DÉVOTION DU 6 AOUT 2024 Référence biblique : Néhémie 13 : 1 – 31

DÉVOTION DU 6 AOUT 2024 Référence biblique : Néhémie 13 : 1 – 31

août 6, 2024

Référence biblique : Néhémie 13 : 1 – 31

« J’ordonnai aussi aux Lévites de se purifier et de venir garder les portes pour sanctifier le jour du sabbat. Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et protège-moi selon ta grande miséricorde ! » (Néhémie 13 : 4)

Néhémie était un homme de prière : la dernière partie de notre verset du jour et ses nombreuses autres prières rapportées dans ce court livre le montrent bien. Avant de parler au roi, Néhémie a prié. Avant d’entreprendre la reconstruction de la muraille autour de Jérusalem, il a prié. Dans les situations difficiles, face à l’opposition et dans les moments de danger, il a prié. En conséquence, sa vie a démontré l’impact qu’un individu peut avoir sur une nation.

Si les chrétiens du monde entier connaissent Néhémie, nombreux sont ceux qui ne reconnaissent pas le nom de Jeremiah Lanphier. Pourtant, Lanphier a aussi été un homme de prière dont les efforts ont eu un grand impact sur sa nation, et finalement, sur le monde.

Converti sous le ministère de Charles Finney, Lanphier a senti que Dieu l’appelait, à l’âge de 48 ans, à servir en tant que « missionnaire urbain » à New York. Il n’avait pas suivi de formation en séminaire, mais lorsqu’une église de la vieille ville de Manhattan a eu besoin de quelqu’un pour distribuer des brochures sur l’Évangile et des Bibles, Lanphier quitta son entreprise et commença à frapper aux portes.

Il rendit visite aux organisations locales, invita les enfants à l’école du dimanche et encouragea les hôtels à envoyer leurs clients à l’église le dimanche. Cependant, la réponse à ses efforts fût décevante et Lanphier découvrit que c’est le temps passé dans la prière qui lui apportait le plus de paix et de résolution.

Lanphier écrivit dans son journal : « Un jour, l’idée me vint qu’une heure de prière, de midi à une heure, serait bénéfique aux hommes d’affaires, qui sont généralement nombreux à prendre cette heure pour se reposer et se rafraîchir ».

L’idée prit racine et, petit à petit, il élabora un plan : il lancerait une réunion de prière hebdomadaire ouverte à tous ceux qui seraient intéressés, des banquiers aux balayeurs. Il imprima des prospectus annonçant la première réunion, qui devait se tenir le 23 septembre 1857 à midi, dans une petite salle du troisième étage de la rue Fulton à New York.

Le jour en question, personne ne vint pendant la première demi-heure, et Lanphier pria seul. Puis un homme arriva, puis un autre. À 13 heures, ils étaient six. Lanphier avait espéré plus, mais il se rappela que Jésus avait dit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » La semaine suivante, vingt personnes étaient présentes, et quarante la semaine d’après. Ensuite, certains de ceux qui avaient été touchés par ces temps de prière ont demandé à pouvoir se réunir tous les jours, et le nombre de participants a augmenté.

Lorsque Lanphier a commencé à inviter les gens à ces premières réunions de prière, il n’avait aucune idée de ce qui allait se produire trois semaines plus tard. Le 13 octobre 1857, après la faillite d’une grande société fiduciaire, la panique s’est emparée de la bourse de New York et des centaines de banques et d’investisseurs individuels ont été ruinés. Peu après, les chemins de fer ont fait faillite, les usines ont fermé et le chômage a augmenté.

Dans la tourmente sociale et financière qui a suivi, de nombreuses personnes se rendirent compte qu’elles avaient besoin de Dieu. Les réunions de prière de la rue Fulton étaient bondées, et des réunions de prière de midi ont commencé dans d’autres églises, théâtres et salles à travers la ville.

Le télégraphe et les journaux répandirent la nouvelle du réveil religieux à New York. Les demandes de prière commençaient à affluer du monde entier et les convertis venaient grossir les rangs des congrégations religieuses dans tout le pays. Les historiens estiment que près d’un million de personnes sont devenues croyantes au cours des années 1857 et 1858.

Si les prières de Jeremiah Lanphier et les réunions de prière de Fulton Street n’ont pas été les seules à l’origine du réveil qui a parcouru les États-Unis, les prières prononcées au cours de ces semaines de 1857 ont clairement joué un rôle clé. Avec le temps, le réveil déclenché à Fulton Street s’est répandu en Irlande, en Écosse, au Pays de Galles, en Angleterre, en Europe, en Afrique du Sud, en Inde, en Australie et dans les îles du Pacifique. [1]

Dieu entend et répond quand les gens prient ! Néhémie était un homme qui plaçait tout devant le Seigneur dans la prière, et il a été récompensé pour sa diligence et sa persévérance. Jeremiah Lanphier a reconnu la valeur de la prière et s’est consacré à donner aux autres l’occasion de prier.

Leur engagement dans la prière peut devenir un modèle pour nous. Que se passera-t-il en réponse à nos prières ? Nous ne changerons pas tout le monde, mais nous pouvons être sûrs qu’il y aura des résultats !

