DÉVOTION DU 30 NOVEMBRE 2023 Référence Biblique : Luc 7 : 18 – 50
Référence Biblique : Luc 7 : 18 – 50
« Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ? Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. » (Luc 7 : 41 – 43)
Pete Friesen, ministre dans l’œuvre de la Foi Apostolique, n’était pas réticent à l’idée d’exprimer publiquement sa gratitude envers Dieu. Il aimait se lever lors de nos cultes et louer Dieu avec enthousiasme pour la merveilleuse délivrance d’une vie de péché qu’Il lui avait apportée.
Il témoignait : « Enfant, on m’a parlé de Dieu, mais pendant longtemps, l’Évangile ne m’a pas attiré. Vers l’âge de treize ans, je suis allé à l’autel pour prier pour le salut, et le Seigneur m’a montré des billes que j’avais volées. Il m’a demandé de les restituer et j’ai refusé. Je suis sorti de là et je n’ai plus prié pour être sauvé jusqu’à ce que je sois âgé de plus de quarante-trois ans.
Quand j’ai quitté l’école, je suis allé travailler dans des camps de bûcherons. J’y ai vécu comme les autres bûcherons. Je venais en ville, je buvais, je me battais et j’avais toutes sortes d’ennuis.
Je n’ai jamais pensé à servir le Seigneur. Un jour, cependant, Dieu s’est emparé de mon cœur d’une manière définitive.
J’étais assis dans un bar un samedi après-midi, regardant un match de football à la télévision, quand j’ai entendu une voix dire : « Où vas-tu passer l’éternité ? » Je me suis tourné vers le tabouret à côté de moi, mais il n’y avait personne.
Je me suis retourné pour regarder le match et j’ai de nouveau entendu cette Voix. Cette fois, elle a dit : « En quoi savoir qui gagnera ce match fera-t-il une différence dans l’éternité ? » À ce moment-là, j’ai su Qui me parlait. Je me suis levé et j’ai quitté cet endroit.
Bien que je n’étais quelqu’un qui avait facilement peur, cet après-midi-là, j’étais terrifié. J’avais peur de mourir avant de pouvoir aller à l’église.
Le dimanche matin suivant, je suis allé à l’église et j’ai commencé à prier, et je n’ai pas cessé de prier jusqu’à ce que Dieu descende et sauve mon âme. Il a opéré un changement merveilleux dans ma vie ! Les habitudes et les appétits de toute une vie ont disparu en un instant, et j’ai eu une toute nouvelle vision de la vie. »
Lorsque nous comprenons l’état de perte et de désespoir dans lequel nous nous trouvions avant de venir à Christ, nous L’apprécions et Le remercions pour ce qu’Il a fait en pardonnant nos péchés.
Le frère Pete avait une profonde gratitude pour la miséricorde de Dieu qui l’avait atteint. Dans le texte d’aujourd’hui, les larmes et l’onguent précieux versés sur Jésus par la femme qui s’était introduite dans la maison de Simon sans être invitée ont probablement été provoqués par le souvenir de sa vie passée de pécheresse, et étaient l’expression de sa profonde reconnaissance pour la miséricorde de Dieu.
Lorsque Frère Pete est devenu ministre de l’Evangile, l’importance de louer Dieu faisait souvent partie de ses sermons. Dans un de ses messages, il demanda : « Louons-nous suffisamment Dieu ? Considérez le merveilleux salut offert par Christ et tous les avantages qui en découlent : la paix, la joie et le bonheur que nous avons. Pensez surtout à l’espérance du Ciel qui est la nôtre.
Comment pouvons-nous donner une valeur à la certitude que nous passerons l’éternité avec Jésus ? À chaque instant de la journée, notre cœur devrait être rempli d’actions de grâces et de louanges. Ce devrait être comme une source qui jaillit et s’écoule de nous en permanence. »
Essayons de suivre l’exemple de la femme du texte d’aujourd’hui, et comme le frère Pete, exprimons librement et sans honte notre profonde gratitude envers Dieu pour Sa grâce abondante à notre égard.
CONTEXTE
Deux événements sont relatés dans cette partie du chapitre 7 de Luc : la réponse de Jésus aux questions de Jean-Baptiste (versets 18 à 35) et le récit de la femme qui a oint les pieds de Jésus chez le Pharisien Simon (versets 36 à 50).
