DÉVOTION DU 5 SEPTEMBRE 2021 Lecture biblique: Genèse 17 :1-27
Lecture biblique: Genèse 17 :1-27
«Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. »(Genèse 17:1)
Nous avons entendu dire : «Personne n’est parfait. Après tout, nous ne sommes que des humains ». Il y a une blague sur la perfection sur un autocollant pour pare-chocs qui dit : «Si vous pensez que vous êtes parfait, essayez de marcher sur l’eau ! »
Pourtant, Dieu a dit à Abram d’être intègre (parfait). Exigeait-Il l’impossible ? Bien sûr que non!
Le secret pour comprendre le commandement de Dieu se trouve dans une définition précise du mot intègre ( parfait). Dans la langue originelle, le mot signifie “entier, complet ou sans défaut”.
Au sens propre, la perfection se rapporte au fait d’être au bon stade de développement.
Imaginez un nouveau-né qu’on présente pour la première fois à des grands-parents ravis. Selon toute vraisemblance, ils inspectent les petits pieds, déballent les doigts qui instinctivement saisissent les leurs, caressent ses doux cheveux, remarquent la forme du nez et du menton et proclament : « Il (ou elle) est parfait(e) !
Ces grands-parents ne s’attendraient pas dix plus tard, à voir leur petit-enfant toujours enveloppé dans une couverture de bébé, pleurant quand il ou elle aurait besoin d’être nourri et incapable de s’asseoir ou de parler.
Quel que soit leur amour pour l’enfant, ils sauraient que le développement n’avait pas eu lieu comme prévu.
On s’attend à ce qu’un nouveau-né “parfait”, possède certaines caractéristiques; et les attentes d’un enfant de dix ans, sont très différentes.
Dans le domaine spirituel, Dieu ne veut pas que nous pensions que nous sommes déjà au complet ou achevés, sans possibilité d’amélioration.
La perfection dans nos vies chrétiennes commence par la réception du pardon de nos péchés, l’entière sanctification et le baptême du Saint-Esprit.
Même après avoir reçu ces expériences, nous devrons grandir et mûrir en tant que chrétiens.
Tant que nous serons sur cette terre, Dieu travaillera sur nous. Il peut nous demander de faire des choses difficiles, comme pardonner à quelqu’un qui nous a fait du tort, ou Il peut simplement nous demander de vivre pour Lui à travers les petites affaires de la vie quotidienne.
Comme nous Le servons fidèlement de tout notre cœur et de notre mieux, nous sommes parfaits à Ses yeux.
Certaines personnes confondent la perfection chrétienne avec la perfection absolue. La perfection absolue est d’être parfait comme Dieu est parfait, et aucun humain n’atteint ce niveau de perfection.
Cependant, nous pouvons atteindre le niveau de perfection que Dieu exige, qui dépend de l’état de nos cœurs.
Un cœur qui Lui est continuellement soumis, et qui Lui est complètement obéissant est parfait à Ses yeux.
Pour Abram, la perfection était de marcher dans une obéissance continuelle et un entier attachement à Dieu.
En retour, Dieu a promis de bénir Abram et ses descendants de manière généreuse.
L’exigence de Dieu est la même aujourd’hui. Lorsque nous remplissons cette exigence et que nous Lui abandonnons complètement nos cœurs, nous pouvons être rassurés que nous sommes « intègres» aux yeux de notre Père Céleste!
CONTEXTE
Deux fois auparavant, Dieu avait discuté de Son alliance (accord solennel) avec Abram (Genèse 12 et 15). Dans ces cas, l’accomplissement ne devait pas avoir lieu avant un certain temps, et Abram devait attendre dans une confiance fidèle.
Dans les versets 1 à 8 du texte d’aujourd’hui, treize ans après la dernière apparition reportée du Seigneur à Abram, Dieu a promis à Abram que (1) il aurait de nombreux descendants, (2) de nombreuses nations naîtraient de ces descendants, (3) l’alliance de Dieu continuerait à s’appliquer à ces descendants, et (4) les descendants occuperaient le pays de Canaan. Jésus-Christ, le Sauveur de toute l’humanité, est issu de ces descendants.
La part d’Abram dans cette alliance était d’être intègre devant le Seigneur. Il devait également initier l’ordonnance de la circoncision sur tous les hommes de sa famille élargie, y compris lui-même (versets 9-14).
La circoncision devait être le signe qu’Abram et ses descendants étaient le peuple de Dieu, séparés des autres nations.
À cette époque, Dieu a changé les noms d’Abram et Saraï en Abraham (qui signifie “le père d’une multitude de nations”) et Sara (qui signifie «princesse »).
Aux versets 15 à 22, Dieu a promis qu’au fil du temps, Sara donnerait naissance à leur fils tant attendu. Abraham a ri quand on lui a dit que Sara allait donner naissance à un bébé dans sa vieillesse.
Bien que cela ait été une impossibilité apparente, l’auteur de Romains nous dit qu’Abraham « ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir. »(Romains 4:20-21).
Dieu n’a pas oublié Ismaël ; bien que l’alliance ne devait pas être établie par le fils d’Abraham avec Agar (une servante égyptienne), Dieu a indiqué qu’Ismaël serait l’ancêtre de douze princes et le père d’une grande nation.
Abraham n’a pas hésité quand Dieu lui a dit de circoncire ceux de sa maison. Les versets 23 à 27 indiquent qu’il a immédiatement mis en œuvre le commandement de Dieu. Il n’y avait aucune distinction de classe dans ce commandement : les serviteurs de la maison étaient circoncis comme l’étaient les hommes libres.
REGARDER DE PLUS PRÈS
Quelle promesse spécifique Dieu a-t-Il faite au sujet de Sara dans ce texte ?
Qu’est-ce que l’obéissance immédiate d’Abraham concernant le rite de la circoncision indique sur sa relation avec Dieu ?
Comment pouvons-nous avoir un cœur parfait devant le Seigneur ?
CONCLUSION
Dieu n’exige jamais l’impossible. La perfection à Ses yeux est possible par l’aide et la grâce qu’Il promet de fournir.