DÉVOTION DU 29 AOUT 2022 Ézéchiel 8 : 1 – 18
Ézéchiel 8 : 1 – 18
« Et il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d’Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures ? Car ils disent : L’Éternel ne nous voit pas, l’Éternel a abandonné le pays. » (Ézéchiel 8 : 12)
Avez-vous déjà joué à cache-cache avec un jeune enfant ? La plupart des petits enfants supposent que s’ils ne peuvent pas vous voir, alors vous êtes également incapable de les voir ! Parfois, ils ferment les yeux et disent à haute voix : « Vous ne pouvez pas me voir ! » D’autres fois, ils pensent qu’ils sont bien cachés parce qu’ils se sont couverts, peut-être se sont ils simplement caché sous un couvre-lit ou derrière un rideau, mais leur silhouette reste clairement visible à travers ! S’ils savent que vous êtes proche, ils commenceront souvent à rire, ce qui rend leur cachette encore plus évidente.
Nous servons un Dieu qui voit tout ce que nous faisons, quand même nous pensons être couvert. Jérémie, un des contemporains d’Ézéchiel, parla pour Dieu en disant : « Car mes yeux sont attentifs à toutes leurs voies, Elles ne sont point cachées devant ma face, Et leur iniquité ne se dérobe point à mes regards » (Jérémie 16 : 17). À plusieurs reprises, la Parole de Dieu nous rappelle que Dieu voit et connaît toutes choses.
C’est une excellente nouvelle pour la personne qui vit pour plaire à Dieu. C’est réconfortant de savoir que Dieu la voit et se soucie d’elle ! Il serait stupide d’essayer de nous cacher de Celui qui nous a créés et qui sait tout sur nous. Cependant, le péché dans le cœur amène les individus à essayer de dissimuler ou de cacher leurs méfaits. Quelques uns croient que s’ils nient l’existence de Dieu, ils n’auront pas à rendre compte de leurs péchés. D’autres excusent ou justifient leurs mauvais comportements. Peu importe la méthode utilisée pour essayer de dissimuler le péché, Dieu le voit toujours et Il appelle l’âme qui se cache de Lui, pour lui offrir Son pardon miséricordieux pourvu par le Sang de Jésus.
Au temps d’Ézéchiel, les chefs d’Israël étaient convaincus que Dieu ne voyait pas leur mal, et ils continuaient d’exercer leurs activités idolâtres comme si tout allait bien. Cependant, Dieu a vu ce qu’ils faisaient en secret, et Il révéla leurs mauvaises actions au prophète. Bien que les individus puissent encore se repentir, le temps du salut accordé à l’échelle de la nation était écoulé. Dieu était sur le point de répandre Son jugement sur la nation.
Aujourd’hui, la porte de la miséricorde de Dieu est toujours ouverte pour ceux qui viennent à Lui dans une vraie repentance. Plutôt que de continuer d’essayer de couvrir notre péché, combien préférable il est d’admettre notre culpabilité afin d’obtenir le pardon de Dieu tandis que Sa miséricorde est toujours disponible !
CONTEXTE
Ce chapitre rapporte une vision dans laquelle Dieu identifie la profondeur de l’iniquité d’Israël en montrant les abominations de la nation à Ézéchiel qui avaient lieu dans le Temple à Jérusalem. Celles-ci comprenaient l’idole de la jalousie dans le Temple aux versets 5-6, et le culte de choses abominables et de bêtes rampantes par les dirigeants de la ville aux versets 7-13. Ézéchiel a également vu les pleurs de femmes idolâtres sur le dieu païen Thammuz (versets 14-15) et l’adoration du soleil par les sacrificateurs (versets 16-18).
Selon la date donnée au verset 1, cette vision a eu lieu quatorze mois après la première vision d’Ezéchiel et vers la fin des 430 jours de son sermon-pratique. Ezéchiel était resté dans sa maison pendant ce temps ; et les anciens de Juda, les chefs des exilés à Babylone, était venu à lui là-bas. Alors qu’il était assis avec ces anciens, il a vu la même forme (considérée comme le Christ pré-incarné par les spécialistes de la Bible) qu’il avait vue dans sa première vision (voir Ézéchiel 1 : 27).
