DÉVOTION DU 5 JANVIER 2024 Référence Biblique : Actes 11 : 1 – 30

DÉVOTION DU 5 JANVIER 2024 Référence Biblique : Actes 11 : 1 – 30

janvier 5, 2024

Référence Biblique : Actes 11 : 1 – 30

« Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie. » (Actes 11 : 18)

Le principe d’unité fait partie du patrimoine national des États-Unis d’Amérique. Les mots E Pluribus Unum, qui figurent sur toutes les pièces de monnaie frappées dans ce pays, en sont le symbole. Selon le département du Trésor des États-Unis, la devise a été utilisée pour la première fois sur les pièces de monnaie américaines en 1795. Une loi du Congrès du 12 février 1873 a fait de cette inscription une obligation légale pour toutes les pièces de monnaie des États-Unis.

Même si nous ne sommes pas des érudits en latin, nous pouvons probablement deviner le sens général de ces mots lorsque nous réalisons que pluribus est à l’origine du mot « pluriel » et que unum est lié au mot « un ». E Pluribus Unum signifie littéralement « un seul à partir de plusieurs ».

À l’origine, cette expression faisait référence aux treize colonies qui se sont unies pour former les États-Unis d’Amérique. Toutefois, par la suite, sa signification en est venue à suggérer que de nombreux peuples, races, religions, langues et ancêtres ont donné naissance à un seul peuple et à une seule nation. Les États-Unis sont véritablement un « melting-pot » ! (creuset culturel, société où a lieu un brassage et une assimilation d’éléments démographiques divers)

Le principe de l’unité est également un aspect essentiel de l’Évangile de Jésus-Christ. Tout au long des Écritures, Dieu a promis que les païens comme les Juifs recevraient l’Évangile, mais qu’il serait d’abord délivré aux Juifs.

Cependant, de nombreux Juifs supposaient que Dieu les favorisait par rapport à tous les autres groupes ethniques ; certains avaient même la fausse idée que le simple fait d’être Juif était la preuve que l’on avait une position juste devant Dieu. Sous l’influence de cette perspective de longue date, les Juifs convertis de l’Église primitive avaient tendance à être exclusifs et à se séparer quelque peu de leurs frères païens.

L’expérience de Pierre chez Corneille, où le Saint-Esprit a été répandu sur des croyants païens, lui a ouvert les yeux sur la vérité. Dans le texte d’aujourd’hui, il rend compte aux anciens de l’Église de Jérusalem de ce qu’il s’est passé, en terminant par les mots du verset 17 : « Puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu ? ». À cette question, les responsables de l’Église ne purent donner d’autre réponse que : « Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie. ». Ce fut un tournant pour l’Église primitive.

La séparation entre Juifs et Gentils avait peut-être été le plus grand obstacle à la propagation de l’Évangile après la Pentecôte. Une fois que l’Église a compris et accepté que l’Évangile était pour tous, le christianisme s’est rapidement répandu et de nombreux païens sont devenus croyants.

Quelles sont les implications de cette grande vérité pour notre époque ? Simplement ceci : la bonne nouvelle du Christ est pour tout le monde. Nous ne devons jamais permettre que les différences de race, de culture, de classe économique, d’origine religieuse, d’éducation ou de tout autre facteur, constituent un obstacle à l’unité au sein de l’Église, ou nous empêchent d’atteindre les non-croyants.

Le monde sera béni si nous acceptons le plan divin de Dieu et si nous regardons au-delà des différences, en travaillant ensemble pour proclamer l’Évangile à tous.

CONTEXTE

Le chapitre 11 peut être divisé en deux sections principales : L’explication de Pierre, de son association avec les païens, aux anciens de l’Église de Jérusalem (versets 1 à 18), et la diffusion du message de l’Évangile au monde païen par l’évangélisation (versets 19 à 30).

Les rites traditionnels de la foi juive, en particulier la circoncision, revêtaient une grande importance pour les croyants juifs. Ceux qui insistaient sur la nécessité de continuer à adhérer à la Loi étaient parfois appelés les « circoncis » (voir verset 2). Les « incirconcis » (verset 3) étaient considérés comme impurs, et l’on pensait que le contact avec ces personnes souillait l’individu.

