DÉVOTION DU 28 JANVIER 2022 Lecture biblique: 1 Timothée 5:1-16

Lecture biblique: 1 Timothée 5:1-16

« Ne réprimande pas rudement le vieillard, mais exhorte-le comme un père; exhorte les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, en toute pureté. » ( 1 Timothée 5:1,2)

La plupart de mes souvenirs d’enfance tournent autour de la famille.

Je me souviens que, de nombreux soirs, papa faisait sauter une grosse marmite de pop-corn pour notre collation du soir.

Maman, quant à elle, mettait régulièrement mes cheveux dans des bigoudis en mousse rose et, le lendemain matin, les brossait soigneusement pour obtenir les boucles que j’aimais tant.

L’une de mes grands-mères m’a appris à faire son pain spécial, et l’autre m’a appris à faire de la confiture et de la broderie suédoise.

Une tante m’a gentiment enseigné les bases du tricot, et ce, plusieurs fois !

Un oncle m’a appris à jouer aux dames chinoises (me laissant même gagner à l’occasion), et un autre m’a donné quelques dollars lorsque j’ai mémorisé un poème qu’il appréciait particulièrement.

Les cousins étaient des invités incontournables aux fêtes d’anniversaire et aux soirées pyjama occasionnelles, et les destinataires de nombreux secrets enfantins.

En bref, j’ai eu la chance d’avoir une famille nombreuse et attentionnée !

Une récente enquête nationale sur les familles, menée par l’Université du Nebraska, a permis d’établir le profil d’une famille solide.

Parmi les caractéristiques mentionnées, citons l’appréciation mutuelle, la capacité à gérer les crises de manière positive, le fait de passer du temps avec les autres et un haut degré d’engagement les uns envers les autres.

Dans les versets sur lesquels nous nous concentrons aujourd’hui, l’apôtre Paul avait clairement à l’esprit l’image d’une unité familiale forte, lorsqu’il définissait les délicates relations sociales entre les membres de l’Église.

En tant que famille de Dieu, l’amour qui nous unit est semblable à l’amour des parents et des enfants, des frères et des sœurs.

Si nous nous considérons les uns les autres comme des membres de la famille de Dieu, nous nous montrerons reconnaissants les uns envers les autres, nous nous soutiendrons en temps de crise, nous passerons du temps les uns avec les autres et, en général, nous serons respectueux, engagés et attentionnés les uns envers les autres.

Aujourd’hui, votre relation avec les autres membres du Corps du Christ pourrait-elle correspondre à la description d’une “famille solide” ?

Si nous gardons cette analogie biblique à l’esprit lorsque nous interagissons avec nos frères et sœurs dans l’Évangile, nous jouirons de la force, de l’unité et de l’absence de conflits qui constituent le plan de Dieu pour Sa famille.

CONTEXTE

Au chapitre 5, Paul a donné des instructions spécifiques à Timothée concernant son rôle de pasteur et de responsable de l’Église d’Éphèse.

Le concept clé de 1 Timothée 5:1-16 est la nécessité de respecter et de servir tous les âges et tous les groupes au sein de l’Église.

Les versets 1 et 2 soulignent que les jeunes doivent respecter leurs aînés. Une partie du devoir d’un ministre est de réprimander les autres, mais Paul a demandé à Timothée de ne pas réprimander rudement le vieillard.

Le mot “réprimander” au verset 1 implique d’être dur ; ainsi, l’avertissement de Paul n’implique pas que la correction ne doit pas avoir lieu, mais il souligne plutôt l’importance du tact et de la prudence. Il faut faire preuve de respect envers ceux qui sont plus âgés, en raison de la dignité de leur âge et de leur position.

Dans les versets 3 à 16, Paul aborde la responsabilité du ministère envers les veuves de la congrégation. Dans la culture éphésienne, il n’y avait pas de pensions ou de fonds d’aide sociale pour subvenir aux besoins des femmes, et peu d’emplois honorables leur étaient accessibles. Ainsi, les veuves étaient souvent incapables de subvenir à leurs besoins.

Paul a souligné que le devoir de prendre soin de ces femmes appartenait d’abord à leur famille. Toutefois, si aucun membre de la famille n’était en mesure d’assumer cette responsabilité, la famille de Dieu devait intervenir pour subvenir aux besoins de celles qui étaient “véritablement veuves”: c’est-à-dire celles qui n’avaient pas de parents vers qui se tourner.

Il est clair que Paul tenait à ce que ceux qui étaient réellement dans le besoin et qui méritaient l’aide de l’Église reçoivent un soutien approprié.

Paul indique qu’il est important que le soutien de l’Église soit apporté à ceux qui sont dans le dénuement.

Il a décrit une veuve (qui devrait recevoir l’aide de l’Église) comme étant une personne entièrement dévouée à Dieu , qui ait été femme d’un seul mari, ait de bonnes mœurs, soit recommandable  par de bonnes œuvres, ait exercé l’hospitalité, secouru les malheureux, ait une vie de prière active et qu’elle place son espoir en Dieu.

Paul conclut cette section en réitérant au verset 16 que ceux qui font partie du Corps du Christ doivent assumer la responsabilité de prendre soin des leurs, afin que “l’Église n’en soit point chargée.”

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Que signifie le mot “supplication” ? Quels sont certains exemples de supplications dans votre propre vie ou dans la Bible ?

2. Quelle directive Paul a-t-il donnée à Timothée concernant la réprimande d’un ancien ?

3. Quels sont les moyens par lesquels nous pouvons aider ceux qui sont dans le besoin au sein du Corps du Christ ?

CONCLUSION

En tant que famille de Dieu, les membres de l’Église doivent se soutenir, se soucier les uns des autres, et s’encourager mutuellement, en particulier ceux qui sont dans le besoin.