DÉVOTION DU 28 FEVRIER 2023 Lecture biblique : 2 Rois 8 : 1 – 15

DÉVOTION DU 28 FEVRIER 2023 Lecture biblique : 2 Rois 8 : 1 – 15

février 28, 2023

Lecture biblique : 2 Rois 8 : 1 – 15

« Et pendant qu’il racontait au roi comment Elisée avait rendu la vie à un mort, la femme dont Elisée avait fait revivre le fils vint implorer le roi au sujet de sa maison et de son champ. Guéhazi dit : O roi, mon seigneur, voici la femme, et voici son fils qu’Élisée a fait revivre. » (2 Rois 8 : 5)

Dieu est toujours en avance sur nous, et Il peut travailler en coulisse pour résoudre des situations difficiles si nous le Lui demandons. J’en ai eu la preuve à une époque où la concurrence était rude sur mon lieu de travail.

Certains membres du personnel avaient une mentalité compétitive et étaient prêts à tout pour se mettre en avant par rapport aux autres. On m’avait conseillé de surveiller mes arrières car on ne pouvait compter sur personne d’autre pour veiller sur moi.

Un responsable en particulier faisait tout ce qu’il pouvait pour gravir les échelons et, à un moment donné, il a commencé à dire des choses négatives sur moi à mes supérieurs dans mon dos. En apparence, il semblait être un soutien et un ami, mais d’autres managers m’ont averti de ce qu’il se passait.

Ma première réaction a été d’aller directement voir mon responsable de secteur et d’éclaircir les fausses allégations. Cependant, ma femme m’a encouragé à prier à ce sujet et à ne pas m’impliquer dans ma propre défense, et j’ai reconnu que c’était un bon conseil.

Nous avons tous deux prié sur la question. Pendant un certain temps, j’ai eu l’impression que je risquais de perdre mon emploi, mais j’ai continué à bien faire mon travail, en priant pour que Dieu me guide et me donne Sa sagesse, sans chercher à me mêler de la politique de mon lieu de travail.

Alors que la situation me semblait désespérée, la vérité a été révélée d’une manière étonnante à la direction du département, et on m’a dit que mon emploi était maintenu. Dieu avait entendu nos prières et avait agi en ma faveur.

Dieu était également à l’œuvre dans la vie de la femme sunamite mentionnée dans le texte d’aujourd’hui. Il semble qu’avant la famine imminente, elle avait une richesse considérable qui aurait pu être perdue si elle n’avait pas pris des décisions commerciales correctes.

Au lieu d’utiliser sa propre intelligence, elle avait obéi au conseil d’Élisée et quitté sa maison et ses biens pour s’installer dans un autre pays pendant la durée de la famine. Sept ans plus tard, lorsqu’elle est revenue, sa propriété était habitée par des étrangers et il semblait que tout était perdu.

Cependant, au lieu d’une défaite, le résultat d’années d’obéissance et de foi en Dieu a porté ses fruits. Alors qu’elle se présentait devant le roi Joram pour tenter de récupérer ses terres, Dieu était déjà à l’œuvre en sa faveur.

Imaginez entrer dans un tribunal pour défendre votre cause, et entendre parler de votre nom et de votre famille ! C’est ce qui s’est passé. Providentiellement, le serviteur d’Élisée racontait au roi, à ce moment précis, que le fils de cette femme était ressuscité des morts et que Dieu avait pris soin d’elle et de sa famille.

La femme sunamite a pu dire au roi qu’elle avait perdu tous ses biens. Le miracle qui s’ensuivit a dépassé tout ce que la femme avait pu imaginer. Le roi a désigné des personnes pour s’assurer qu’elle récupère non seulement sa maison et ses terres, mais aussi le profit qu’elle aurait réalisé pendant son absence !

Dieu se soucie de Son peuple et intervient souvent d’une manière qui nous est inconnue. Il a un plan parfait pour nous. Si nous sommes prompts à obéir, et si nous avons vraiment confiance qu’Il est au contrôle de ce qui nous arrive, nous serons surpris de ce que le Seigneur peut faire parce qu’Il nous précède partout où nous allons.

 

 

CONTEXTE

 

Le chapitre 8 commence par d’autres récits du ministère d’Élisée, dont certains ne sont pas enregistrés dans l’ordre chronologique. Les événements concernant la femme sunamite ont dû avoir eu lieu avant que Guéhazi ne devienne lépreux (2 Rois 5:27). Ils se seraient donc déroulés entre 848 et 841 avant J.-C., lorsque le règne du roi Joram et le ministère d’Elisée se sont chevauchés.

