DÉVOTION DU 5 DECEMBRE 2023 Référence biblique : Luc 10 : 1 – 42.

DÉVOTION DU 5 DECEMBRE 2023 Référence biblique : Luc 10 : 1 – 42.

décembre 5, 2023

Référence biblique : Luc 10 : 1 – 42.

« Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.» (Luc 10 : 41 – 42).

Il y a quelques mois, lors d’une étude biblique, notre professeur a posé un grand bocal en verre sur une table devant l’auditoire. Elle a ensuite sorti de gros cailloux d’un sac et a commencé à remplir le bocal à ras bord, en précisant que les cailloux représentaient des priorités dans nos vies.

Lorsqu’il n’y a plus eu de place dans le bocal, elle nous a demandé si le bocal était plein. Nous avons tous répondu par un signe de tête que oui.

Elle ouvrit à nouveau le sac et en retira une poignée de petits cailloux qu’elle mit dans la jarre, en la secouant pour que les petits cailloux tombent entre les plus gros. Lorsqu’elle n’a plus pu en mettre, elle a redemandé si le bocal était plein. Nous avons à nouveau donné une réponse affirmative.

Enfin, elle a sorti un récipient contenant du sable et l’a versé sur les gros rochers et les petits cailloux. Pour la troisième fois, nous avons convenu que le bocal était plein.

Elle nous a alors expliqué que le bocal était comme notre vie. Les gros cailloux représentaient les parties les plus importantes de nos vies : notre relation avec Dieu, nos familles, nos responsabilités en tant que chrétiens.

Les cailloux représentaient les choses qui comptent pour nous : notre travail, notre maison, nos intérêts personnels. Le sable représentait tout le reste.

Elle a fait remarquer que si elle avait d’abord rempli le bocal par le sable, ou même par de Petits cailloux, il n’y aurait plus eu de place pour les plus gros cailloux. Il est donc important de faire passer les choses les plus importantes en premier !

Les priorités jouent un rôle important dans presque tout ce que nous faisons, dès que nous nous réveillons chaque jour. Si nous accordons plus d’importance au sommeil qu’au petit-déjeuner, nous pouvons choisir de faire la grasse matinée.

Si nous voulons avoir de bonnes notes à l’école, nous faisons nos devoirs. Si nous voulons économiser de l’argent, nous préparons notre déjeuner à la maison, plutôt que d’aller manger dans un restaurant.

La façon dont nous utilisons notre temps est le reflet de nos priorités. Au travail, j’ai souvent reçu une liste de tâches à accomplir et je dois parfois me demander laquelle est la plus importante. Bien que toutes les tâches soient nécessaires, si j’accorde trop d’importance ou de temps au mauvais projet, ma productivité risque d’en pâtir.

Le texte d’aujourd’hui nous parle d’une femme nommée Marthe qui a accueilli Jésus et Ses disciples dans sa maison. Soucieuse de faire honneur à Jésus et d’être une bonne hospitalière, elle passe beaucoup de temps à préparer le repas et à servir ses invités.

Pendant ce temps, sa sœur Marie « était assise aux pieds de Jésus et écoutait sa parole. » Marthe était perturbée parce que Marie ne l’aidait pas, mais Jésus a expliqué que Marthe s’occupait de beaucoup de choses moins importantes, tandis que Marie dépensait son temps avec sagesse.

Remarquez que ce que faisait Marthe n’était pas mauvais en soi. Il est certainement approprié de s’occuper des besoins de ses invités, mais Jésus a souligné que les priorités de Marthe étaient moins importantes : elle avait accordé trop d’importance aux détails de cette vie et pas assez aux questions spirituelles.

Nous devons veiller à ne pas tomber dans le même piège que Marthe. La plupart d’entre nous ont de nombreuses responsabilités qui requièrent notre attention et des engagements de temps que nous devons honorer.

Cependant, parmi toutes nos activités, nous devons veiller à ce que notre relation avec le Seigneur reste la priorité absolue.

Souvent, nous n’avons pas le contrôle sur tous les aspects de notre emploi du temps quotidien, mais si nous voulons vraiment que le Seigneur soit le premier dans notre vie, nous devons L’honorer en Lui consacrant notre temps. En retour, Il sera fidèle à récompenser notre engagement envers Lui.

CONTEXTE

Le chapitre 10 de l’Évangile de Luc peut être divisé en trois sections principales : la mission des soixante-dix (versets 1-24), la discussion de Jésus avec le docteur de la loi et la parabole du bon Samaritain (versets 25-37), puis Son séjour à Béthanie chez Marie et Marthe (versets 38-42).

