DÉVOTION DU 30 JANVIER 2023 Lecture biblique : 1 Timothée 6 : 1 – 21.
Lecture biblique : 1 Timothée 6 : 1 – 21.
« C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement. » (1 Timothée 6:6)
La maison de repos qui devait servir de logement au cours de leur voyage n’avait que les trous des fenêtres mais aucun volet. Il y avait un emplacement pour la porte mais pas de porte même, le sol était fait de boue séchée et il n’y avait ni table, ni de chaise.
Mais Mary Slessor pouvait se contenter de rien ; elle se serait contentée de la terre nue pour lit et du ciel étoilé pour couverture. Elle était dans le pays où Dieu voulait qu’elle soit, et elle faisait ce que Dieu l’avait appelée à faire. Elle était contente, peu importe sa situation.
Les trente-neuf années que Mary a passées à servir les gens dans différentes régions du Nigéria ont été remplies d’excitation, de déception, d’horreur et de joie. Elle a tenu tête aux guerriers, aux chefs, aux sorciers et aux meurtriers.
Ses aventures comprenaient le sauvetage de prisonniers et d’esclaves, le sauvetage et la prise en charge d’innombrables enfants et nourrissons, le règlement de différends entre tribus en guerre et la révélation de l’amour de Dieu aux femmes et aux hommes pécheurs. Elle a souffert de privations, de pertes, de difficultés, de maladies et d’adversités de toutes sortes. Mais elle était contente, peu importe sa situation.
Le verset du jour est un joyau de sagesse intemporelle. Paul faisait remarquer au jeune Timothée que vivre une vie pieuse et être satisfait de ce que Dieu a pourvu (que ce soit peu ou beaucoup) est le plus grand gain qui puisse être obtenu dans ce monde.
La vie chrétienne rapporte de nombreux bénéfices à ceux qui découvrent par eux-mêmes la satisfaction qui vient en vivant de façon désintéressée pour Christ !
Le monde d’aujourd’hui nous dit que nous avons besoin de plus de possessions pour être heureux.
Les cartes de crédit et les prêts instantanés sont devenus facilement accessibles, ce qui facilite la satisfaction de nos envies de gratification immédiate.
De plus, une gamme toujours croissante de produits et de services « nécessaires », nous est constamment proposée.
Si nous ne faisons pas attention, nous pouvons céder à la tentation de remplir nos vies de possessions matérielles et perdre de vue les véritables richesses du Royaume des Cieux.
En tant que chrétiens, nous chérissons notre sérénité intérieure et notre relation étroite avec Dieu. Pour préserver cette relation, nous devons être conscients de la différence entre les besoins et les désirs.
Mary Slessor a appris et vécu cette vérité, et nous aussi. Aujourd’hui, rappelons-nous que servir Dieu et accepter avec joie toutes les circonstances qu’Il laisse venir sur notre chemin est la plus heureuse des vies!
CONTEXTE
Paul a ouvert ce chapitre par une mise en garde concernant les esclaves et leur comportement envers leurs maîtres.
Certains historiens ont estimé qu’à cette époque de l’Histoire, jusqu’à la moitié de la population de l’Empire romain étaient des esclaves.
Puisque les esclaves étaient considérés comme des biens et « non des personnes », une religion qui prêchait que Dieu n’estimait pas une personne au-dessus d’une autre a attiré de nombreux esclaves vers la conversion.
Dans les versets 1-2, Paul a fait ressortir que la liberté retrouvée des esclaves en Christ ne signifiait pas qu’ils n’étaient plus tenus de se soumettre à leurs maîtres. Le salut change la position éternelle d’une personne, pas sa position civile.
Les maîtres avaient le droit de recevoir l’honneur de leurs serviteurs, tout comme Dieu a le droit de recevoir tout l’honneur. (Voir Colossiens 3:22-24.)
Si le maître était un non croyant, alors il était particulièrement important et nécessaire que l’esclave converti rende un service fidèle, pour éviter d’attirer l’opprobre sur Christ. Si le maître était un croyant, un service fidèle était toujours requis par honneur. De plus, l’amour chrétien exigeait qu’un maître chrétien respecte son serviteur.
Bien que, bien au-dessus de son esclave dans les domaines économique et social, un maître croyant devait traiter son esclave équitablement, comme un frère dans le Seigneur. Les serviteurs et les maîtres bénéficieraient de telles actions réciproques.
Aux versets 3 à 5, Paul est revenu à sa discussion sur ceux qui avaient tenté de corrompre la foi de l’église d’Éphèse. L’apôtre a donné un portrait cinglant de ceux qui s’écartaient de la vérité, et a averti que les enseignements et les attitudes erronés apporteraient “des envies, des querelles, des railleries, des mauvaises conjectures et des disputes perverses ».
Les questions financières étaient une grande préoccupation pour Paul.
La ville d’Ephèse était très riche et il est possible que l’église y ait eu de nombreux membres aisés.
Il semblait que certains avaient développé un tel désir d’accumulation de richesse qu’ils s’étaient détournés de l’Evangile afin de poursuivre leur convoitise.
Paul a averti qu’il y en avait qui utiliseraient même leur « connaissance spirituelle » pour faire du profit pour eux-mêmes.
Dans les versets 9-10, il a clairement déclaré que l’amour de l’argent, et non l’argent lui-même, entraînerait la destruction spirituelle.
Plus tard, dans les versets 17 à 19, il a demandé aux chrétiens qui avaient été financièrement bénis par Dieu de mettre leurs fonds au service de ceux qui en avaient besoin.
Les riches ont été avertis que la richesse est éphémère, leur confiance devait donc être placée en Dieu plutôt qu’en leurs ressources accumulées.
Dans les versets 11 à 16, Paul a établi des lignes directrices qui étaient l’antithèse de la poursuite de la richesse. Elles se concentraient plutôt sur les objectifs et les récompenses d’une vie pieuse.
Dans les versets 17-19, il a poursuivi ses directives avec une exhortation sur la bonne gestion des richesses.
Tout au long de cette épître, Paul met en garde contre les faux docteurs.
Les versets 20-21 ont donné un dernier avertissement à ce sujet. À cette époque, certains enseignaient une religion appelée gnosticisme.
Les partisans de cette philosophie croyaient qu’une personne atteignait le salut grâce à une connaissance spéciale ou secrète. Paul a peut-être fait référence à ces enseignements lorsqu’il a dit d’ éviter «les discours de la fausse science.»
Le mot science traduit, vient du mot grec gnosis, qui signifie « savoir » ou « connaissance ».
Dans l’ensemble, Paul avertissait Timothée de l’importance de se tenir à l’écart des fausses doctrines et de « s’accrocher » à la vérité qui lui avait été enseignée.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quels sont les pièges de la poursuite des richesses ?
2. Nommez au moins trois choses spécifiques qui pourraient être considérées comme un « gain » de la piété.
3. Au verset 12, Paul a donné l’exhortation à « combattre le bon combat de la foi », et à « saisir la vie éternelle ». Que pouvez-vous faire aujourd’hui pour suivre ces instructions ?
CONCLUSION
Lorsque nous sommes satisfaits de ce que Dieu a permis dans nos vie et de Son plan qu’Il nous met dans le cœur de vivre selon Sa Parole, nous pouvons être rassurés pour Ses bénédictions sur nous !