DÉVOTION DU 30 SEPTEMBRE 2022 Lecture biblique : Ezéchiel 35 : 1 -15

Quand j’étais enfant, l’un de mes livres préférés sur la bibliothèque familiale était un gros volume orange intitulé: “Livre Complet des Merveilles” par Richard Haliburton. Les descriptions vivantes de cet aventurier et auteur américain me transportaient dans des endroits fascinants du monde entier.

L’un des chapitres que je lisais le plus souvent concernait Petra. Petra était une ville antique dont les ruines sont situées au milieu d’une région montagneuse sauvage à l’est de la mer Morte, dans le sud-ouest de la Jordanie.

Haliburton raconte : « Un voyageur cherchant Pétra, ne l’aurait pas trouvée à moins de bien connaître le pays; car la principale porte d’entrée n’était qu’une fissure dans la paroi de la montagne. Cette fissure débouchait sur une vallée sans soleil, profonde de plus de trois cents quatre mètres, et débouchait sur la ville.

Le couloir de la vallée était si étroit que quatre hommes pouvaient le bloquer. Pétra devint un immense entrepôt fortifié où des piles éblouissantes d’or, de perles et de soies volées étaient gardées par les citoyens. Avec tant de richesse et de pouvoir entre leurs mains, les habitants de Pétra ont pu conquérir toutes les nations voisines. »

Bien que la Bible ne mentionne pas le nom de Pétra, les spécialistes pensent que Pétra (qui signifie « rocher ») était le nom grec de Sella, la ville fortifiée des Édomites dans la région montagneuse de Séir (en hébreu, sella signifie également « rocher »). Peut-être l’arrogance d’Édom, à laquelle il est fait allusion, à la fois dans le texte d’aujourd’hui et dans la prophétie d’Abdias, était-elle fondée, du moins en partie, sur sa situation prétendument imprenable.

Ce chapitre donne une image prophétique de la justice divine. Dans les versets qui nous intéressent, Ézéchiel a prédit la destruction du mont Séir par Dieu à cause de la haine perpétuelle des Édomites envers Israël, de leur pillage de Jérusalem et de leur désir de posséder les terres d’Israël et de Juda.

Cette prophétie s’est clairement accomplie : Édom n’a cessé de décliner sous les Babyloniens, puis sous la domination perse, grecque et romaine. L’ancienne forteresse montagneuse des Edomites n’est plus qu’un site archéologique et une attraction touristique.

Le jugement sur Édom nous rappelle que si Dieu a des projets glorieux pour ceux qui l’honorent, un jour viendra où Il ne fera plus preuve de pitié ou de clémence envers les méchants. Comme les Édomites d’autrefois, ceux qui rejettent Dieu et traitent Son peuple avec hostilité, seront jugés et punis.

Heureusement, la porte de la miséricorde est encore ouverte et il est encore temps de se repentir. En tant que croyants, nous attendons avec impatience le jour où notre Seigneur et Sauveur reviendra et établira Son royaume. Il régnera en paix sur toutes les nations de la terre, et tout genou fléchira devant Lui, le Roi des siècles. Lorsque nous voyons l’oppression et les conflits qui existent dans le monde qui nous entoure, quelle merveilleuse espérance cela représente !

 

CONTEXTE

 

Le chapitre 35 commence un discours qui se poursuit jusqu’au verset 15 du chapitre suivant. Il concerne la restauration promise par Dieu à Israël, et s’adresse aux exilés à Babylone. En contraste avec ce que Dieu a promis de faire pour Israël, une prophétie a été présentée à partir du verset 2 pour prédire la destruction du mont Séir.

Si Séir désigne la chaîne de montagnes qui commence au sud de la mer Morte et s’étend presque jusqu’au golfe d’Aqaba, dans ce texte, le mont Séir est représentatif de toute l’Idumée (ou Edom), un peuple qui a toujours persécuté Israël. La destruction prophétisée serait d’abord faite par Nebucadnestsar, puis des Juifs après leur retour de captivité.

Il est exact de qualifier ce chapitre de “jugement” contre l’Idumée, car ses péchés sont précisés et la sentence prononcée. Cependant, cette sentence n’a pas encore été exécutée; ce qui leur donne le temps de se repentir et d’obtenir la miséricorde.

Au verset 6, la répétition du mot “sang” peut être une allusion au fait que les Edomites étaient des descendants d’Esaü, qui a méprisé son droit d’aînesse et l’a vendu à Jacob. Ils “haïssaient le sang” (leur frère, Israël), et donc Israël les poursuivrait (les poursuivrait et les vaincrait).

Certains commentateurs suggèrent que les références au sang peuvent également désigner l’alliance de la circoncision et/ou le système sacrificiel que les Juifs observaient sous Moïse. Au verset 13, lorsque le Seigneur dit : « J’ai entendu », cela signifie qu’Il écoutait attentivement et activement les fanfaronnades des Edomites ; Il n’était pas un auditeur occasionnel.

Les versets 14 et 15 décrivent la désolation totale qui résulterait du jugement sur Édom. Non seulement ses villes seraient abandonnées et la région deviendrait un désert géographique, mais son peuple serait complètement abandonné par le Seigneur, afin que tous voient Son juste jugement et que Son nom soit glorifié.

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Quelles sont les deux raisons données par Dieu au verset 5 pour justifier Son jugement ?

 

2. Quel principe biblique semble être impliqué dans le verset 11 ?

 

3. Au verset 13, Dieu affirme qu’Il a entendu les paroles des Édomites qui se vantaient contre Lui. Quelle leçon cela implique-t-il pour nous ?

 

 

CONCLUSION

 

Tout comme l’hostilité de longue date d’Édom à l’égard du peuple de Dieu a abouti au jugement, toutes les nations qui s’opposent à Israël et au peuple de Dieu seront un jour jugées.