DÉVOTION DU 4 NOVEMBRE 2023 Références Bibliques : Psaumes 108 : 1 – 14; 109 : 1 – 31.
Références Bibliques : Psaumes 108 : 1 – 14; 109 : 1 – 31.
« Donne-nous du secours contre la détresse ! Le secours de l’homme n’est que vanité. Avec Dieu, nous ferons des exploits ; Il écrasera nos ennemis. » ( Psaume 108 : 13, 14)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille compatissante et pieuse de l’horloger Casper Ten Boom a fourni un refuge aux personnes fuyant la police secrète nazie en Hollande.
Une petite zone secrète avait été créée derrière un mur de la petite chambre de leur fille Corrie, au dernier étage de la maison familiale.
L’entrée à cette cachette d’à peine soixante seize centimètres de profondeur, se faisait en rampant sur les mains et les genoux à travers le panneau d’une armoire qui avait été soigneusement colorée à l’extérieur pour se fondre dans son environnement.
Avec une ventilation vers l’extérieur, cette minuscule cabine pouvait temporairement accueillir une poignée de réfugiés.
Souvent, jusqu’à sept personnes Juives ou membres des clandestins néerlandais, étaient hébergés dans la maison des Ten Boom.
La famille et ses contacts associés au sein du réseau de clandestin de Haarlem ont sauvé la vie d’environ huit cents Juifs et protégé de nombreux clandestins néerlandais.
En raison de leur implication dans la protection des « ennemis » du Troisième Reich, la maison des Ten Boom a été attaquée au début de l’année 1944, et tous les membres de la famille ont été emprisonnés.
Quand on a demandé au père de Corrie, qui était âgé de quatre-vingt-quatre ans, s’il savait qu’il pouvait être tué pour avoir aidé les Juifs ; il a répondu : « Ce serait un honneur de donner ma vie pour l’ancien peuple de Dieu. »
Il est mort après seulement dix jours de prison.
Certains membres de la famille ont par la suite été libérés, mais Corrie et sa sœur, Betsie, sont restées incarcérées.
Pendant leur emprisonnement, elles ont été transférées dans trois prisons différentes, la dernière étant le tristement célèbre camp de concentration de Ravensbrück près de Berlin, en Allemagne.
Pendant leur incarcération, Corrie et Betsie ont partagé l’amour de Dieu avec leurs codétenus, leur lisant des passages bibliques et priant avec eux ; plusieurs d’entre eux ont été conduits à Christ.
Grâce à leur persévérance sur le plan spirituel et à leur engagement inébranlable envers Dieu, les deux ont encouragé leurs codétenus et ont pu éviter de sombrer dans les mains de leurs ravisseurs.
Corrie et sa sœur ont prouvé la vérité de notre verset de réflexion : « Avec Dieu, nous ferons des exploits ». Bien que Betsie soit morte à Ravensbrück, elle n’a jamais renoncé à sa confiance en Dieu. Et Corrie a survécu.
Après sa libération miraculeuse, elle a réalisé que la vie était un cadeau et qu’elle avait besoin de partager ce qu’elle et Betsie avaient appris.
Elle a commencé un ministère international qui l’a emmenée dans plus de soixante pays au cours des trente-deux années suivantes.
Elle a souvent témoigné que leur force et leur courage venaient de la puissance de Dieu ; Il était la Source divine qui leur permettait de supporter et de triompher du mal de leurs ennemis. Elle était infatigable en proclamant le message que « Jésus est Vainqueur ».
Bien que nous puissions passer par des épreuves dans cette vie, Dieu peut nous donner la force et le courage de « faire des exploits » face à chaque ennemi.
Comme Corrie et Betsie Ten Boom, nous pouvons être sûrs que notre ultime délivrance est sûre !
CONTEXTE
Psaumes 108
Le psaume 108 est composé de la fin de deux psaumes précédents. Les versets 1 à 5 sont tirés du Psaume 57 : 7 – 11, qui raconte la détermination de David à faire confiance à Dieu tout en fuyant le roi Saül dans le désert d’En Guédi (1 Samuel 24).
