DÉVOTION DU 6 MARS 2023 Lecture biblique : 2 Rois 13 : 1 – 25.
Lecture biblique : 2 Rois 13 : 1 – 25.
« Elisée dit encore: Prends les flèches. Et il les prit. Elisée dit au roi d’Israël: Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s’arrêta. » (2 Rois 13 : 18)
Quand j’étais au milieu de l’adolescence, je jouais dans une équipe de baseball bien organisée. En général, je jouais en première base, mais il arrivait qu’on me dirige vers une position au champ extérieur. Bien que je sois loin d’être une superstar, je m’amusais beaucoup et je donnais toujours le meilleur de moi-même.
Après toutes ces années, un match en particulier est encore bien présent dans mon esprit. Je me trouvais dans la position de joueur de champ centre qui m’était peu familière, lorsque le batteur a frappé une longue balle qui a volé au-dessus de ma tête.
Je me suis retourné et j’ai couru aussi vite que possible, poussant avec tous les muscles de mon corps pour me positionner de façon à pouvoir attraper la balle. Au dernier moment, j’ai tendu le bras aussi loin que possible et, merveille des merveilles, je l’ai attrapée ! De toutes les personnes surprises sur le terrain ce jour-là, j’étais sans aucun doute la plus surprise de toutes !
Des choses étonnantes peuvent se produire lorsque nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Cependant, dans notre texte d’aujourd’hui, le roi Joas n’a pas fourni ce genre d’effort.
Joas rendait visite au prophète Élisée, qui était sur son lit de mort, et Élisée a demandé au roi de faire plusieurs choses plutôt inhabituelles. Tout d’abord, ils ont tiré ensemble une flèche par la fenêtre ouverte. Élisée a expliqué que cette action était prophétique quant à la manière dont Dieu allait délivrer les Israélites de leur oppresseur, les Syriens.
Ensuite, Joas a reçu l’ordre de prendre une poignée de flèches et de les frapper contre le sol, symbolisant ainsi le fait qu’Israël domine sur la Syrie. Cependant, au lieu d’obéir avec entrain, Joas a réagi avec tiédeur. En réagissant de la sorte, il a perdu l’occasion de remporter une victoire durable sur la Syrie. Israël remporterait quelques victoires individuelles, mais n’obtiendrait pas une paix durable.
Aujourd’hui, nous pouvons tirer une leçon de la tiédeur de Joas. Tout ce que Dieu nous demande de faire, assurons-nous de le faire de toutes nos forces. Ne nous arrêtons pas à un effort superficiel, mais investissons-nous de tout notre coeur ! Nous recevrons la bénédiction pour avoir saisi cette occasion en or et pris la parole au bon moment, ou pour être restés à genoux dans la prière un peu plus longtemps, jusqu’à ce que la réponse vienne !
Nos meilleurs efforts peuvent sembler insignifiants, mais ils ont une grande valeur aux yeux de Dieu ! Décidons aujourd’hui de les donner à Dieu, dans tout ce que nous faisons. Sur le long terme, nous serons heureux de l’avoir fait.
CONTEXTE
Dans ce chapitre, l’accent est de nouveau mis sur le royaume d’Israël du Nord. On y relate les règnes de Joachaz (814-798 avant J.-C.) et de Joas (798-782 avant J.-C.).
On ne dit pas grand-chose du roi Joachaz, si ce n’est qu’« il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel ». Comme le dirigeant montrait la voie, la grande majorité du peuple le suivait en faisant le mal. Mais, il y avait un reste qui suivait vraiment le Seigneur.
Joachaz était un gouverneur faible et n’a pas pu s’opposer à l’oppression de la Syrie. Le verset 3 nous dit qu’à cause de la méchanceté de Joachaz, Dieu a permis aux Syriens de tourmenter Israël sous le roi Hazaël, et plus tard sous son fils Ben-Hadad,.
Sous la domination de la Syrie, la force militaire d’Israël a été réduite à un petit fragment de ce qu’elle avait été. Lorsque Joachaz a demandé l’aide du Seigneur, Dieu lui a accordé une certaine délivrance en retardant Son jugement. Cependant, la recherche de l’Éternel par Joachaz n’était pas accompagnée d’une repentance ; lui et les Israélites ont continué à pécher.
Le fils de Joachaz, Joas (à ne pas confondre avec le roi Joas de Judée, qui a régné à la même époque), a suivi les traces de son père, bien qu’il ait vu le Seigneur délivrer le pays lorsque son père avait crié à Dieu, et qu’il connaissait le témoignage pieux d’Élisée.
Comme le prophète était proche de la mort, Joas lui a rendu une dernière visite. Bien que Joas n’ait pas suivi le conseil d’Élisée, il regrettait peut-être de perdre l’homme de Dieu, son seul lien avec Dieu en temps de crise.
Elisée a demandé au roi : « ouvre la fenêtre à l’orient ». Cela devait être en direction de la zone où la Syrie occupait des terres appartenant à Israël (voir 2 Rois 10:32-33). Frapper le sol avec les flèches représentait le fait de frapper la Syrie.
La colère d’Élisée face à la réponse tiède de Joas semblait indiquer que ce dernier comprenait le symbole de ses actions, mais il a échoué quand même à montrer un soutien déterminé aux plans de Dieu.
Les versets 20 et 21 démontrent une fois de plus la puissance de Dieu qui agissait sur Elisée. Après qu’Elisée soit mort et enterré dans un sépulcre, une bande de fuyards avait dû enterrer un des leurs à la hâte, et l’avait jeté dans le sépulcre d’Elisée. Aussitôt le mort « reprit vie et se leva sur ses pieds ».
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. La colère de Dieu s’est enflammée contre Israël sous le règne de Joachaz. Quel châtiment a-t-Il infligé à la nation ?
2. Lorsque Joas est venu voir Elisée mourant, pourquoi pensez-vous qu’il a pleuré sur lui et a dit : « Mon père ! mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! » ?
3. De quelles manières un esprit entièrement dévoué sera-t-il mis en évidence dans l’œuvre du Seigneur ?
CONCLUSION
Il est toujours préférable de suivre les instructions de Dieu entièrement et de tout notre cœur. Nous ne le regretterons pas !