DÉVOTIOn DU 4 DECEMBRE 2022 Lecture Biblique : Marc 7 : 24 – 37
Lecture Biblique : Marc 7 : 24 – 37
« Jésus lui dit : Laisse d’abord les enfants se rassasier ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. ». (Marc 7 : 27)
Lorsque j’ai été invité à l’église et que j’ai entendu parler du salut pour la première fois, j’avais trente et un ans. Le message de l’Évangile m’était complètement étranger. Bien qu’à l’époque je pensais que je menais une bonne vie et que je n’étais pas une mauvaise personne, je voyais quelque chose dans la vie de certains chrétiens qui m’intriguait et me poussait à vouloir en savoir plus.
La première fois que je me suis avancé vers le banc d’autel pour prier, dans un effort pour m’encourager, l’une des personnes qui priaient avec moi a dit : «Dis à Jésus que tu es un pécheur et que tu es désolé pour tes péchés. » Immédiatement, ma réaction a été une réaction d’orgueil.
Mes pensées étaient les suivantes : Qui êtes-vous pour me traiter de pécheur ? De quel droit dites-vous cela ? Cette “insulte” m’a dérangé; mais heureusement, j’ai fini par réaliser, que je veuille l’admettre ou non, que j’étais un pécheur.
Par conséquent, j’étais indigne et je ne méritais rien de Dieu. Ce n’est qu’après avoir réalisé mon indignité que le Seigneur a changé ma vie. L’orgueil aurait pu arrêter tout ce merveilleux processus pour moi. Le texte d’aujourd’hui contient l’histoire d’une femme qui est venue à Jésus pour demander la guérison de sa fille. Le verset de réflexion est la réponse de Jésus à sa demande.
Les Juifs qualifiaient souvent les païens de “chiens”, et Jésus faisait savoir à la femme que le plan de Dieu était que les Juifs soient les premiers à entendre Son message. Le point à considérer est la réponse de la femme.
Elle a compris ce qui avait échappé au peuple juif et a fait preuve d’humilité et de foi dans sa réponse. Elle ne s’est pas offusquée que Jésus s’adresse d’abord aux Juifs, et elle n’a pas laissé l’orgueil l’empêcher de faire une deuxième demande.
Le point à considérer, est la réponse de la femme. Elle a compris ce qui avait échappé au peuple juif et a fait preuve d’humilité et de foi par sa réponse. Elle ne s’est pas offusquée que Jésus s’adresse d’abord aux Juifs, et elle n’a pas laissé l’orgueil l’empêcher de faire une deuxième demande. Il est possible de laisser l’orgueil nous empêcher de recevoir de Dieu.
Nous devons tous reconnaître notre indignité et venir au Seigneur avec humilité. Lorsque nous le faisons, nous pouvons croire à Ses promesses et savoir qu’Il œuvrera pour nous, tout comme Il l’a fait pour la femme du texte d’aujourd’hui.
CONTEXTE
Jésus et Ses disciples se sont rendus en Phénicie, une région de Syrie située au nord-ouest de la Galilée, le long de la mer Méditerranée, à une cinquantaine de kilomètres de Capharnaüm. Apparemment, l’intention derrière ce voyage était d’aller là où Jésus était moins connu, peut-être pour qu’Il puisse avoir un peu de solitude et de repos.
La femme qui vint à Jésus était grecque, et la Syro-Phénicie était la région où elle vivait. Elle persiste dans sa demande de guérison de sa fille. Contrairement à ce qui peut paraître dans le langage d’aujourd’hui, la réponse de Jésus à cette femme n’était pas sévère. Quand Il a dit: «enfants », il s’agissait du peuple juif, et « chiens » faisait référence aux païens.
Il expliquait que Son message devait d’abord s’adresser aux Juifs, et Il la mettait également à l’épreuve. Elle ne s’est pas laissée se décourager, car elle a répondu : « Oui, Seigneur, mais… ». Sa persévérance et sa foi ont été récompensées : sa fille a été guérie.
À la maison, elle trouve « sa fille couchée sur le lit. » Elle était enfin soulagée de ce qui la tourmentait, et se reposait paisiblement. De la Phénicie, Jésus se rendit à la mer de Galilée en passant par la Décapole. Il s’agissait d’une route indirecte présentant deux avantages potentiels.
Jésus et Ses disciples traversaient des régions moins densément peuplées et évitaient le territoire gouverné par Hérode Antipas, qui était hostile à Jésus.
La Décapole était la région où vivait l’homme possédé d’une légion de démons. À ce moment-là, les gens ont demandé à Jésus de quitter leur territoire (Marc 5:17), et Jésus a demandé à l’homme de rentrer chez lui et de dire à ses amis ce que Dieu avait fait pour lui.
C’est ce qu’il fit (Marc 5:20), et son témoignage a peut-être suscité la réaction des gens à cette visite de Jésus. Ils ont amené à Jésus un homme sourd et muet pour qu’il soit guéri. Jésus prit l’homme à part et le guérit par une série de gestes que l’homme pouvait percevoir sans entendre.
En levant les yeux au ciel, Jésus indiquait que le pouvoir de guérison venait de Dieu en haut et non d’un pouvoir terrestre ou magique. Les gens étaient étonnés et disaient : « Il fait tout à merveille. »
Dans toutes ces relations avec les gens que Marc a décrites, Jésus comprenait chaque situation particulière, Il avait de la compassion pour ceux qui étaient impliqués, et Il a été fidèle aux principes de Dieu et au but pour lequel Il a été envoyé.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelles actions de la femme syro-phénicienne ont montré qu’elle avait la foi et l’humilité ?
2. Qu’a fait Jésus pour guérir le sourd ?
3. De quelle manière pouvons-nous faire preuve d’humilité dans nos vies aujourd’hui ?
CONCLUSION
Si nous nous approchons de Dieu avec foi et humilité, comme l’a fait la femme syro-phénicienne, nous pouvons nous attendre à ce qu’Il réponde à nos prières.