DÉVOTION DU 3 AVRIL 2022 Lecture Biblique : Esaïe 16 : 1 – 14

Lecture Biblique : Esaïe 16 : 1 – 14

« Nous entendons l’orgueil du superbe Moab, Sa fierté et sa hauteur, son arrogance et ses vains discours. » (Esaïe 16 : 6)

L‘un des naufrages les plus connus de l’histoire est probablement celui du Titanic, qui a fait plus de 1 500 victimes.

La déclaration des constructeurs selon laquelle le navire était “insubmersible” ou “invincible” contient un ton d’arrogance qui fait froid dans le dos.

Malheureusement, l’orgueil a été l’une des principales causes de cette grande perte de vies humaines.

Afin de permettre aux passagers de première classe de disposer d’un vaste espace sur le pont, le nombre de canots de sauvetage a été réduit à vingt, soit la moitié seulement pour les 2 228 passagers.

Les concepteurs étaient trop confiants dans le fait qu’ils avaient créé un navire insubmersible.

Le jour de l’accident, d’autres navires ont signalé la présence de glaces flottantes dans la région, mais les officiers du Titanic ont ignoré ces rapports et n’ont fait aucun effort pour ralentir le navire.

Ils pensaient que le navire était si bien construit qu’aucun dommage ne pourrait le faire couler.

Lorsqu’il est devenu évident que le navire allait heurter un énorme iceberg, les membres de l’équipage ont essayé désespérément de tourner et de l’éviter, mais en vain.

L’iceberg a causé une déchirure parallèle massive sur la coque du navire.

Il y a peut-être plus d’âmes précieuses ruinées et perdues par l’orgueil que par tout autre péché. L’orgueil rend une personne indépendante de Dieu, et parfois des autres autour d’elle.

L’orgueilleux se fie à lui-même, à ses œuvres et à ses trésors, et ne cherche pas Dieu. Cette attitude a été observée chez les Moabites.

On leur a donné des conseils par lesquels ils auraient pu être pardonnés et acceptés par Dieu, mais ils n’ont pas voulu en tenir compte.

Les personnes orgueilleuses ressemblent beaucoup aux Moabites.

Souvent, ils n’écoutent pas les bons conseils qui leur sont donnés. Ils se croient trop sages pour être conseillés. Ils ne se soumettent pas à Dieu et ne tiennent pas compte des avertissements qu’Il leur donne.

Nous pouvons atteindre notre but céleste et aussi nous épargner beaucoup de chagrin si nous tenons compte des instructions que Dieu nous donne. Veillons à ne pas être comme les constructeurs et les officiers du Titanic ni comme les Moabites.

CONTEXTE

Ce chapitre poursuit et conclut ” le fardeau “, ou la prophétie, concernant Moab. Le prophète donna de bons conseils aux Moabites, leur disant de réformer ce qui n’allait pas chez eux, et en particulier d’être bons envers le peuple de Dieu, comme le moyen le plus probable de prévenir les jugements menaçants.

Le seul espoir de Moab était de faire la paix avec Juda. « Envoyez les agneaux » signifiait payer un tribut à la dynastie davidique. « Séla » fait référence à Pétra, la capitale d’Edom.

Cette ville était taillée dans la paroi du rocher au bout d’un passage étroit, qui était une cachette naturelle pour les Moabites.

Ésaïe exhorte les Moabites à envoyer une offre de paix au roi de Juda. Il faudrait plus qu’un appel pour leur donner asile contre l’ennemi. Ils devaient se soumettre au roi de Juda, ce qui signifiait reconnaître le Dieu de Juda.

Les Moabites voulaient l’aide de Juda, mais ils ne voulaient pas du Dieu de Juda. Ésaïe a qualifié les Moabites de dévastateurs et d’oppresseurs et a annoncé que cette nation était destinée à être détruite.

L’orgueil de Moab les empêchait de se soumettre à Juda. Cela conduira à leur défaite et à une dévastation effroyable de leur pays. Tous les habitants se lamenteront amèrement de la ruine de leur pays.

Moab était célèbre pour ses champs et ses vignobles, qui étaient plantés avec des plants de choix, mais ils seraient tous dévastés par l’armée d’invasion. Il n’était pas question de louer Dieu pour leur abondance et de Lui en donner la gloire.

S’ils avaient voulu honorer Dieu, ils auraient pu conserver leurs biens et les utiliser pour se réjouir, plutôt que d’être dépouillés de tout.

Les soldats, appelés ici « les maîtres des nations », briseraient toutes les plantes. Les cris pour la jouissance des fruits d’été se transformeront en hurlements pour leur perte. La joie de la récolte cesserait.

Le prophète Ésaïe semble avoir considéré les Moabites avec compassion. Il a dit : « Aussi je pleure sur la vigne de Sibma, comme sur Jaezer; Je vous arrose de mes larmes, Hesbon ».

Il semble s’agir d’un chagrin et d’un tremblement intérieurs. Il poursuit en disant : « mes entrailles frémissent sur Moab, comme une harpe ».

Le prophète a pris connaissance et s’est lamenté sur les afflictions à venir de ce peuple.

Le chapitre se termine par un éloge de la chute annoncée de Moab. Il serait bientôt fatigué des hauts-lieux, et prier ses idoles qui ne lui seront d’aucun secours.

(Kemosch était le principal dieu des Moabites et était connu pour ses sévères châtiments).

Le Seigneur parla de Moab et du moment de sa destruction. Le temps fixé pour l’exécution de cette sentence était de trois ans. Un mercenaire tenait un registre précis de son temps de service, et de la même manière, Dieu enregistrait la rébellion de Moab et suivait le temps.

Un juste avertissement a été donné, accompagné d’un délai pour se repentir. S’ils avaient fait comme Ninive, les jugements qui les menaçaient auraient été évités.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Qu’est-ce que Moab aurait pu faire pour éviter la ruine de son peuple ?

2. Selon vous, pourquoi Moab n’a-t-il pas tenu compte des avertissements de Dieu ?

3. Pourquoi certaines personnes aujourd’hui tiennent-elles compte des avertissements de Dieu et d’autres non ?

CONCLUSION

Essayez aujourd’hui de prendre conseil dans la Parole de Dieu et d’agir en conséquence. Vous serez heureux de l’avoir fait !