CONTEXTE

Après une première période de douze ans de gouvernement en Juda, Néhémie est retourné en Perse en 433 av. J.C. Lorsqu’il revint en Juda pour une seconde période de gouvernement, il découvrit que les conditions à Jérusalem avaient considérablement changé par rapport au désir unifié de suivre Dieu qui existait au moment de son départ.

Le dernier chapitre du livre de Néhémie décrit les réformes que Néhémie a mises en place au cours de son second mandat de gouverneur. Les versets 1 à 9 décrivent l’expulsion par Néhémie de Tobija, qui résidait illégalement dans les chambres du Temple.

Trois autres réformes sont mentionnées dans la suite du chapitre : le rétablissement du soutien aux Lévites, le renouvellement de l’observance du sabbat et la dénonciation des mariages mixtes. Le chapitre se termine par un bref résumé de ce que Néhémie a accompli au cours de son second mandat de gouverneur.

Pour la première réforme, Néhémie s’est immédiatement occupé d’une situation dans le Temple qui semble s’être produite peu de temps après son retour en Perse. L’expression « Dans ce temps « (verset 1) fait référence à la dédicace de la muraille. A ce moment-là, lors de la lecture de la Loi (comme nous l’avons vu aux chapitres 11 et 12), le peuple s’est vu rappeler l’instruction de Dieu dans Deutéronome 23 : 3-4, selon laquelle les Ammonites et les Moabites devaient être exclus d’Israël s’ils ne se convertissaient pas à l’adoration du Dieu d’Israël.

À l’époque, le peuple a docilement écarté ces individus de son milieu. Cependant, les versets 4 à 9 révèlent qu’Éliaschib, le souverain sacrificateur, a fait une exception. Il était « parent » à Tobija l’Ammonite (probablement par mariage), et il a permis à Tobija d’avoir ses propres quartiers dans les chambres du Temple : des espaces qui étaient censés être réservés aux sacrificateurs et aux Lévites ou à l’entreposage des trésors du Temple.

Lorsque Néhémie découvrit cela à son retour de Perse, il chassa immédiatement Tobija du complexe du Temple avec tous ses biens. Il a ensuite fait nettoyer les pièces que Tobija avait utilisées de manière cérémonielle et les a rendues à leur usage normal.

Les versets 10 à 14 indiquent que Néhémie s’est rendu compte que les Lévites n’avaient pas été correctement soutenus et qu’ils étaient retournés dans leurs champs pour gagner leur vie, négligeant ainsi leurs devoirs dans le Temple. Pour remédier à cette situation, Néhémie réunit les dirigeants et insista pour que ces abus soient corrigés. Il nomma quatre hommes de confiance pour superviser la collecte des dîmes et des offrandes, et pour veiller à ce que ceux qui servaient dans le Temple soient pris en charge comme l’exigeait la Loi.

Une autre réforme, mentionnée dans les versets 15 à 22, concernait la méconnaissance générale de l’observance du sabbat. Une grande partie du peuple de Juda ne respectait pas les commandements de Dieu concernant le repos du sabbat, qui avait lieu du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi. Les étrangers vendaient aux portes de la ville le jour du sabbat et les habitants de Juda achetaient, traitant ce jour saint comme n’importe quel autre.

Néhémie réagit en ordonnant que les portes de la ville soient fermées le jour du sabbat. En outre, il a placé des gardes aux portes pour s’assurer que les vendeurs n’entrent pas. Lorsque quelques-uns de ces individus ont campé « une ou deux fois » devant la porte (peut-être dans l’espoir de transporter secrètement leurs marchandises à l’intérieur ou d’attirer les clients vers eux), Néhémie a menacé de prendre des mesures sévères s’ils recommençaient.

Les versets 23 à 29 décrivent une autre situation à laquelle Néhémie a dû faire face. Pendant l’absence de Néhémie, les Israélites avaient repris la pratique des mariages mixtes avec les nations païennes qui les entouraient. C’était une désobéissance directe au commandement de Dieu, car de telles unions présentaient un grave danger pour les Juifs, qui risquaient de compromettre leur culte en adoptant des coutumes religieuses idolâtres.

Néhémie fut indigné lorsqu’il vit que cela se reproduisait et que les enfants issus de ces mariages ne pouvaient même pas parler la langue des Juifs. Il réagit avec véhémence et prit l’exemple de Salomon pour rappeler au peuple les conséquences de ce « grand crime ». Des mariages mixtes avaient même eu lieu dans la famille d’Éliaschib, le souverain sacrificateur, et Néhémie a donc réagi rapidement et fermement.

Le livre se termine par un résumé personnel et succinct des réformes entreprises par Néhémie, et par une courte prière dans laquelle il s’engagea à remettre son travail à Dieu.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après le verset 3, qu’a fait le peuple lorsqu’il a entendu la Loi ?

2. A votre avis, pourquoi Néhémie était-il si indigné par les erreurs du peuple de Juda décrites dans ce chapitre ?

3. Quelles leçons sur le leadership efficace pouvons-nous tirer des actions de Néhémie dans ce chapitre ?

CONCLUSION

Les prières et les efforts de Néhémie et de Jeremiah Lanphier nous montrent comment Dieu peut utiliser une vie dévouée pour réaliser Ses desseins.

[1]. William J. et Randy Petersen, 100 Amazing Answers to Prayer, Fleming H. Revell, (Grand Rapids, Michigan : Fleming H. Revell, Baker Publishing Group, 2003).