DÉVOTION DU 3 AVRIL 2025 Référence biblique : Hébreux 1: 1-14 ; 2:1-4

Référence biblique : Hébreux 1: 1-14 ; 2:1-4

« Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu. » (Hébreux 2 : 3)

Quand j’étais à l’université, je devais suivre des cours obligatoires dans diverses matières pour répondre aux exigences de mon diplôme. L’un d’eux était un cours d’histoire traitant du sujet de ma spécialité. J’avais un emploi du temps chargé, alors j’avais relégué ce cours au second plan et j’y assistais rarement, pensant qu’il ne me faudrait pas beaucoup d’efforts pour le réussir.

Malheureusement, j’avais manqué une séance essentielle de ce cours : le jour où notre professeur avait modifié l’heure de notre examen final.

Vous pouvez imaginer ma consternation lorsqu’un jour je suis arrivé à l’école et que j’ai découvert le changement d’heure. J’ai été absent à mon examen final parce que j’avais négligé ce cours !

La plupart d’entre nous négligeons parfois certaines choses dans notre vie quotidienne.

Dans certains domaines, la négligence a un coût. Si l’on néglige l’éducation, les enfants grandissent dans l’ignorance. Si l’on néglige de désherber, un jardin finit envahi par des mauvaises herbes. Si l’on néglige l’entretien de la maison, celle-ci se dégrade. Si l’on néglige de semer, l’agriculteur ne récolte rien. Si les intérêts terrestres souffrent de la négligence, il est vital de ne pas négliger les questions spirituelles, car le prix d’une telle négligence est incalculable !

Jésus-Christ, le Fils de Dieu et l’héritier désigné de toutes les choses dans le ciel et sur la terre, a annoncé au monde le message du salut. Les chrétiens ont cru à Sa Parole et sont devenus héritiers avec Lui. C’est aux croyants que l’auteur de l’épître aux Hébreux a écrit pour mettre en garde contre la négligence ou la perte de leur salut.

Négliger, ce n’est pas toujours nier ou rejeter le salut ; c’est plutôt de reconnaître mais d’ignorer, ou de savoir mais de ne pas donner suite. L’auteur n’encourageait pas les pécheurs à devenir chrétiens ; il encourageait plutôt les croyants à prêter une attention particulière au merveilleux salut qu’ils avaient reçu.

Aujourd’hui, comme à l’époque de l’Église primitive, on peut considérer la Parole de Dieu comme allant de soi. On peut s’habituer au privilège de la prière et ne pas profiter de l’accès à Dieu. On peut se relâcher dans l’engagement pour l’Évangile. On peut négliger les opportunités de croissance spirituelle. Cela est possible, mais quel danger !

J’avais négligé mon cours parce que je pensais que je n’avais pas vraiment besoin d’y assister quotidiennement. Je pensais que je pourrais m’en sortir avec peu d’effort. Puissions-nous ne jamais en arriver là en ce qui concerne notre salut !

CONTEXTE

L’épître aux Hébreux était à l’origine adressée aux chrétiens juifs pour les avertir de ne pas retomber dans le judaïsme.

L’auteur met en contraste l’ancienne méthode de Dieu pour révéler Sa parole à l’homme à travers les prophètes, avec la révélation parfaite de Lui-même en Jésus-Christ, le Fils incarné de Dieu.

Puis il montre la supériorité de Christ sur les anges. Les anges étaient importants pour la religion juive depuis l’époque où ils avaient aidé à donner la loi sur le mont Sinaï (Deutéronome 33 : 2, Actes 7 : 53), mais, ils sont incommensurablement inférieurs au Fils.

Même lorsque Christ a été incarné sous forme humaine, les anges Le servaient en esprits, comme ils servent tous ceux qui sont héritiers du salut.

Ayant établi la supériorité du Christ sur les anges, dans notre verset principal, l’auteur donne un avertissement aux croyants : si les messages donnés par les anges étaient extrêmement importants, le message donné par le Fils de Dieu est certainement vital.

Si Dieu Lui-même a rendu témoignage de Son Fils par des miracles et le Saint-Esprit, comment les croyants pourraient-ils négliger le don qu’Il a offert ?

Le mot original traduit par « emportés loin de » dans le premier verset du chapitre 2 a une connotation nautique et signifie « s’éloigner de », comme un navire sans ancre s’éloignerait d’un port. L’action n’est pas soudaine ni préméditée, mais subtile.

L’avertissement de l’auteur atteint son paroxysme avec la phrase : « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? »

Il demandait « De quelle manière est-il possible d’être épargnés du châtiment, si nous permettons que la grande provision de Dieu soit négligée, ou si nous n’embrassons pas ce qu’elle offre ? »

Il n’y a pas d’autre moyen d’avoir le salut, et négliger cela sera suivi de la destruction.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle est la position de Jésus-Christ par rapport aux anges ?

2. Quelles pourraient être les preuves de négligence dans la vie d’un chrétien ?

3. Quelles mesures réparatrices conseilleriez-vous à ceux qui se sont éloignés ou ont négligé ce « grand salut » ?

CONCLUSION

Notre salut est un « grand salut » et a été acquis pour nous par un prix inestimable. Il nous apporte des promesses en abondance et des bénédictions incomparables. Ayons à cœur de ne jamais le négliger.