DÉVOTION DU 3 DECEMBRE 2022 Lecture Biblique : Marc 7 : 1 – 23
Lecture Biblique : Marc 7 : 1 – 23
« Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes ». ( Marc 7 : 8 )
La “Tradition” est un mot qui a des significations diverses selon les personnes. Certaines traditions, comme les façons spécifiques de célébrer les fêtes ou les recettes transmises d’une génération à l’autre, sont un aspect particulier de l’appartenance à une famille.
Certaines traditions sont humoristiques, comme l’histoire de la jeune mariée qui a coupé l’extrémité d’un jambon avant de le cuire. Lorsque son mari lui demanda pourquoi elle a fait ça ? Elle répondit : « Parce que ma mère le faisait toujours ».
À l’occasion suivante, le jeune homme a posé la même question à sa belle-mère, qui a répondu :« Parce que ma mère l’a toujours fait ». Lorsque le jeune homme a demandé à la grand-mère de sa femme pourquoi elle coupait l’extrémité d’un jambon, elle a répondu : «Parce que nous n’avions pas de poêle assez grande pour le faire cuire ».
Certaines traditions religieuses, comme celles du mouvement de la sainteté, ont été formées pour encourager les valeurs positives, la séparation du monde et une démarche sainte devant Dieu.
Par exemple, les églises de la sainteté des années 1800, ont commencé à organiser des réunions de camp, en plein air. Assister à un service de réunion de camp n’a aucune valeur spirituelle en soi ; cependant, des milliers d’âmes se sont repenties et ont trouvé le salut lors des réunions de camp au fil des ans.
D’autres se sont consacrées et ont reçu la sanctification, le baptême du Saint-Esprit, le réconfort et la direction de Dieu. La tradition des réunions de camp du mouvement de sainteté s’est avérée extrêmement précieuse sur le plan spirituel, même si cette pratique a été largement abandonnée.
En revanche, les pharisiens avaient accumulé des centaines de traditions et de règles auxquelles ils donnaient la suprématie sur la Loi, mais ils estimaient que leur maintien justifiait leur statut. Ils essayaient d’imposer ces nombreuses traditions au peuple juif comme aux païens convertis, et par conséquent ils mettaient une pierre d’achoppement dans la manière dont le peuple comprenait les commandements de Dieu. C’est pourquoi, dans le texte d’aujourd’hui, Jésus réprimande si fermement leurs traditions.
À notre époque, les traditions ecclésiastiques et les formats habituels peuvent être bénéfiques tant qu’ils orientent les gens vers la Bible et aident à préserver un mode de vie pieux. La clé est de comprendre et de se rappeler que la justification ne vient pas du respect des traditions ou de l’accomplissement des rituels. Notre statut spirituel dépend de notre relation avec Dieu, et nos traditions de culte et de service doivent être le résultat de ce que Dieu a fait dans nos cœurs.
Il sera bénéfique pour nous tous de demander à Dieu de nous aider à mesurer nos traditions à la balance de Sa Parole. Nous voulons que tout ce que nous faisons dans nos foyers, dans nos églises, et partout où nous allons… églises, et partout ailleurs où nous allons, soient véritablement pour la Gloire du Seigneur.
CONTEXTE
Le texte d’aujourd’hui contient une discussion occasionnée par les Pharisiens et les scribes sur la souillure cérémonielle (versets 1 à 8), la réponse de Jésus à cette discussion (versets 9 à 13) et l’explication de Jésus sur ce qui souille un homme (versets 14 à 23).
Le Seigneur s’adresse à Ses détracteurs, puis aux personnes qui L’entourent, et enfin aux disciples.
Les chefs religieux juifs avaient des sentiments hostiles envers Jésus et ce qu’Il enseignait. Ils reprochaient à Ses disciples de négliger la tradition pharisienne du lavage cérémoniel, qui n’avait rien à voir avec la loi. Ils enseignaient que le lavage des mains devait suivre une certaine procédure, notamment utiliser de l’eau provenant de jarres en pierre, tenir les mains avec les bouts des doigts vers le haut pendant que l’eau passait dessus, et frotter le poing dans la paume de l’autre main. Les pharisiens stricts se lavaient tout le corps après avoir été dans un marché “contaminé” par des païens.
Ils appliquaient des règles supplémentaires comme celles-ci à la purification des ustensiles de cuisine et des articles ménagers. Le but de leurs règlements n’était pas l’hygiène, mais plutôt la cérémonie. Les pharisiens enseignaient leurs traditions, les estimant supérieures aux lois de Dieu.
Jésus répond en citant le prophète Ésaïe et en traitant ces religieux d’hypocrites. Le mot “comédiens” pourrait être substitué au terme “hypocrites”. Ces chefs faisaient semblant de défendre les paroles de Dieu, mais ils défendaient en fait leurs traditions faites par l’homme. Jésus les a accusés pour leur violation de la loi, et non pour une tradition.
Les versets 10-13 présentent un exemple de la manière dont leurs traditions annulent la loi. Ces versets font référence au cinquième commandement, qui donne des instructions concernant le traitement des parents. Lorsque les parents des Pharisiens avaient besoin d’une aide financière, ils utilisaient l’excuse du corban pour ne pas les aider.
Le corban était un don ou une offrande mis de côté et dédié à Dieu afin qu’il ne puisse être utilisé qu’à des fins religieuses.
Les pharisiens déclaraient leurs ressources “corban” et ne pouvaient donc pas les utiliser pour leurs parents. Ils continuaient eux-mêmes à bénéficier de ces richesses, bien que techniquement elles aient été données à Dieu. Par conséquent, ils n’honoraient pas vraiment leurs parents ni Dieu.
Jésus voulait que les personnes présentes comprennent, aussi leur dit-il : «Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende. ». Il pensait qu’il était essentiel qu’ils comprennent que les hommes ne sont pas souillés par les choses extérieures, mais par ce qu’ils ont dans le cœur.
Plus tard, lorsque Ses disciples Lui demandent des précisions, Jésus semble attristé par leur manque de compréhension. Il leur dit que la nourriture d’une personne ne va pas dans son cœur, mais plutôt dans son tube digestif.
Puis Jésus énumère un certain nombre de vices qui viennent de l’intérieur. Il mentionne d’abord les mauvaises pensées, car c’est là que commence le péché. Jésus Lui-même allait fournir le remède à cette souillure intérieure.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Quelle coutume ou tradition spécifique les disciples ont-ils violée ?
2. Jésus a appelé les scribes et les pharisiens: “hypocrites”. Comment définiriez-vous le mot: “hypocrite” ?
3. Comment pouvons-nous empêcher nos cœurs d’être souillés ?
CONCLUSION
Nous ne devenons pas saints en observant les traditions ou en accomplissant certains actes extérieurs. La foi intérieure et la vraie sainteté viennent d’une bonne relation avec Dieu. Servez-vous Dieu avec votre cœur aujourd’hui ?