Jean-Baptiste a été jeté en prison peu de temps après avoir présenté le Christ au peuple juif. Il est possible que les rapports qui lui sont parvenus après son incarcération aient été incomplets, mais ce qu’il a entendu ne correspondait pas à ses attentes concernant la façon dont le Messie détruirait les oppresseurs romains et monterait sur le trône.
Le prophète se découragea et envoya deux de ses disciples à Jésus pour Lui demander s’Il était vraiment Celui qu’Israël attendait. Au lieu de donner aux messagers une réponse catégorique, Jésus leur dit de raconter à Jean les actes observables qu’Il avait accomplis. Il savait que ces preuves physiques rassureraient le prophète au moment où il souffrait.
Au verset 28, Jésus fait le plus grand éloge du prophète en disant que « parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean ». Néanmoins, il fait suivre ce compliment suprême des mots suivants : « Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui ».
Les spécialistes de la Bible suggèrent que le sens de cette déclaration quelque peu énigmatique est que le « plus petit » chrétien est plus privilégié que Jean-Baptiste, qui était en réalité le dernier des prophètes de l’Ancien Testament, car la dispensation de la grâce dans le Nouveau Testament a commencé après le Calvaire.
L’événement survenu dans la maison du pharisien Simon aux versets 36 à 50 n’est relaté que dans l’Évangile de Luc. Bien qu’il soit similaire à certains égards aux récits de Matthieu, Marc et Jean concernant le repas de Jésus dans la maison de Simon le lépreux, les historiens de la Bible s’accordent généralement à dire que les différences entre les deux situations sont trop nombreuses pour qu’on puisse les considérer comme une seule et même occasion.
À l’époque de Jésus, les fêtes ou les banquets étaient des événements publics. Les maisons avaient des cours ouvertes où des personnes non invitées pouvaient se tenir debout et observer les festivités.
Les invités à un banquet avaient l’habitude de s’allonger sur un coude pendant qu’ils mangeaient, les pieds étendus derrière eux. Il aurait donc été très facile pour une femme de sortir de la foule des spectateurs et de pleurer sur les pieds de Jésus, puis de les essuyer avec ses cheveux et d’y verser du parfum.
Le verset 37 dit que la femme qui a oint les pieds de Jésus était une « pécheresse ». La formulation du verset 39 pourrait suggérer qu’il s’agissait d’une femme qui avait pratiqué la prostitution. Les Pharisiens utilisaient le terme « pécheresse » dans un sens très condamnable, se référant à ceux qu’ils considéraient comme les plus bas moralement et spirituellement.
Cependant, les déclarations de Jésus au sujet de la femme dans les versets 44 à 50 semblent indiquer que ses actions étaient l’expression d’une joyeuse gratitude, que son cœur avait déjà été converti lorsqu’elle s’était détournée de sa vie de honte lors d’une rencontre antérieure avec le Sauveur.
L’albâtre est une sorte de gypse blanc moins dur que le marbre, ce qui le rend plus facile à sculpter en récipients.
Au verset 44, Jésus fait remarquer que Simon n’a pas eu la courtoisie de laver les pieds de ses hôtes. Laver les pieds était considéré comme un simple service hospitalier à l’égard des invités et était une coutume courante lors des banquets juifs officiels. Cela avait généralement lieu à l’arrivée de l’invité ou avant le repas, et était effectué par les serviteurs de la maison.
Le baiser sur la joue, auquel il est fait allusion au verset 45, était un geste rituel ou social donné pour indiquer l’amitié, saluer, féliciter, réconforter quelqu’un ou montrer du respect. Il s’agissait d’une forme de salutation courante en Israël bien avant l’époque de Jésus. Le refus de donner ou d’accepter un baiser était considéré comme un signe d’antipathie.
Le fait que Simon n’ait pas offert à Jésus les commodités sociales habituelles peut montrer qu’il L’avait invité par curiosité pour une célébrité locale plutôt qu’en tant que personne à la recherche de la vérité.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quel message Jésus a-t-Il donné aux disciples de Jean pour le prophète ?
2. D’après vous, qu’est ce qui a motivé le pharisien Simon à inviter Jésus chez lui ? Quelle était la motivation de la femme à venir voir Jésus ?
3. Comment pouvons-nous montrer au Seigneur le genre d’amour et de gratitude que la femme du texte d’aujourd’hui Lui a témoigné ?
CONCLUSION
La femme qui a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes a fait preuve d’un grand amour pour Lui et d’une grande reconnaissance pour Son pardon. Comme elle, nous voulons reconnaître ce que Jésus a fait pour nous et exprimer librement notre gratitude à Son égard.