DÉVOTION DU 30 AOUT 2021 Lecture biblique: Genèse 11:1-9
Lecture biblique: Genèse 11:1-9
«Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. » (Genèse 11:4)
Art Blank a grandi dans un petit appartement d’une chambre à coucher dans le Queens, à New York.
Il raconte qu’il s’est rendu compte qu’il était capable de se débrouiller tout seul lorsqu’il jouait au champ extérieur lors d’un match de baseball. Il voulait être receveur à la place pour pouvoir participer à chaque jeu !
Son dynamisme s’est poursuivi pendant ses années d’études. À l’université, en plus d’être responsable de sa classe de terminale, Art a lancé sa propre entreprise d’aménagement paysagiste, une entreprise de blanchisserie et a même trouvé le temps de faire du baby-sitting à côté.
Quelques années plus tard, après avoir été licencié sans ménagement de son lieu de travail, Art et un ami ont élaboré un plan d’affaires sur une serviette en papier dans leur café préféré. Ils n’avaient presque pas de capital, mais beaucoup d’enthousiasme.
Aujourd’hui, leur chaîne nationale: Dépôt à Domicile, compte plus de deux mille magasins qui rapportent des milliards de dollars de bénéfices annuels !
Art, comme d’autres qui ont réussi dans des entreprises, est reconnu pour ses réalisations.
Le fait est que la plupart d’entre nous admirent l’ambition. Nous respectons ceux qui sont animés d’une volonté interne qui se traduit par des réalisations.
Nous honorons ceux qui vont de l’avant malgré les obstacles pour réaliser un rêve. C’est naturel et approprié. Cependant, si l’entreprise et l’ambition sont fondées sur des motifs erronés, elles peuvent devenir une dépendance, une concentration dévorante carrément ancrée dans le moi. C’est ce qui s’est passé à Babel.
Les personnes dont l’histoire est relatée dans le texte d’aujourd’hui avaient un rêve. La vision qui les a poussés à remuer le mortier et à sortir les briques du four était une tour.
La pensée qui les motivait alors qu’ils portaient leur charge de briques vers le haut, un pas après l’autre, était une structure qui serait une grande réalisation humaine, une merveille du monde.
Malheureusement, ils n’avaient pas l’intention de glorifier Dieu. Leurs efforts n’étaient pas fondés sur le désir de Le trouver, mais sur celui de construire un monument à leur gloire.
Notez le nombre de fois où l’expression: « allons! faisons….. », apparaît dans les quatre premiers versets de ce passage. Il est clair que leur but était de se faire un nom. Ils avaient de l’ambition et d’entrepreneuriat, mais leurs motivations étaient mauvaises.
Dans une société qui honore la réussite, il y a un danger de glisser vers une mentalité de “Babel”.
Bien que nous ne soyons probablement pas en train de construire des tours dans nos jardins, il est utile d’observer attentivement ce qui motive notre investissement en énergie et en attention.
Les monuments peuvent prendre de nombreuses formes. Si notre temps et notre énergie sont dépensés pour définir notre identité ou soutenir notre valeur personnelle, nous risquons de tomber dans le même piège qui a entraîné la ruine de Babel.
Aujourd’hui, quelles “tours” construisons-nous ? Qu’est-ce qui accapare notre temps et notre attention, et quelle est notre motivation ?
Les attitudes humaines dépeintes dans ce récit, et la réponse de Dieu à ces attitudes, constituent un avertissement que nous devons prendre à cœur.
Faisons en sorte que nos efforts soient centrés sur la gloire de Dieu et Sa promotion, et non sur nous-mêmes.
CONTEXTE
Ce passage s’ouvre sur l’affirmation que la terre entière était liée par une seule langue.
Cent ans s’étaient écoulés depuis la fin du Déluge. La famille de Noé avait été divisée en tribus, ou colonies, pour s’installer dans différentes directions, reconstituant ainsi les autres régions de la terre.
Cependant, comme la population augmentait, ils ont tous migré ensemble. Il semble que leur voyage les avait conduits en bas du mont Ararat, puis le long des plaines de l’Euphrate, et enfin au pays de Shinar, qui se trouvait probablement dans l’actuelle Mésopotamie du Sud, près de l’endroit où Babylone serait construite plus tard.
Les versets 3-4 racontent que ces nouveaux habitants de Shinar ont proposé une action qui était en opposition avec la volonté de Dieu (voir Genèse 9:1).
Ils désiraient la gloire et la sécurité, et entendaient atteindre ces objectifs par leurs propres moyens. Dieu était laissé en dehors de leurs plans.
Les versets 5-7 décrivent comment Dieu a pris connaissance de ces actions rebelles et a procédé à une évaluation. Les versets 8-9 détaillent la méthode qu’Il a utilisée pour mettre fin à leurs efforts.
On pense que la tour construite à Babel était une ziggourat: une structure pyramidale construite en niveaux successifs qui étaient en retrait afin que l’on puisse marcher jusqu’au sommet sur des “marches”. Habituellement, le sommet était un sanctuaire spécial dédié à un dieu ou à une déesse.
Il est probable que les incidents relatés au chapitre 11 aient en fait précédé ceux du chapitre 10, et que la dispersion décrite au chapitre 10 ait été la conséquence du jugement de Dieu à Babel.
Certains commentateurs suggèrent que la séquence de la Genèse a été disposée de manière à déboucher sur la généalogie de Sem, qui débouche à son tour sur la généalogie d’Abraham. Cela rendrait l’arrangement littéraire plutôt que chronologique.
REGARDER DE PLUS PRÈS
Qu’est-ce qui n’allait pas dans le but du peuple de construire une tour ?
Quelle a été la réaction de Dieu à leur rébellion ?
Quelles défenses pouvons-nous mettre en place pour éviter de construire une « tour de Babel » dans nos vies ?
CONCLUSION
Apprenons une leçon des habitants de Babel. Nous devons nous garder de penser que nos voies sont meilleures que celles de Dieu !