DÉVOTION DU 5 OCTOBRE 2021 Lecture biblique : Exode 4 : 18 – 31 ; 5 : 1 – 21
Lecture biblique : Exode 4 : 18 – 31 ; 5 : 1 – 21
« En sortant de chez Pharaon, ils rencontrèrent Moïse et Aaron qui les attendaient. Ils leur dirent : Que l’Éternel vous regarde, et qu’Il juge ! Vous nous avez rendus odieux à Pharaon et à ses serviteurs, vous avez mis une épée dans leur main pour nous faire périr. » – (Exode 5:20-21)
Le rejet est une expérience douloureuse, quelle qu’en soit la cause. Gladys Aylward connaissait ce sentiment. Adolescente, elle lut un article de magazine sur la Chine qui changea sa vie. Elle sentit qu’elle avait une responsabilité envers les millions de personnes de ce pays lointain qui n’avaient pas encore entendu parler de l’amour de Dieu. Elle savait qu’elle devait leur en parler.
Agée d’une vingtaine d’années, elle postula et obtint un poste de stagiaire au Centre Mission Intérieur en Chine de Londres
, mais sa période d’essai se solda par un échec ; elle ne fut pas retenue pour servir comme missionnaire.
Cependant, l’appel qu’elle ressentait ne faiblit pas. Elle commença à économiser le maigre salaire qu’elle gagnait comme femme de ménage, persuadée que Dieu l’aiderait à se rendre en Chine. Et Il le fit !
Le 15 octobre 1932, à l’âge de trente ans, Gladys Aylward quittait Londres pour commencer l’œuvre à laquelle Dieu l’avait appelée. Elle passa de nombreuses années en Chine à s’occuper des enfants non désirés, et à exercer son ministère dans les villages, les prisons et parmi les lépreux.
Tout au long de son séjour dans ce pays, le ministère de Gladys fut caractérisé par une humble dépendance à l’égard de Dieu dans un flot constant de circonstances extrêmes.
À la fin de sa vie, elle écrivit : « Mon cœur est rempli de louanges parce qu’une personne aussi insignifiante, sans éducation et ordinaire à tous égards a pu être utilisée à Sa Gloire, pour la bénédiction de Son peuple dans la Chine pauvre et persécutée. »
Bien qu’elle ait été rejetée par les hommes, elle avait prouvé que lorsqu’un projet est entrepris sous la direction de Dieu, Il se fraie un chemin.
Moïse et Aaron en sont également la preuve. Le verset central d’aujourd’hui décrit leur rejet par le peuple hébreu.
Confronter Pharaon aux exigences de Dieu n’a fait qu’accroître l’oppression infligée au peuple que Moïse était chargé de délivrer, et celui-ci a réagi en se déchaînant avec colère et frustration.
Cependant, Moïse était motivé par la crainte de Dieu et l’amour du peuple de Dieu, et il a continué à obéir quoiqu’il soit rejeté.
Lorsque nous nous engageons à suivre l’appel de Dieu sur nos vies, les gens autour de nous peuvent nous interroger, nous tourner en dérision ou même nous résister activement, mais la fidélité à Dieu sera toujours récompensée.
Gladys Aylward a été récompensée en voyant ses efforts en Chine utilisés à la gloire de Dieu. L’engagement de Moïse à faire la volonté de Dieu a conduit à la délivrance des enfants d’Israël.
Y a-t-il des situations dans votre vie aujourd’hui qui vous donnent le sentiment d’être rejeté ? Avez-vous peur de ce qui pourrait arriver si vous suivez Dieu ? Prenez courage, et faites ce qui est juste. Dieu notera votre obéissance, et Sa bénédiction reposera sur votre vie.
Enfin convaincu de l’appel de Dieu, Moïse, dans le texte d’aujourd’hui, prend congé de la famille de sa femme et retourne en Égypte, accompagné de son frère Aaron.
Moïse étant lui, fidèle à obéir à la mission confiée par Dieu, Pharaon n’est pas réceptif à la demande de Moïse et d’Aaron de laisser partir les Hébreux, et répond en intensifiant son oppression sur les Israélites.
Exode 4:21 contient la première des nombreuses références à l’endurcissement du cœur de Pharaon.
Il a choisi à plusieurs reprises d’opposer sa volonté à celle de Dieu, et a ignoré les miracles et l’action de Dieu.
Les calamités qui n’adoucissent pas le cœur l’endurcissent. Bien que Dieu n’ait pas décidé arbitrairement de prédisposer le cœur et l’esprit de Pharaon pour qu’il ne puisse pas Lui obéir, la résistance constante de Pharaon, a conditionné son cœur à donner la même réponse. Son libre arbitre a été la cause de sa chute.
Le passage d’Exode 4:24-26, est sujet à débat parmi les spécialistes de la Bible. Cependant, le point principal est que Dieu soulignait à Moïse l’importance de la circoncision, qui faisait partie de l’alliance abrahamique.
En outre, Dieu a clairement indiqué que l’obéissance à Ses directives était vitale. Il est possible que Séphora et les fils de Moïse soient retournés à Madian après cet épisode (voir Exode 18:1 – 5).
Les versets 27 à 31 racontent comment, sur les instructions de Dieu, Aaron s’est rendu dans le désert, où il a rencontré Moïse dans la région du mont Sinaï. Ensemble, ils se sont rendus en Égypte et ont réuni les anciens d’Israël.
Exode 5 raconte la première comparution de Moïse et Aaron devant Pharaon.
Les Égyptiens avaient de nombreux dieux ; en fait, Pharaon lui-même était considéré comme un dieu. Ainsi, Pharaon n’avait aucun respect pour le Dieu hébreu.
De plus, les demandes de célébrer une fête dans le désert, et de faire trois jours de voyage dans le désert indiquaient à Pharaon que les Hébreux demandaient à faire un voyage important.
Pharaon répond en augmentant le travail exigé des esclaves hébreux, qui fabriquaient des briques, à base d’argile et de pailles, séchées au soleil.
Il s’agissait de grandes briques, et la paille était hachée et mélangée à la boue ou à l’argile, ajoutant ainsi à la résistance des briques.
À l’origine, la paille était collectée par les Égyptiens, mais le nouvel ordre de Pharaon stipulait que les Hébreux devaient collecter la paille tout en produisant la même quantité de briques. Lorsqu’ils ne parvenaient pas à remplir leur quota, ils étaient battus. Comme leur situation empirait, le peuple hébreu se retourna contre Moïse et Aaron.
Dans sa demande initiale à Pharaon, jusqu’où Moïse proposait-il d’emmener le peuple dans le désert ?
Selon vous, pourquoi les Hébreux ont-ils répondu à Moïse et Aaron comme ils l’ont fait après leur première confrontation avec Pharaon ?
Parfois, on se heurte à une certaine résistance quoiqu’on fasse ce qui est juste aux yeux de Dieu. Quelle devrait être notre ligne de conduite dans de telles circonstances ?
Dieu ne nous demande pas d’aller quelque part où Il ne nous accompagnera pas; ni de faire quelque chose qu’Il ne nous aidera pas à accomplir. Il peut sembler difficile de bien faire, mais Dieu fournira la force, le courage et la capacité.