Le verset 5, qui conclut cette partie, donne le but de ce psaume : exalter Dieu avec les plus grands honneurs et louanges.
Les versets 6 à 13 sont tirés du Psaume 60 : 5 – 12, dans lequel David a exprimé sa confiance en la délivrance de Dieu en dépit des circonstances militaires troublantes. (La comparaison des récits historiques dans 2 Samuel 8 : 13 – 14, 1 Rois 11 : 15 – 16 et 1 Chroniques 18 : 12 – 13 révèle que pendant que David combattait avec son armée dans le nord contre les Ammonites et les Syriens, il a appris que les Edomites les attaquaient par le sud. )
Dans les versets 7 à 9, David raconte que Dieu lui avait dit qu’Il allait conquérir toute la terre de Canaan, y compris les nations intérieures (Sichem) et les nations extérieures ( « Succoth »). Il avait également dit qu’Il ramènerait ceux qui avaient suivi Saül (Galaad et Manassé), ferait d’Éphraïm Son armée et établirait Juda comme siège de Son gouvernement.
Moab serait un serviteur (celui qui lave les pieds), Edom un esclave (celui qui porte des chaussures) et la Philistie un trophée.
Aux versets 10 à 13, David reconnaît qu’une telle victoire ne pouvait être accomplie par l’homme seul, mais qu’il était certain qu’avec l’aide de Dieu, ils triompheront.
Psaumes 109
Le psaume 109 est une prière attribuée à David, dans laquelle il demande à Dieu de le défendre contre ses ennemis et de les récompenser selon leurs actes de péché.
Il est dédié au chef des chantres ; le terme « natsach » (traduit par « chef des chantres ») apparaît dans l’ouverture de cinquante-cinq psaumes, dont tous sauf deux ont été écrits par David.
Le psaume 109 est le dernier des psaumes imprécatoires et exprime une indignation particulière contre les menteurs et les calomniateurs.
L’arrière-plan de ce psaume n’est pas établi, mais il pourrait s’agir de la persécution de David par Saül, par l’instigation de Doeg, ou de la rébellion d’Absalom et de la trahison d’Achithophel.
Dans les deux cas, la plainte du psalmiste était clairement placée dans une circonstance historique et n’était pas simplement un appel général à Dieu pour le châtiment des méchants.
Les malédictions (malédictions ou appel au jugement) dans ce psaume doivent être comprises dans le contexte de la révélation de l’Ancien Testament de Dieu et de Ses voies, par rapport aux enseignements du Christ sur l’amour et la justice dans le Nouveau Testament.
Par exemple, David demande au verset 6 que son ennemi soit gouverné par un « homme méchant » et que Satan « se tienne à sa droite », une position généralement prise par un conseiller de confiance.
Au verset 11, il plaide que le créancier « s’empare » (ou saisisse) tout ce que son ennemi avait. L’affirmation selon laquelle des étrangers « pillent » le travail de son ennemi pourrait se traduire par « piller les fruits de son travail ».
Aux versets 21 à 31, le psalmiste passe de la contemplation de la vengeance sur ses ennemis à une considération de la bonté de Dieu et de son espoir de justice.
Comme c’est souvent le cas dans les psaumes de lamentations, David termine par un vœu de louer Dieu, son grand Défenseur.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Dans Psaume 108 : 2, que signifie à votre avis l’expression « Mon cœur est affermi » ?
2. Dans Psaume 109 : 21, comment le psalmiste cherche-t-il la justice?
3. Les appels à la vengeance de David contre ses ennemis étaient basés sur la révélation de Dieu et de Ses voies dans l’Ancien Testament. À la lumière de notre dispensation du Nouveau Testament et des enseignements de Christ sur l’amour et la justice, comment devrions-nous traiter ceux qui nous accusent ou nous persécutent à tort ?
CONCLUSION
Nous pouvons rencontrer des personnes cruelles ou faire face à des persécutions injustes le long du chemin de la vie. Cependant, nous savons que Dieu apportera la justice ultime. En attendant, Il nous donnera la force et la grâce de persévérer !