DÉVOTION DU 28 JANVIER 2024 Référence biblique : Galates 1 : 1 – 24.
Référence biblique : Galates 1 : 1 – 24.
« Je vous déclare, frères, que l’Évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. » (Galates 1 : 11 – 12)
Pour qu’une personne devienne chrétienne, le Saint-Esprit doit attirer son cœur, et une certaine forme de « révélation » de l’Évangile doit intervenir. Cela peut être aussi simple qu’un désir chez un enfant de donner son cœur à Jésus. Ou cela peut être aussi dramatique que cela l’a été pour l’apôtre Paul sur la route de Damas lorsque la lumière l’a frappé au sol et qu’il a vu Jésus et entendu Sa voix.
Pour Charles Rodman, la révélation de l’Évangile a eu lieu un jour de juillet à Portland, dans l’Oregon. Tout comme Paul, frère Rodman avait une bonne formation en théologie, ayant fréquenté Princeton et s’étant spécialisé en langue grecque. Il a ensuite suivi un cours de troisième cycle destiné à préparer une personne à prêcher l’Évangile. Il a étudié avec les meilleurs instructeurs et a finalement obtenu trois diplômes. C’était un homme aux idéaux élevés, qui essayait de maintenir de bonnes mœurs et de vivre ce qu’il pensait être une vie chrétienne.
Après avoir terminé ses études, il est devenu pasteur dans l’État de Washington. Il a essayé d’indiquer aux autres le chemin de la vie éternelle, et il a déclaré un jour : « Le dimanche matin, je faisais face à ma congrégation en sachant que je n’avais pas respecté les commandements et les préceptes de la Parole de Dieu. J’étais vaincu et je n’avais pas la paix. Au contraire, c’était la tourmente dans mon âme. Au fil du temps, au lieu de ressembler davantage à Jésus, je m’éloignais de Lui. J’avais dans mon cœur le même amour pour les choses du monde que n’importe quel pécheur, et j’en étais presque arrivé au point de croire qu’après tout, la religion n’apportait rien.
Un mois de juillet, je suis venu à Portland pour assister à une conférence sur la citoyenneté qui avait pour but d’expliquer comment de mauvais, on pouvait devenir de bons citoyens. Douze mille personnes, comme moi, assistaient à cette conférence. De grandes questions ont été discutées, notamment les conditions sociales et les réformes nécessaires, mais pas une seule fois je n’ai entendu parler d’un remède adéquat à la maladie du péché qu’ils avaient si minutieusement diagnostiquée.
Un jour avant la clôture de la convention, je me suis rendu dans une autre partie de la ville. Au coin d’une rue, je me suis retrouvé nez à nez avec un groupe de jeunes hommes qui racontaient l’histoire de Jésus. L’un après l’autre, ils disaient qu’ils avaient été retenus captifs du péché et que leurs bonnes résolutions et leur volonté leur avaient fait défaut. Dans leur détresse, ils avaient invoqué Dieu, s’étaient repentis de leurs péchés et le cours tout entier de leur vie avait alors changé.
J’ai reconnu que ces hommes avaient trouvé la solution au problème que les hommes instruits réunis à la conférence n’avaient pas réussi à trouver. La solution n’est pas venue par un grand savoir, une législation, une réforme ou quoi que ce soit de ce genre, mais par la puissance transformatrice de Dieu.
C’était enfin la réponse aux troubles dans mon âme. Mes yeux étaient ouverts à la vérité. Une vie chrétienne ne consiste pas à lutter contre les désirs pécheurs, mais à se repentir de ses péchés et à devenir juste devant Dieu. Malgré ma profession, ma vie morale et ma formation théologique, j’étais un pécheur aux yeux de Dieu.
J’ai réalisé que j’ignorais totalement les premiers principes du véritable christianisme. J’ai alors décidé de soit devenir un vrai chrétien, soit d’abandonner la religion. Je suis allé là où les gens de la Foi Apostolique tenaient une convention annuelle. Là, je me suis agenouillé, j’ai invoqué Dieu et je me suis repenti de mes péchés. Je n’ai pas reçu le témoignage du salut alors que j’étais à genoux, mais cette nuit-là, alors que je rentrais là où je logeais, Jésus est entré dans mon cœur et est devenu réel pour moi. La paix du Ciel m’envahit comme le calme après une tempête. J’ai fait personnellement la connaissance de Celui qui est capable de sauver du péché, et Il m’a donné le pouvoir de vivre comme un chrétien devrait vivre. »
Dieu avait révélé l’Évangile à Charles Rodman et sa vie avait changé. Dès lors et jusqu’à sa mort, il a fidèlement expliqué aux autres comment remporter la victoire. Dans le texte d’aujourd’hui, l’apôtre Paul disait aux Galates que Dieu lui avait révélé l’Évangile et l’avait appelé à le prêcher.
Dieu a également appelé chacun de nous. Même si notre histoire de salut ne semble pas aussi remarquable que le témoignage de l’apôtre Paul ou de Charles Rodman, l’appel de Dieu est tout aussi précieux pour chaque âme. Avoir conscience qu’Il nous a amenés à Lui et nous a délivrés du péché doit être l’ancre qui nous retient lorsque d’autres combattent ou dénigrent notre foi. Nous pouvons savoir que Jésus-Christ nous a été révélé et que Ses promesses sont vraies et s’accompliront dans nos vies.