Le texte d’aujourd’hui s’ouvre sur la nomination par Jésus de soixante-dix disciples. Le nombre soixante-dix avait une signification particulière pour le peuple juif. Par exemple, Moïse a nommé soixante-dix anciens pour juger les enfants d’Israël (voir Exode 24:1 et Nombres 11:16), et le Sanhédrin comptait soixante-dix membres (plus le Souverain sacrificateur.

La tradition juive, voulait également qu’il y ait soixante-dix peuples ou nations autres que les Juifs, de sorte que le nombre de disciples envoyés était peut-être symbolique d’un effort pour atteindre toutes ces nations.

Jésus a précisé que ces disciples devaient voyager par groupes de deux plutôt qu’individuellement. Par deux, ils pouvaient non seulement se soutenir et s’encourager mutuellement, mais aussi vérifier le récit de l’autre : selon la Loi, il fallait au moins deux témoins pour établir la véracité d’une chose (voir Deutéronome 19:15 et Matthieu 18:16).

Au verset 25, un docteur de la loi demande à Jésus ce qu’il doit faire pour hériter de la vie éternelle. À l’époque, un docteur de la loi était un scribe ou une personne d’une profession similaire qui étudiait la loi.

Ainsi, lorsque Jésus a demandé ce qu’il y avait dans la Loi, cet homme était tout à fait capable de répondre. Lorsque le docteur de la loi a demandé à Jésus qui était son prochain, Luc dit qu’il a cherché à «se justifier »(verset 29).

Selon la Loi, le prochain est défini spécifiquement comme un compatriote israélite (voir Lévitique 19:18). Le docteur de la loi s’attendait probablement à ce que Jésus se réfère à cette définition, et que sa justice dans ce domaine soit ainsi démontrée. Au lieu de cela, Jésus a raconté l’histoire connue sous le nom de “parabole du bon Samaritain.”

À cette époque, de nombreux sacrificateurs vivaient à Jéricho – peut-être jusqu’à douze mille – et la route à laquelle Jésus fait référence dans Sa parabole, était la route principale entre Jéricho et Jérusalem.

La région environnante était fréquentée par de nombreux brigands, ce qui rend la parabole de Jésus particulièrement compréhensible. Lorsque le sacrificateur et le lévite passent à côté du Juif blessé, ils enfreignent directement à la Loi, qui leur demande d’avoir de la compassion pour leur prochain (voir Deutéronome 22:1-4).

Les Samaritains, quant à eux, étaient des ennemis culturels des Juifs, ce qui rend d’autant plus remarquable la compassion du Samaritain dans la parabole.

Dans le chapitre précédent, Luc avait raconté que Jésus avait été rejeté dans un village samaritain (Luc 9:52-53). Néanmoins, Jésus a clairement montré que même les Samaritains méritaient l’amour et la miséricorde.

Lorsqu’on lui demande qui était « le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? », les préjugés du docteur de la loi, l’empêchent de répondre explicitement : « Le Samaritain ». Au lieu de cela, il le désigne simplement comme « celui qui a exercé la miséricorde envers lui.» (verset 37).

Le chapitre 10 se termine par le récit de la visite de Jésus chez Marie et Marthe. Au verset 39, nous lisons que Marie s’était « assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. »

Elle écoutait attentivement et était assise dans la même position que les érudits juifs lorsqu’ils apprenaient des rabbins.

Au verset 42, Jésus dit à Marthe qu’une seule chose est nécessaire. Cela semble indiquer que, la « bonne part » choisie par Marie : “apprendre aux pieds de Jésus”, est cette seule chose qui est nécessaire.

Cependant, certains commentateurs suggèrent que, Jésus disait qu’un seul simple repas était nécessaire, par opposition à beaucoup de choses que Marthe préparait (dont Jésus venait de faire référence dans le verset précédent). Quoi qu’il en soit, le message de Jésus est clair : les choses de Dieu sont bien plus importantes que les choses temporelles.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Au retour de leur mission, de quoi Jésus a-t-Il demandé aux soixante-dix de se réjouir ?

2. Pourquoi Marthe s’est-elle sentie justifiée dans ses actions ? Où s’est-elle trompée dans sa logique ?

3. Face aux préoccupations de la vie quotidienne, que pouvez-vous faire pour être moins que Marthe et plus que Marie ?

CONCLUSION

Tandis que nous nous acquittons de nos nombreuses occupations quotidiennes, ne laissons jamais rien devenir plus important pour nous dans la vie, que Jésus.