La désapprobation la plus sévère des actions de Pierre concernait le fait qu’il avait mangé avec des incirconcis, ce qu’aucun Juif strictement pratiquant n’aurait fait.

Le récit des versets 5 à 10 reproduit les événements décrits au chapitre 10, dans les versets 9 à 16. Les responsables de l’Église à Jérusalem ne pouvaient pas réfuter le récit direct de Pierre, d’autant plus que ses actions étaient validées par la descente de l’Esprit sur les païens. De plus, Pierre était accompagné de six frères, qui ont également été témoins de cet événement. Dieu a démontré que les païens pouvaient devenir croyants, et cette compréhension a commencé à ouvrir la porte à l’évangélisation des non-Juifs.

Au verset 19, Luc reprend le récit qu’il avait laissé en Actes 8 : 1. (Actes 8 : 2 à 11 : 18 est une interjection donnée pour fournir une description du ministère de Philippe, de la conversion de Saul et de quelques aperçus du ministère de Pierre).

Luc revient sur son thème de l’évangélisation qui a eu lieu suite à la persécution et à la dispersion des Juifs croyants après le martyre d’Étienne. Il mentionne trois lieux spécifiques : La Phénicie, Chypre et Antioche.

La Phénicie était un pays long et étroit situé sur la côte, dans une région qui fait aujourd’hui partie du Liban et de la Syrie ; Chypre était une île au large de la Phénicie ; et Antioche était la capitale du royaume romain de Syrie.

Alors que les premiers efforts d’évangélisation ne s’adressaient qu’aux Juifs, des hommes courageux de Chypre et de Cyrène (une ville de la province de Libye en Afrique) se sont aventurés à prêcher aux Grecs à Antioche. Dieu a béni ces efforts et « un grand nombre de personnes crurent » (verset 21).

C’est donc à Antioche que l’évangélisation est devenue mondiale, car les Samaritains auxquels Philippe avait prêché étaient en partie juifs, et Corneille et sa famille auxquels Pierre avait prêché étaient des païens qui adoraient déjà le Dieu des Juifs.

Informés de ce qui se passait à Antioche, les responsables de l’Église de Jérusalem ont envoyé Barnabas, un juif cyprien rempli de l’Esprit (voir Actes 4 : 36), pour enquêter. Au lieu de dénoncer ce qu’il avait trouvé à Antioche, Barnabas a encouragé les nouveaux croyants. Bientôt, estimant que la tâche était trop lourde pour un seul homme (Antioche avait alors une population de cinq cent mille habitants ou plus), il parcourut environ 200 kilomètres jusqu’à Tarse pour trouver Saul, le jeune rabbin juif instruit qui s’était converti quelques années plus tôt, et solliciter son aide. Le trouver n’était apparemment pas une tâche facile, car le mot « chercher » au verset 25 implique une recherche difficile.

Sous l’action conjuguée de Barnabas et de Saul, le jeune groupe de croyants d’Antioche a prospéré spirituellement. Le verset 26 indique que c’est à cet endroit que les disciples du Christ, autrefois appelés « croyants », « frères », « saints » et « disciples », ont été identifiés pour la première fois comme « chrétiens ».

Il convient de noter que cette appellation n’a pas été choisie par eux, mais qu’elle leur a été attribuée par des païens extérieurs à l’Église. Le fait que des non-croyants aient dû donner un nom au mouvement naissant était un indicateur de l’ampleur qu’avait prise le groupe des disciples du Christ.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. D’après les versets 20 et 21, qu’est-ce que les hommes de Chypre et de Cyrène ont prêché aux Grecs, et quel en a été le résultat ?

2. Pourquoi le simple récit de Pierre de ce qu’il s’était passé chez Corneille a-t-il eu un tel impact sur les responsables de l’Église à Jérusalem ?

3. Quels sont les moyens par lesquels vous et vos pairs pourriez atteindre des groupes de personnes que vous n’avez jamais approchés auparavant avec le message de l’Évangile ?

CONCLUSION

L’Évangile s’adresse à tous les hommes, partout dans le monde. Prenons soin d’inclure des personnes de toutes origines, cultures et religions dans notre évangélisation !