CONTEXTE
Ce premier chapitre de l’épître aux Galates s’ouvre sur les salutations de Paul, puis passe à la défense de son appel à l’apostolat et à l’Évangile tel qu’il l’a prêché.
Les versets 1 à 5 contiennent la salutation, qui présente de nombreuses caractéristiques communes aux lettres de Paul. Dans le premier verset, il déclare directement qu’il a été appelé à être apôtre « par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts ». Ceux qui enseignaient une doctrine différente s’efforçaient de discréditer l’autorité de Paul en tant qu’apôtre, c’est pourquoi il a établi ses références au début de son épître. Il n’a pas été nommé par les autres apôtres, ni par le souverain sacrificateur, ni par qui que ce soit d’autre ; il a été nommé par Dieu Lui-même. Il a également mentionné la résurrection de Jésus parce que ce fait était la base de l’Évangile qu’il prêchait.
La salutation habituelle de Paul : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ », était utilisée dans toutes ses épîtres. Souvent, il faisait suivre cette bénédiction en remerciant et en félicitant ceux à qui il écrivait, mais cela est visiblement absent dans cette lettre. Au lieu de cela, il a déclaré que Jésus-Christ est mort pour délivrer les gens du péché. Les croyants de Galatie étaient amenés à penser que le salut venait de l’adhésion à la loi mosaïque, plutôt que de la grâce de Jésus-Christ, et Paul faisait tout son possible pour les rediriger vers la vérité.
Aux versets 6 à 10, Paul exprime son étonnement de voir les Galates se détourner de l’Évangile qu’il avait prêché et écouter ceux qui le pervertissaient. Le verbe « détourner » au verset 6, implique de changer de camp. Le temps du verbe utilisé montre que cette action se déroulait encore pendant que Paul l’écrivait, c’était donc une tentative pour arrêter leur éloignement de l’Évangile.
Ceux qui semaient le trouble présentaient ce qui semblait être un autre évangile, mais Paul réfuta cela, disant à deux reprises que quiconque prêchait un autre évangile devait être anathème. Le mot « anathème » vient du grec et veut dire maudit, indiquant quelque chose que Dieu a ordonné de détruire.
Ce langage fort révélait l’inquiétude de Paul quant au fait que les Galates se dirigeaient vers l’apostasie. Les Juifs accusaient Paul d’essayer de plaire aux Gentils en abandonnant la Loi (verset 10), mais Paul dit qu’il devait plaire au Seigneur.
À partir du verset 11 et jusqu’au chapitre 2, Paul développe ses arguments soutenant son apostolat et l’Évangile. Il commence par son propre témoignage, déclarant à nouveau que ce qu’il prêchait ne venait pas de l’homme, mais était ce qu’il avait reçu de Jésus-Christ. Il fait clairement référence à la connaissance qu’il a reçue de Dieu suite à son expérience sur la route de Damas lorsqu’il rencontra Jésus.
Paul rappelle aux Galates avec quel zèle il avait défendu la religion juive et persécuté les chrétiens. Il avait vécu selon la Loi en tant que pharisien (voir Philippiens 3 : 5), avec toutes ses règles et traditions strictes. Le changement en lui était la preuve que c’était Dieu Lui-même qui l’avait appelé. Dieu avait clairement montré à Paul qu’il avait été chargé de prêcher aux Gentils.
Après sa conversion, Paul se rendit en Arabie, terme général désignant une région au sud de Damas et s’étendant peut-être jusqu’à inclure l’actuelle péninsule du Sinaï. Certains érudits pensent que Paul est allé au mont Sinaï lui-même pour méditer et communier avec Dieu.
Trois ans plus tard, Paul a rencontré Pierre et Jacques, dirigeants de l’Église de Jérusalem, pendant quinze jours. Parce que sa vie était en danger, Dieu lui ordonna de quitter Jérusalem (voir Actes 22 :17-18) et les frères l’envoyèrent à Tarse en Cilicie, qui était sa ville natale.
Il a également voyagé en Syrie. Antioche était la principale ville de Syrie, et l’église qui s’y trouvait était en quelque sorte le siège des églises païennes. Paul a raconté tout cela pour renforcer le fait que son apostolat ne venait pas de l’instruction de Pierre, de Jacques ou des autres dirigeants de l’Église, mais directement de Dieu.
REGARDER DE PLUS PRÈS
1. Qu’est-ce qui a surpris Paul à propos des Galates ? (voir le verset 6)
2. À votre avis, que voulait dire Paul aux versets 23 et 24 lorsqu’il dit que les chrétiens de Judée « glorifiaient Dieu à [son] sujet » ?
3. Comment Dieu s’est-Il révélé à vous et vous a-t-Il attiré au salut ?
CONCLUSION
Se souvenir de l’appel de Dieu peut nous aider à nous accrocher fermement aux vérités de l’Évangile, sachant que notre salut ne vient pas de l’homme mais du Sang de Jésus-Christ.