L’Être Divin a saisi Ézéchiel par les cheveux et l’a amené à Jérusalem. Le fait que ce soit un transport spirituel plutôt que physique est déduit par la déclaration qu’il a été « transporté dans des visions divines à Jérusalem ».
Bien qu’Ezéchiel ait été transporté en esprit, ce que Dieu lui a montré n’était pas figuratif mais représentait plutôt la réalité à venir. Ézéchiel se trouva à la porte nord de la cour intérieure. Là où les fidèles étaient censés apporter leurs sacrifices au Seigneur, Ézéchiel y vit une idole identifiée comme « l’idole de la jalousie » – identifiée de cette manière parce qu’elle provoque la jalousie de Dieu.
Au verset 3, l’utilisation de l’article défini « le » dans la phrase « l’idole de la jalousie » semble indiquer qu’il s’agissait d’une idole spécifique que les auditeurs d’Ézéchiel reconnaîtraient. Certains spécialistes de la Bible suggèrent la possibilité qu’il s’agisse de l’idole apportée par Manassé et son fils Amon, et qui fut plus tard retirée par Josias.
En dépit de la méchanceté autour de lui, Ezéchiel a vu que la gloire du Shekina de Dieu était toujours dans le Temple (verset 4) ; une preuve de la grâce de Dieu. Cependant, dans le même temps, Dieu était chassé par les « grandes abominations » référencés au verset 6.
Aux versets 7-13, Ézéchiel a appris que les chefs de la communauté de Jérusalem adoraient toutes sortes d’animaux rituellement impurs. Leur culte était caché, mais Ézéchiel a été conduit là où il avait lieu. Dans l’enceinte des salles construites, il a vu une cavité dans le mur et y a découvert une porte. Il entra dans une pièce dont les murs étaient recouverts avec des images de bêtes rampantes et abominables, et soixante-dix anciens, les « anciens de la maison d’Israël » , les adoraient avec des encensoirs d’encens.
Au verset 11, l’un de ces dirigeants a été nommé : Jaazania, le fils de Schaphan. Schaphan avait été un chef de file dans la réforme de Josias et l’un de ses fils était un partisan de Jérémie. De toute évidence, Jaazania était un rebelle issu d’une famille digne.
Les anciens qui se livraient à cette abomination étaient considérés comme sages par le peuple, mais leur affirmation au verset 12 selon laquelle l’Éternel ne les voyait pas était fausse.
Les versets 14-15 rapportent que dans la cour extérieure, Ézéchiel vit des femmes pleurer Thammuz, un dieu babylonien plus connu aujourd’hui sous son nom grec, Adonis.
Aux versets 16-18, Ézéchiel a été emmené dans la cour intérieur de la maison de l’Eternel. Là, il vit les vingt-quatre divisions de service sacerdotal (établies dans 1 Chroniques 24), ainsi que leur chef, le souverain sacrificateur, adorant le soleil levant. Puisque ces divisions de service représentaient tout le pays, le fait que vingt-cinq hommes étaient engagés dans ce culte idolâtre indiquait à quel point cette pratique païenne était devenue répandue.
Dans l’expression « ils approchent le rameau de leur nez » (verset 17), le mot « rameau » est un euphémisme pour Ashera, la déesse babylonienne, mère de Thammuz, qui était représentée par une branche ou un arbre soigné. C’était un geste vulgaire affichant de façon flagrante leur culte idolâtre.
Le verset 18 annonce une fois de plus la résolution arrêtée du jugement de Dieu. Bien que l’opportunité pour les individus de se repentir demeurait, le temps du pardon national était passé.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Où étaient les abominations qu’Ézéchiel a vues dans la vision rapportée ?
2. Pourquoi pensez-vous que les anciens de la maison d’Israël disaient : « l’Éternel ne nous voit pas » ?
3. Comment ce passage d’Ézéchiel sert-il d’avertissement pour le peuple de Dieu aujourd’hui ?
CONCLUSION
Le jour vient où Dieu mettra en lumière les choses cachées dans les ténèbres.
En permettant à Dieu de sonder nos cœurs, nous aurons confiance devant Lui et n’aurons jamais à nous cacher.