DÉVOTION DU 28 SEPTEMBRE 2023 Lectures Bibliques :Psaumes 22:1-32, 23:1-6
Lectures Bibliques :Psaumes 22:1-32, 23:1-6
«Quand je marche dans la vallée de l`ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.»(Psaumes 23:4)
Au début de la guerre de Trente Ans (1618-1648), Martin Rinkart, fils d’un pauvre dinandier, est appelé à devenir pasteur dans sa ville natale d’Eilenburg, en Allemagne.
Eilenburg étant une ville fortifiée, elle devint un refuge pour les fugitifs politiques et militaires. En conséquence, elle était terriblement surpeuplée et les habitants souffraient de famine et de maladies.
En outre, des armées ont envahi la ville à trois reprises, semant la mort et la destruction dans leur sillage.
En 1637, une peste dévastatrice s’abattit sur la région.
Près de huit milles personnes meurent, dont l’épouse bien-aimée de Martin Rinkart. À l’époque, il était le seul pasteur d’Eilenburg, car les autres avaient péri ou s’étaient enfuis de leur poste.
Cette année-là, Martin Rinkart a célébré les funérailles de 4 480 personnes, et parfois jusqu’à quarante ou cinquante en une seule journée ! À la fin de l’année, les morts devaient être enterrés dans des tranchées sans service religieux.
Rinkart accueillit chez lui certaines personnes souffrantes, même s’il avait souvent du mal à subvenir aux besoins de sa propre famille.
Un jour, alors qu’il était entouré par la guerre et la mort, et que les cris de désespoir retentissaient juste à l’extérieur de sa maison, Rinkart s’est assis et a écrit cette prière pour ses enfants. Aujourd’hui mise en musique, elle reste un témoignage durable de gratitude et d’espoir.
Rendons tous grâce à Dieu,
De cœur, des mains et des voix;
Il fit des merveilles,
L’univers s’en réjouit;
Et du sein maternel,
Il nous a tous bénis
D’infinis dons d’amour
Qui sont toujours nôtres.
Pourquoi la douleur et la souffrance qui entouraient Rinkart ne se reflétaient-elles pas dans son hymne ? Le bon pasteur avait-il vu tant de tragédies qu’il était devenu insensible ? Non, la raison de sa paix et de sa gratitude était simple : comme le psalmiste qui a composé notre verset de réflexion, il croyait que la providence de Dieu est toujours bonne.
Il se rendait compte que les “chemins de la justice” nous mènent parfois dans la vallée, mais il était assuré que Dieu marcherait avec lui, même lorsque les ténèbres l’entouraient et que la mort planait près de lui.
Dans les endroits les plus difficiles de la vie, le Seigneur peut apporter une sécurité et un confort parfaits. La peur peut être éclipsée par la présence de Dieu.
Le psalmiste David et Martin Rinkart ont compris cette vérité, et nous pouvons en faire autant !
CONTEXTE
Psaume 22
Le psaume 22 a été composé par David et adressé au chef des chantres “sur Aijeleth Shahar”. Le sens précis de cette phrase est inconnu, mais il pourrait s’agir du nom d’une mélodie sur laquelle le chant devait être interprété.
Le psaume combine une plainte personnelle, une prière et une action de grâce, et a peut-être été composé pour être utilisé dans le culte comme une liturgie de guérison.
De nombreux commentateurs regroupent ce psaume avec les Psaumes 23 et 24, les considérant comme une trilogie décrivant trois rôles de Jésus-Christ : Sauveur, Berger et Souverain.
Ce psaume a été historiquement classé comme prophétique et messianique, car ses premières lignes ont été prononcées par Jésus sur la Croix (voir Marc 15:34), et il est cité sept fois dans le Nouveau Testament en relation avec le Christ.
Les versets 12 à 21 décrivent des expériences qui peuvent clairement être identifiées avec le Christ porteur de péché lorsqu’il a souffert sur la croix : « Et tous mes os se séparent » (verset 15), « Ils ont percé mes mains et mes pieds. »(verset 17), et « Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique. » (verset 19).
Comme ces descriptions ne faisaient pas partie de l’expérience personnelle de David, les spécialistes s’accordent à dire que l’Esprit de Dieu a contraint David à écrire de manière prophétique sur la crucifixion de Jésus-Christ.
Le Psaume 22 se divise en deux parties. La première (versets 1-21) est centrée sur la souffrance : elle dépeint un sentiment d’abandon, ainsi que la réalité des abus physiques et de l’épuisement émotionnel.
La seconde (versets 22-31) est un chant de joie pour la délivrance : elle révèle le témoignage public du vainqueur et son intention de magnifier le Dieu qui l’a délivré.
Les derniers versets décrivent l’universalité du royaume du Christ et indiquent que ceux qui ne sont pas encore nés (la “semence” ou la postérité) recevront également Son œuvre de salut et “proclameront Sa justice”.
Psaume 23
Le Psaume 23 est souvent appelé “le Psaume du Berger” et constitue l’un des passages les plus connus de toute l’Ecriture. Rédigé par David, ce psaume témoigne à la fois de la vocation de berger du psalmiste et de son étroite relation personnelle avec Dieu.
Les spécialistes de la Bible, le classent dans la catégorie des “psaumes de confiance” et s’accordent à dire que sa beauté littéraire et sa perspicacité spirituelle sont inégalées.
L’une des caractéristiques remarquables de ce psaume est l’utilisation habile d’images contrastées.
Les paroles de David décrivent à la fois la paix pastorale et le passage à travers le péril, le potentiel du mal et la perspective du bien. Les versets 2 à 5 décrivent sept activités du Seigneur : Il crée un lieu de repos, Il conduit, Il restaure, Il guide, Il est présent, Il prépare une table et Il oint.
Les brebis du pâturage du Seigneur jouissent de cinq libertés : elles sont à l’abri du besoin, de l’épuisement, de la peur, de la mort et de l’abandon.
Ces six versets développent le concept de la satisfaction complète de tous les besoins. Dans les quatre premiers versets, David décrit, à partir de son expérience personnelle, la relation entre un berger et ses brebis.
Dans les versets 5-6, la comparaison passe du berger à l’hôte, et des champs à la maison.
Le psalmiste conclut sa belle méditation en pensant qu’après une vie remplie de bonté et de miséricorde, il demeurera pour toujours en présence de Dieu.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1-Qu’est-ce que le Psaume 22: 31-32 indique sur la manière dont Dieu veut que la Bonne Nouvelle soit transmise ?
2-Pourquoi pensez-vous que le psalmiste a loué Dieu “dans la grande assemblée” (Psaume 22:26) ?
3-De quelle manière le Seigneur a-t-Il restauré votre âme ?
CONCLUSION
Lorsque notre confiance est ancrée en Dieu, nous pouvons faire face aux plus grands défis de la vie avec l’assurance totale qu’Il sera toujours avec nous.