DÉVOTION DU 5 SEPTEMBRE 2025 Référence biblique : Amos 8 : 1 – 14

DÉVOTION DU 5 SEPTEMBRE 2025 Référence biblique : Amos 8 : 1 – 14

septembre 5, 2025

Référence biblique : Amos 8 : 1 – 14

« Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, Où j’enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l’eau, Mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, Du septentrion à l’orient, Ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, Et ils ne la trouveront pas. » (Amos 8 : 11, 12)

Quand j’avais environ douze ans, un ami et moi avions fait plus de trente deux kilomètres à vélo jusqu’à un endroit appelé Pigeon Springs. Nous avions fait des bagages légers pour ce long trajet, même si nous avions prévu de camper pendant trois jours avant que quelqu’un vienne nous chercher.

Le fait de pédaler nous avait donné l’appétit et nous avions puisé dans nos réserves de nourriture. Par conséquent, à la fin de la première nuit, toute notre nourriture avait disparu !

Ma mère avait caché une seule boîte de thon au fond de mon sac. Je n’aimais pas trop le thon, mais le lendemain matin, j’avais très faim. Nous avions mangé le thon, bien que nous n’ayons pas eu de pain ou autre chose pour l’accompagner.

Pigeon Springs avait quelques écrevisses et vairons, et je les avais regardés avec envie. J’avais attrapé une écrevisse et j’avais pensé pendant un moment à la manger, mais je n’y arrivais pas.

Nous avions décidé d’acheter quelque chose dans la ville la plus proche, à environ quatorze kilomètres de là. En mettant nos ressources en commun, nous avions découvert que nous n’avions que quelques pièces. Quel manque de planification !

Nous avions pu acheter une miche de pain, du beurre de cacahuète, et nous avions subsisté avec cela jusqu’au troisième jour. Nous étions vraiment contents d’avoir un bon repas une fois arrivés à la maison !

C’est une chose d’avoir faim physiquement, c’en est une autre d’avoir faim spirituellement.

Dans notre verset du jour, Amos a prédit un temps où la Parole de Dieu disparaîtrait d’Israël parce qu’ils ne l’ont pas chérie et n’y ont pas obéi. Le peuple voudrait la direction, le réconfort et l’instruction de Dieu, mais il ne pourrait pas les trouver, même s’il les cherchait diligemment.

Nous voulons tirer une leçon de ce texte. La Parole de Dieu est facilement accessible pour nous aujourd’hui. Soyons certains de la chérir et de suivre les instructions de Dieu qui s’y trouvent.

Chaque instant est une occasion de vivre pour Dieu et de Le glorifier par notre vie.

CONTEXTE

Ce chapitre a commencé par une analogie basée sur un panier de fruits d’été que Dieu a montré à Amos, et qui est décrit dans les versets 1 et 2. Dieu disait à Amos que, comme une corbeille de fruits d’été mûrs peut être mangée, le peuple d’Israël était mûr pour le jugement.

Le verset 3 dépeint une image épouvantable. Il s’agit de dire que les chants du peuple se
transformeront en gémissements à cause du nombre de morts. Le chagrin serait si fort que les gens travailleraient en silence.

Au verset 5, Amos adresse ses paroles aux marchands. Ils observaient les nouvelles lunes et les sabbats, mais étaient impatients que ces jours se terminent. Leur attitude indiquait qu’ils respectaient l’obligation de ne pas acheter ou vendre les jours saints uniquement parce qu’ils n’avaient pas le choix. Leur préférence aurait été de faire « les affaires comme d’habitude ».

De plus, les marchands étaient malhonnêtes, mesurant de manière incorrecte. Ils vendaient même la « criblure du froment », qui aurait dû être jetée ou donnée aux pauvres. Ils trompaient ainsi leurs clients et poussaient les pauvres de plus en plus loin dans la pauvreté, voire dans l’esclavage.

Cette oppression a entraîné la promesse du jugement de Dieu. Dieu, comme toujours, a parlé d’une manière que le peuple pouvait comprendre. Les tremblements de terre, les ténèbres, le deuil et la famine symbolisaient le châtiment à venir. Le deuil du peuple serait amer. Amos prédit que, dans sa tristesse, le peuple cherchera la Parole de Dieu, mais ne la trouvera pas.

Ils n’avaient pas tenu compte des instructions de Dieu en mêlant l’idolâtrie à leur culte. Ils n’avaient pas tenu compte des prophètes qu’Il avait envoyés. Sa Parole ne leur serait donc pas accessible, même s’ils la cherchaient dans tout le pays. Même les jeunes et les forts n’y parviendraient pas.

Quelle triste déclaration à l’encontre d’un peuple complaisant !

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Pourquoi Dieu a-t-Il montré à Amos le panier de fruits d’été ?

2. Considérez les marchands qu’Amos a réprimandés. En quoi les marchands d’aujourd’hui peuvent-ils leur ressembler ou en être différents ?

3. Que pouvez-vous faire pour éviter d’être affamés dans votre démarche personnelle ?

CONCLUSION

Aujourd’hui, soyez déterminés à faire en sorte qu’une famine spirituelle ne consume pas votre vie. Cherchez Dieu pendant qu’Il peut être trouvé.