DÉVOTION DU 4 FEVRIER 2024 Références Bibliques : Romains 1 : 18 – 32 ; 2 : 1 – 9
Références Bibliques : Romains 1 : 18 – 32 ; 2 : 1 – 9
« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive » (Romain 1 : 18)
Dans le premier chapitre de l’épître de Paul aux Romains, l’apôtre énonce une vérité fondamentale de l’Évangile de Jésus-Christ : tous ont péché et méritent la colère de Dieu.
Jean-Jacques Rousseau, philosophe et écrivain du 18e siècle, trouvait cette vérité dérangeante. Rousseau était un homme notoirement impie et blasphémateur qui a vécu ouvertement une vie de débauche pendant des dizaines d’années.
Il a fini par écrire une autobiographie en douze volumes couvrant les cinquante-trois premières années de sa vie et l’a intitulée: « Les confessions de Jean-Jacques Rousseau ».
Cependant, cette « confession » massive n’était pas guidée par un élan d’humilité ou de remords pour son mode de vie infâme. Il s’agissait plutôt d’une tentative de Rousseau d’expliquer et de justifier ses méfaits.
Il partait du principe qu’en dépit de son comportement pécheur, il était fondamentalement un être bon et honnête, meilleur que les autres hommes.
Il s’adresse même à Dieu dans ses premiers mots : « Être éternel. Rassemble autour de moi l’innombrable foule de mes semblable ; qu’ils écoutent mes confessions, qu’ils gémissent de mes indignités, qu’ils rougissent de ma misère. … et puis qu’un seul te dise, s’il l’ose : Je fus meilleur que cet homme-là. » (1)
Rousseau n’est que l’un des innombrables impies qui, tout au long de l’histoire, ont fait de leur mieux pour excuser le péché. Ils ont contesté l’autorité de Dieu, se sont rebellés contre Ses jugements et ont tenté de « retenir [supprimer] injustement la vérité captive ».
Dieu ne tolérera pas cela ! Notre verset principal indique clairement que la colère de Dieu, une réponse sainte à ce qui est impie, sera déversée sur tous ceux qui s’opposent à la vérité.
Dans la société actuelle, la colère de Dieu est considérée comme sévère et intransigeante.
Les gens se demandent : « Comment un Dieu bon peut-Il envoyer des gens en enfer ? » ou « Pourquoi un Dieu bon permettrait-Il le mal que nous voyons dans ce monde ? ». Il semble que le caractère de Dieu soit mis à l’épreuve, et les gens se sentent libres de s’ériger en juge.
Cependant, les opinions des hommes ne changent pas la vérité : la colère de Dieu est en parfait accord avec la justice de Dieu. Comment un Dieu infiniment juste pourrait-Il répondre autrement à l’injustice ? Comment Dieu, dans Sa pureté, pourrait-Il réagir autrement à l’impureté ? La nature morale parfaite de Dieu ne peut jamais être souillée par la complicité avec la culpabilité de l’homme.
Paul n’a pas hésité à aborder ce sujet avec les Romains et, dans le verset qui nous intéresse, il a commencé à poser les bases de son argumentation contre l’injustice de l’homme.
Au verset 20, il souligne que l’homme n’a aucune excuse pour avoir rejeté Dieu, car Dieu S’est révélé à l’homme dans Sa création.
Il y a effectivement suffisamment de preuves visibles de Dieu dans le monde qui nous entoure pour amener l’humanité à reconnaître et à glorifier le Créateur, de sorte que le refus de le faire est un rejet délibéré.
En conséquence, la colère de Dieu est en train de se déverser. Dieu a livré les rebelles aux conséquences de leurs péchés, un processus aux répercussions redoutables qui se manifestent de plus en plus dans notre société actuelle.
Ne nous laissons pas déconcerter par le bruit des voix qui, autour de nous, remettent en cause l’autorité de Dieu et se rebellent contre Ses jugements. Notre destinée éternelle dépend de notre reconnaissance ou de notre rejet de Dieu !
