DÉVOTION DU 28 DÉCEMBRE 2020 Nombres 15: 1-41
Lecture biblique : Nombres 15: 1-41
« Le sacrificateur fera l’expiation pour toute l’assemblée des enfants d’Israël, et il leur sera pardonné; car ils ont péché involontairement, et ils ont apporté leur offrande, un sacrifice consumé par le feu en l’honneur de l’Éternel et une victime expiatoire devant l’Éternel, à cause du péché qu’ils ont involontairement commis.»
(Nombres 15:25).
Nous sommes tenus responsables du respect des lois de notre pays: qu’il s’agisse du code de la route, des ordonnances municipales locales ou des réglementations IRS(Service des Revenus Internes = le service local des impôts).
L’ignorance n’est «pas une excuse».
Un contrevenant ne trouverait pas de défenseur convaincant devant un tribunal correctionnel si son argument était: «Je n’ai jamais lu cette page du code de la route.»
Dans plusieurs cas, les tribunaux ont déclaré des particuliers et des entreprises coupables au motif qu’ils sont censés connaître la loi.
Peut-être que de telles personnes ne le savaient vraiment pas, et peut-être que certaines d’entre elles n’avaient jamais été exposées à l’information. Néanmoins, elles étaient coupables.
Il existe une relation fondamentale entre les mots ignorance et ignorer.
Il y a aussi une immense différence dans notre compréhension de ces deux mots.
Nous interprétons l’ignorance comme une «méconnaissance», et pouvons facilement supposer qu’elle entraînerait l’innocence.
Le mot ignorer, en revanche, signifie «négliger», et notre interprétation est que cela est fait sciemment.
Il y a quelques années, je parlais de l’évangile à quelqu’un, et de ce que je savais comme le plan de Dieu pour nos vies.
Cette personne m’avait interrompu et m’avait dit: «Ne m’en parlez plus. Je ne veux pas être coupable de l’avoir su.»
Elle avait sciemment choisi l’ignorance, en espérant qu’elle ne serait pas tenue responsable de ce qu’elle ne voulait pas savoir.
Pour ceux qui étaient soumis à la loi mosaïque, ni l’ignorance ni négligence délibérée n’étaient excusables.
Lorsque des erreurs se produisaient ou que les commandements de Dieu n’étaient pas respectés, des obligations sacrificielles étaient nécessaires.
Bien que les sacrifices d’animaux ne soient plus nécessaires de nos jours, nous serons un jour responsables de nos actes devant notre Créateur et Juge.
Toutes les erreurs, transgressions et violations seront jugées au Jour du Jugement, que nous ne le sachions pas ou que nous ayons choisi de ne pas le savoir.
Essayons d’apprendre ce que Dieu veut que nous fassions, puis faisons-le!
Contexte
Tout au long de leur histoire, les Israélites ont été rebelles, mais pas forcément toujours avec le même degré d’intensité.
Parfois, cette rébellion se manifestait ouvertement envers les dirigeants du peuple.
Elle semblait également s’orienter vers les commandements et les ordonnances de Dieu.
C’est peut-être l’indifférence provoquée par la rébellion qui a conduit à l’ignorance qui a été abordée dans Nombres 15:24 et 25.
Quelle que soit la raison de l’infraction, la Loi exigeait des sacrifices lorsque les lois de Dieu n’étaient pas suivies.
Cette sanction était imposée même si les gens ou le peuple n’étaient pas au courant ou «ignoraient» le règlement.
Ce chapitre documente les instructions de Dieu concernant la manière dont les enfants d’Israël devaient apporter des offrandes au Seigneur quand ils seraient venus dans le pays de Canaan.
Ces sacrifices comprenaient des offrandes de viande, des offrandes de boissons, des offrandes brûlées, des offrandes de vœux et des offrandes de paix.
La quantité de farine, d’huile et de vin était proportionnelle à la grandeur du sacrifice qui était offert.
Ces instructions peuvent bien avoir été données à ce moment pour deux raisons.
Dieu voulait que le peuple d’Israël comprenne que la Loi, qui a été donnée au mont Sinaï, était toujours en vigueur même si l’entrée dans la Terre Promise avait été retardée par leur incrédulité.
Peut-être voulait-Il aussi étendre l’espoir à la jeune génération en leur rappelant qu’un jour ils iraient à Canaan.
Le jugement de l’homme qui ramassait des bois le jour du sabbat était une leçon objective qui rappelait aux Israélites que la rébellion serait punie.
Cet homme n’aurait pas ramasser les bois dans l’ignorance. Aucune activité ne devrait être exercée, le camp devrait être calme et sans activité perceptible.
Son acte était donc un acte de rébellion et de défi contre Dieu et les exigences qu’Il avait posées.
Quoique Dieu ait béni Israël avec de nombreux miracles et qu’ils aient vu Sa présence dans la colonne de la nuée et du feu, ils avaient une forte tendance à suivre leur propre voie.
Dieu voulait qu’ils se souviennent de Ses lois et les suivent. Le cordon bleu et les franges sur leurs vêtements
étaient également des rappels visuels et omniprésents des commandements de Dieu.
Dieu a fait tout ce qu’Il pouvait pour les aider à rester concentrés sur Lui et sur ce qui était important dans leur vie.
Regarder de plus près
Quel sacrifice Dieu a-t-Il exigé des enfants d’Israël lorsque Ses commandements sont violés par ignorance?
Que signifie l’expression «à l’insu de l’assemblée» en référence aux péchés ou aux erreurs commis par ignorance?
Quelles mesures pouvez-vous prendre pour empêcher l’ignorance spirituelle dans votre sphère d’influence?
Conclusion
Nous avons d’abord l’obligation de respecter la loi de Dieu.
Deuxièmement, nous ne pouvons pas ignorer ou négliger nos obligations d’aider à conduire les autres à Christ.
Faisons-nous notre part?