comprendre pourquoi. Nous aussi, nous pouvons nous demander pourquoi les difficultés et les souffrances se présentent à nous.
Dieu permet des difficultés pour diverses raisons. Parfois, elles peuvent être autorisés comme une forme de correction, ou pour nous éprouver et nous renforcer.
Par conséquent, il est important d’examiner nos cœurs lors d’une épreuve.
À d’autres moments, comme le montre ce récit, les épreuves surviennent pour des raisons que nous ne comprendrons peut-être jamais.
Dans ce cas, Satan prétendait que Job servait Dieu uniquement à cause des choses que Dieu lui avait données : des biens, une famille nombreuse, la santé et la sécurité. Dieu a permis à Satan de tester cette hypothèse en reprenant à Job tout ce que Dieu lui avait donné.
Des épreuves sévères révéleront si nous servons Dieu pour le bien ou par amour pour Lui. Si nous Le servons pour Ses bienfaits, l’épreuve nous vaincra. Cependant, si nous Le servons par amour, cette épreuve nous fortifiera.
La foi fondée sur les avantages que Dieu nous accorde ou la prospérité, ne durera pas. Pour résister à l’épreuve, la foi doit être fondée sur la connaissance que Dieu est bon, qu’Il est juste et qu’Il nous aime plus que nous ne pouvons l’imaginer.
Une vie intègre n’est pas forcément une vie sans souffrance, et une mauvaise vie n’est pas toujours instantanément punie. Prenons courage, et tirons des enseignements des différents points révélés dans ces premiers chapitres de Job.
La guerre spirituelle initiée par Satan contre Job est décrite dans le verset du jour, et il nous attaquera aussi. En fait, il peut plus souvent attaquer les chrétiens que les athées. (Après tout, les athées sont déjà dans son camp.)
L’ennemi voudrait nous faire croire que Dieu nous a oubliés ou abandonnés dans nos moments d’épreuve, mais ce texte réfute cette idée. Dieu sait exactement ce qui se passe dans chacune de nos vies.
La souffrance extrême de Job a touché tous les domaines de sa vie. Bien qu’il ne sache pas pourquoi il souffrait, il n’a pas perdu sa foi en Dieu. Nous pouvons également conserver notre foi, peu importe ce qui nous arrive, et nous accrocher à Dieu avec l’assurance qu’Il est avec nous.
CONTEXTE
Cette première partie du Livre de Job décrit l’assaut de Satan contre lui, et sa lamentation initiale concernant ses souffrances.
Le texte commence par le récit de qui était Job et de ce qui lui est arrivé. Dieu a dit que Job était intègre et droit. Le mot intègre, tel qu’il est utilisé dans Job 1 : 1 et 1 : 8, ne signifie pas sans erreur humaine, mais il signifie plutôt « irréprochable, droit et sans souillure ».
Job avait une femme et dix enfants et possédait également une grande richesse (1 : 3). L’expression « le plus considérable de tous les fils de l’Orient » signifie que Job était hautement respecté et honoré en raison de sa justice, de sa sagesse et de ses richesses. Il possédait la foi, craignait Dieu et évitait le mal.
Dieu et Satan ont discuté de Job (1 :6-12), et l’accusation de Satan était que Dieu avait une barrière autour Job. Ce texte montre que Satan ne peut faire que ce que Dieu permet. Il révèle également que l’affliction et les difficultés ne proviennent pas de l’esprit de Dieu, mais sont autorisées à accomplir Ses desseins.
L’argument de Satan à Dieu était que Job ne Le servait que pour les bienfaits. Dieu a donné à Satan la permission de « toucher » à tout ce qui appartient à Job, à l’exception de Job lui-même. En un jour, tous les biens et la famille de Job (à l’exception de sa femme) ont été détruits.
L’accusation de Satan s’est avérée fausse; Job a refusé d’« accuser Dieu bêtement ». Il ne blâmait pas Dieu ni ne Le maudissait. L’attachement de Job à Dieu est resté constant alors qu’il prononçait les paroles bien connues écrites dans Job 1 : 21.
Le chapitre 2 commence par le récit de la nouvelle attaque de Satan contre Job ; il obtint de Dieu la permission d’affliger le corps de Job. La nouvelle des événements tragiques parvint aux amis de Job, et trois d’entre eux vinrent le réconforter (2 :11-13).
La vue de Job dans son affliction les fit pleurer, déchirer leurs vêtements et répandre de la poussière sur leurs têtes. Pendant sept jours et sept nuits, ils restèrent assis à côté de lui en silence.
Finalement, Job parla (chapitre 3) avec des mots qui montraient l’angoisse qu’il ressentait. Son chagrin et son désespoir l’ont amené à souhaiter ne jamais être né. Il n’a trouvé aucun repos, car le calme de son cœur a été remplacé par des ennuis de toutes parts.
Il croyait que Dieu l’avait abandonné et il désirait mourir. Les gémissements de son cœur se déversèrent dans un mélange de tristesse et de désespoir. Ce chapitre est le début du dialogue dans un format poétique.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Que fait Job à la fin des célébrations organisées par ses enfants ?
2. Quelle a été la réponse de Job aux tragédies qui se sont produites sur lui ? Pourquoi pensez-vous qu’il a répondu comme il le fit ?
3. Quelles pourraient être certaines des raisons pour lesquelles Dieu permet à la souffrance d’entrer dans la vie d’une personne ?
CONCLUSION
La victoire dans les épreuves vient lorsque nous faisons confiance à Dieu dans les temps sombres, quand bien même nous ne voyons ou comprenons pourquoi Il nous a permis de souffrir.