CONTEXTE
Paul commence au verset 18 du chapitre une explication sur l’injustice et la culpabilité de toute l’humanité. Ce thème se poursuit jusqu’au chapitre 3.
Dans le texte d’aujourd’hui, l’apôtre décrit la condamnation et la colère de Dieu à l’égard des impies, expliquant pourquoi ils sont sans excuse et décrivant l’inévitable chute spirale du pécheur.
Il commence le chapitre 2 par une condamnation de la personne moralisatrice qui juge les autres.
Paul déclare que la colère de Dieu (la sainte répulsion) contre les impies est due au fait qu’ils ont ignoré la connaissance de Dieu telle qu’elle est révélée dans la nature (versets 18 à 20).
Le verbe traduit par :”retenir”, dans l’affirmation selon laquelle ils « retiennent injustement la vérité captive », a le sens de « supprimer », « restreindre » ou « étouffer ».
De plus, les hommes iniques ont réprimé la révélation de Dieu dans leur conscience et n’étaient pas reconnaissants pour les bonnes choses qui viennent de Sa main (versets 21 à 23). Ce rejet de Dieu les a plongés de plus en plus profondément dans les ténèbres, où ils ont exalté leur propre raisonnement et finalement, créé leurs propres images de la divinité.
Dans les versets 24 à 32, l’apôtre décrit la réponse de Dieu à ce rejet de la lumière fondamentale : il les a « livrés » ou abandonnés au résultat de leurs péchés, à savoir: « l’impureté » (ou déviance sexuelle) et l’avilissement.
L’expression : « les a livrés », est utilisée à nouveau au verset 26, où Paul explique que, parce que les injustes ont accordé plus d’honneur aux choses créées qu’à Celui qui les a créées, Dieu « les a livrés » à « des passions infâmes » (ou perversions sexuelles), dont l’homosexualité.
Bien que l’homosexualité soit souvent définie dans la société contemporaine comme un choix de vie ou un penchant physiologique, ce passage indique clairement que l’activité homosexuelle est un péché et qu’elle est le résultat du rejet et de la désobéissance de l’humanité à l’égard de Dieu.
Au verset 28, Paul répète pour la troisième fois et avec une insistance redoutable, que Dieu « les a livrés » à « leur sens réprouvé » à cause de leur révolte contre Lui.
Dans les versets 29 à 32, il poursuit avec un exposé des comportements vils et dépravés, et conclut que même si les hommes impies savaient que ceux qui faisaient de telles choses étaient « dignes de mort », ils continuaient à cautionner de telles activités.
Au chapitre 2, Paul détaille davantage la condition déplorable des impies, afin de souligner que l’homme moraliste qui juge un autre individu, reconnaît, ce faisant, l’existence d’une norme de justice.
Par conséquent, il est lui aussi « inexcusable » et n’échappera pas au jugement pour avoir rejeté la bonté et la miséricorde de Dieu. L’apôtre affirme que Dieu jugera « selon la vérité » (verset 2) et qu’Il « rendra » (rétribuera ou délivrera) à chacun selon ses œuvres (verset 6).
REGARDER DE PLUS PRES
1. Selon le verset 21, qu’arrive-t-il aux cœurs insensés de ceux qui ne glorifient pas Dieu ?
2. Comment devrions-nous réagir à la manifestation de Dieu dans le monde physique qui nous entoure ?
3. Dans le monde d’aujourd’hui, nous faisons face à des visions du monde et des styles de vie impies qui sont en totale contradiction avec les enseignements de la Parole de Dieu. Quelles mesures pouvons-nous prendre pour résister à la pression qui nous pousse à nous adapter à des conceptions impies ?
CONCLUSION
Paul a été franc dans son exposition du péché et dans son affirmation de la culpabilité universelle. Nous devons nous aussi veiller à ne jamais minimiser ou excuser ce que Dieu considère comme péché.
(1) Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, Paris : 1879, édition Garnier Frères, Libraires éditeurs.