La femme sunamite, de la tribu d’Issacar vivait à Sunem. C’était un petit village situé au sud-est du Mont Carmel, où se trouve la ville actuelle de Solem. Élisée s’arrêtait souvent à Sunem lorsqu’il passait dans la région. Le couple de Sunem était riche et avait construit une chambre pour qu’Elisée puisse y séjourner chaque fois qu’il passait par là.

Un jour, Elisée a averti la femme sunamite de fuir avec sa famille dans un pays voisin, car le Seigneur lui avait montré qu’il y aurait une famine de sept ans. Il lui a dit qu’elle pourrait subir de grandes pertes et peut-être même perdre la vie si elle restait à Sunem. Il semble que son mari était mort, car il n’est pas mentionné à ce moment-là.

La femme sunamite a obéi à l’avertissement d’Élisée et s’est enfuie au pays des Philistins. Après la fin de la famine, elle est revenue avec sa famille à Sunem, où elle a découvert que ses biens et sa maison avaient été confisqués soit par un étranger, soit par le roi. Elle avait tout perdu.

Elle s’est rendue donc devant le roi Joram pour plaider sa cause, et elle est arrivée au moment où Guéhazi, le serviteur d’Élisée, racontait au roi que le fils de cette femme avait été ramené à la vie. La femme a rapidement confirmé l’histoire de Guéhazi, ce qui a incité le roi à lui rendre toutes ses terres, sa maison, et même les revenus tirés de ses terres pendant ses sept années d’absence.

Au verset 7, le texte avance sans tenir compte du laps de temps qui a inclus la guérison de Naaman, le commandant syrien. Cette partie de l’Écriture donne un autre exemple de l’influence politique qu’Élisée avait en raison de la puissance de Dieu qui agissait à travers lui.

Élisée s’était rendu en Syrie, où le roi Ben-Hadad était gravement malade. Le roi étant au courant de la guérison de Naaman et de certains des miracles accomplis par Elisée, a demandé de l’aide.

Ben-Hadad était un nom communément donné aux rois syriens qui régnaient à cette époque. Il y a eu au moins deux, voir trois rois ayant porté le même nom. La plupart des historiens identifient le roi dont il est question dans le texte d’aujourd’hui comme le roi Ben-Hadad II, qui régnait à Damas.

Les historiens affirment que le roi Ben-Hadad II était un souverain faible qui n’a pas su protéger les conquêtes de grande envergure de son père, et qu’Israël a commencé à regagner ses terres et sa fortune sous son règne.

C’est dans ce contexte que le roi Ben-Hadad, alors qu’il était malade et semblait sur le point de mourir, a fait appel au prophète Élisée. Il a envoyé l’homme qu’il pensait être son fonctionnaire le plus digne de confiance, Hazaël, auprès d’Elisée pour demander l’aide de Dieu.

Élisée a dit à Hazaël que le roi se remettrait de sa maladie, mais il a ajouté ensuite qu’il allait mourir. Élisée a surpris Hazaël en le regardant fixement. Puis Elisée s’est mis à pleurer et a dit à Hazaël qu’il allait tuer le roi, prendre son trône et assassiner un grand nombre de personnes du peuple de Dieu. Hazaël a fait semblant d’être choqué par cette annonce.

Pourtant, lorsque Hazaël est retourné auprès du roi Ben-Hadad, il n’a raconté qu’une partie de la prophétie : que le roi allait guérir. Le roi a dû guérir le jour même, car le lendemain, Hazaël l’a tué et est devenu roi à sa place. La prophétie d’Élisée s’est accomplie lorsque Hazaël s’est retourné contre les Israélites et a ravagé une grande partie de leur territoire (2 Rois 10:33).

 

 

REGARDER DE PLUS PRÈS

 

1. Pourquoi le prophète Elisée a-t-il pleuré lorsqu’il a rencontré Hazaël ?

 

2. A votre avis, comment la femme sunamite s’attendait-elle à être reçue par le roi ?

 

3. Quelle devrait être notre attitude lorsque nous présentons au Seigneur les situations difficiles de notre vie ?

 

 

CONCLUSION

 

Nous servons un Dieu qui voit loin devant nous. Avoir foi et entièrement confiance en Lui nous apportera paix et bénédictions.